Né en 1924 dans le district de Zvimba, Robert Mugabe est président de la République du Zimbabwe depuis 1987. Diplômé en enseignement et en économie, il se tourne vers la politique en1960 au sein du National Democratic Party (NPD) puis rejoint la Zimbabwe African National Union (ZANU) en 1963. Nationaliste, il est emprisonné pendant dix ans avant de participer aux accords de Lancaster House. Il est élu Premier ministre en 1980 et devient président en 1987. Il sera réélu en 1990, 1996, 2002, 2008 et 2013.
Le président Robert Mugabe, plus vieux dirigeant en exercice dans le monde, célèbre mardi ses 93 ans avec la ferme intention de continuer à régner sans partage sur le pays.
L’épouse de Robert Mugabe, Grace, a évoqué publiquement le possible décès décès de son époux ce vendredi. La Première dame a affirmé que, même mort, celui-ci serait confortablement réélu à la présidentielle. Il s’apprête à fêter ses 93 ans.
Le pasteur Evan Mawarire, l’un des chefs de file de la fronde contre le président zimbabwéen Robert Mugabe a été arrêté par la police ce mercredi à l’aéroport d’Harare, alors qu’il rentrait de plus de six mois d’exil en Afrique du Sud, a indiqué sa soeur à l’AFP.
Une nouvelle taxe de 15% a été mise en place sur les produits alimentaires de base par le gouvernement du Zimbabwe. Objectif : renflouer ses caisses vidées par la sévère crise financière qui frappe le pays.
La police a de nouveau violemment réprimé ce mercredi à Harare une manifestation contre la mise en circulation par le gouvernement d’une nouvelle monnaie.
Quelques heures avant de prendre part à des manifestations antigouvernementales, six militants zimbabwéens de l’opposition ont été frappés par des inconnus vendredi. Parmi les victimes de cette agression figure le frère du journaliste Itai Dzamara, porté disparu depuis mars 2015.
Huit ans après son lancement, Robert Mugabe a annoncé jeudi l’assouplissement de la politique dite du « Black Empowerment », afin de ne pas décourager les investisseurs étrangers. Le président zimbabwéen avait pourtant activement soutenu cette politique volontariste d’émancipation de la majorité noire.
La Haute cour du Zimbabwe a confirmé mardi 4 octobre la validité de l’interdiction de toute manifestation de rue contre le président Robert Mugabe après plusieurs semaines de grèves pour demander le départ du chef de l’État.
Longtemps fidèles à Robert Mugabe, les vétérans de la guerre de libération ont appelé publiquement à sa démission. Le début de la fin pour le vieux président ?
Le Zimbabwe, dont l’économie fonctionne sans monnaie nationale depuis 2009, va introduire fin octobre des billets d’obligation sur le marché intérieur. En entrant en circulation, cette monnaie, indexée sur le cours du dollar, devrait permettre aux banques commerciales de répondre aux besoins de retrait des consommateurs zimbabwéens.
La Haute cour du Zimbabwe a ordonné mercredi la libération sous contrôle judiciaire d’un des animateurs de la fronde populaire contre le président Robert Mugabe, à quelques jours d’une nouvelle série de manifestations de l’opposition.
La police zimbabwéenne a interdit pour un mois dans les rues de la capitale Harare les manifestations hostiles au président Robert Mugabe prévues par l’opposition, quelques jours après que la justice ait levé la précédente interdiction.
Le président zimbabwéen a inauguré lundi une statue réalisée en son honneur par un artiste local. L’oeuvre, à l’esthétique discutable, a suscité des moqueries sur Internet et dans tout le pays.
Seize ans après la réforme agraire, nous avons sillonné le pays, entre cultures de tabac et plantations de canne à sucre, pour prendre le pouls d’une société de plus en plus désireuse de s’affranchir du régime de Robert Mugabe. Carnet de route.
La justice du Zimbabwe a mis fin mercredi à l’interdiction de manifester à Harare. Une décision qui avait été décrétée par la police la semaine dernière alors que le président Robert Mugabe fait face à une fronde populaire, a annoncé un avocat représentant l’opposition qui avait saisi la justice.
Les autorités environnementales du Zimbabwe vont décorner 700 rhinocéros adultes pour freiner le braconnage de cette espèce dont la corne alimente un marché clandestin vers l’Asie, a annoncé mardi l’organisation « Aware Trust Zimbabwe » (ATZ), un groupe de militants pour l’environnement.
Ce mercredi 24 août, la police zimbabwéenne a dispersé à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau une manifestation de militants du principal parti d’opposition qui protestaient justement contre les violences policières, selon un photographe de l’AFP.
La contestation populaire, violemment réprimée par la police, enfle. Et l’opposition ne parvient pas à adopter une stratégie unique en vue de la présidentielle de 2018. Le pays de Robert Mugabe s’enfonce encore un peu plus dans le chaos.
Actuellement en exil en Afrique du Sud, le pasteur Evan Mawarire, devenu le chef de file de la fronde citoyenne au Zimbabwe contre le président Robert Mugabe, a annoncé jeudi qu’il allait se rendre aux États-Unis pour y chercher des soutiens.
Le président zimbabwéen a comparé lundi les manifestations contre son gouvernement aux révolutions arabes qui ont mené à la chute de plusieurs régimes en 2011. Dans un discours donné à Harare, il a martelé que la contestation était inutile.
La répression de l’opposition citoyenne se durcit à Harare, où les forces de l’ordre ont dispersé à coups de matraque et de canons à eau un groupe de manifestants, rassemblés devant le ministère des Finances pour dénoncer la politique économique du gouvernement.
Un haut responsable de l’Association des anciens combattants du Zimbabwe a été arrêté lundi par la police, a appris l’AFP, signe d’une intensification de la répression contre ce mouvement qui s’était montré critique, fin juillet, envers le président Robert Mugabe. Il s’agit du deuxième responsable des anciens combattants à avoir été arrêté en une semaine.
Le procureur général Johannes Tomana et 120 personnalités et sociétés zimbabwéennes avaient fait appel de cette décision prise en 2002. L’institution européenne confirme mercredi le maintien de ces mesures restrictives.
Quand on saccage ses plantations, Robert Mugabe ne reste pas de bois. Deux jeunes Zimbawéens viennent d’être condamnés pour avoir coupé un arbre dans la propriété présidentielle de Buckland.
Le président zimbabwéen soucieux de réaffirmer son pouvoir après de récentes manifestations contre son régime, s’en est pris violemment mercredi aux militants anti-gouvernement, aux anciens combattants et aux ambassades étrangères, les menaçant de représailles.
Le ton monte à Harare : dénonçant la corruption quotidienne, un mouvement citoyen lancé sur les réseaux sociaux prend de l’ampleur. Peut-être le début de la fin pour le président vieillissant…