Roch Marc Christian Kaboré, né le 25 avril 1957 à Candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’élection présidentielle de 2015, il est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. En 2020, il est réélu.
Deux semaines après son élection, un restaurant et un hôtel du centre de Ouagadougou, notamment fréquentés par des expatriés, fait l’objet d’une attaque terroriste revendiquée par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Également ministre de la Défense, Roch Marc Christian Kaboré souligne alors la nécessité de donner à l’armée les moyens d’assurer la sécurité du pays et d’en faire une institution « apolitique ». Le Burkina Faso crée l’Agence nationale de renseignement (ANR) pour coordonner et approfondir la coopération avec les pays de la sous-région au sein du « G5 du Sahel », cadre institutionnel créé en février 2014 qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Au cours de sa première année de mandat, Roch Marc Christian Kaboré affirme à plusieurs reprises sa volonté de mener une lutte « implacable » contre le terrorisme. Il sera renversé en quelques heures, le 23 janvier 2022, par des militaires emmenés par le lieutenant-colonel Damiba.
Confronté à un défi sécuritaire majeur, le président burkinabè doit renflouer les caisses et restaurer l’autorité de l’État tout en répondant aux attentes sociales de ses compatriotes. Pas évident…
Nouvelle Constitution, milices koglweogo, Blaise Compaoré… Le président de l’Assemblée nationale – et du parti au pouvoir – fait le point sur les dossiers brûlants.
Affaibli par la chute de Blaise Compaoré et en délicatesse avec les autorités durant la période de transition, le Congrès pour la démocratie et le progrès se remet en ordre de bataille.
Candidat malheureux à la présidentielle en 2015, le patron de l’Union pour le progrès et le changement s’emploie désormais à renforcer la présence de son parti sur le terrain.
Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a sommé dans la nuit de dimanche à lundi le général Isaac Zida, ancien Premier ministre du gouvernement de transition, de revenir au pays pour rendre compte de sa gestion.
Roch Marc Christian Kaboré souhaite en terminer rapidement avec l’épineux dossier de la tentative de coup d’État de la mi-septembre 2015, qui monopolise le débat public depuis des mois à Ouagadougou.
Selon des résultats provisoires globaux publiés mercredi soir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti du président Roch Marc Christian Kaboré, a remporté haut la main les élections municipales organisées dimanche au Burkina Faso.
Au Swaziland, au Cameroun ou au Burkina Faso, les moyens de transport présidentiels tombent en panne, quand ils ne sont pas saisis pour impayé ou quand ils ne disparaissent pas totalement…
Les Burkinabè votaient dans le calme dimanche pour élire leurs maires à l’occasion des premières élections municipales tenues dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest depuis la chute du président Blaise Compaoré en 2014.
Le contingent de 850 Burkinabè déployés par Ouagadougou au sein des Casques bleus au Darfour va-t-il être rapatrié ? Si rien n’est encore tranché, cette option est sérieusement envisagée par le Burkina Faso.
Deux magistrats du tribunal militaire, en charge des enquêtes sur la tentative de coup d’État de la mi-septembre 2015 et l’assassinat de Thomas Sankara, ont été dessaisis de ces affaires emblématiques.
La campagne électorale pour les élections municipales du 22 mai a débuté le week-end dernier au Burkina Faso. L’occasion de faire un point sur ce scrutin local important, qui permettra de définitivement tourner la page de l’ère Compaoré.
Cela n’a rien de personnel, assure la présidence. Peut-être, mais l’ex-Premier ministre Isaac Zida est l’une des premières victimes de l’opération « main propres » voulue par le chef de l’État.
Le président burkinabè a tenu une conférence de presse dimanche à Bobo-Dioulasso, seconde ville du pays, pour revenir sur ses cent premiers jours à la tête de l’État. Et s’est exprimé, pour la première fois, sur plusieurs dossiers sensibles.
Le gouvernement a décidé de réduire les crédits téléphoniques accordés au chef de l’État, aux ministres et aux présidents d’institutions. D’autres mesures de réduction du train de vie de l’État ont aussi été annoncées.
De retour d’une tournée en Asie (Inde et Turkménistan, notamment), Alpha Barry, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, a fait escale à Paris dans la semaine du 14 mars.
Nommé ambassadeur aux États-Unis en fin de transition, l’ex-Premier ministre ne posera finalement pas ses valises à Washington. Mercredi, le Conseil des ministres a adopté un décret présidentiel annulant sa nomination. Explications.
Le gouvernement a annoncé qu’il allait engager des procédures judiciaires en raison de soupçons de blanchiment d’argent sous le régime de transition, portant sur un montant total de 86 milliards de francs CFA.
Depuis deux mois qu’il est aux commandes, il tente d’imposer son style, celui d’un président normal qui préfère consulter plutôt que de se précipiter.
Un rythme bien à lui, qui n’est pas du goût de tous.
Après le Tchad et le Niger en 2014, Manuel Valls s’apprête à fouler de nouveau le sol de l’Afrique subsaharienne. Jeudi et vendredi, le Premier ministre français séjournera au Mali avant de se rendre samedi au Burkina Faso.
Ils ont parfois des amitiés contraires, et leurs entourages ne s’apprécient pas toujours. Leurs deux pays ont même été à deux doigts de divorcer. Pourtant, ils n’ont pas tellement le choix : il leur faut faire l’un avec l’autre.
Depuis leur accession au pouvoir, Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement ne cessent de mettre en avant le faso dan fani, un pagne traditionnel burkinabè que Sankara avait érigé en un des symboles de sa révolution.
Les présidents du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire se sont rencontrés pendant près d’une heure en marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, le 29 janvier. Ils ont notamment manifesté leur souhait devoir les relations entre leurs deux pays s’améliorer après une période de tension importante.
Jusqu’à l’attentat du 15 janvier, le pays passait pour un îlot de stabilité dans une zone sahélienne gangrenée par les groupes jihadistes. Toute sa politique sécuritaire est à repenser.
Le président burkinabè et son homologue béninois se sont rendus lundi devant le restaurant et l’hôtel attaqués vendredi soir par des jihadistes dans le centre de Ouagadougou.