Roch Marc Christian Kaboré, né le 25 avril 1957 à Candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’élection présidentielle de 2015, il est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. En 2020, il est réélu.
Deux semaines après son élection, un restaurant et un hôtel du centre de Ouagadougou, notamment fréquentés par des expatriés, fait l’objet d’une attaque terroriste revendiquée par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Également ministre de la Défense, Roch Marc Christian Kaboré souligne alors la nécessité de donner à l’armée les moyens d’assurer la sécurité du pays et d’en faire une institution « apolitique ». Le Burkina Faso crée l’Agence nationale de renseignement (ANR) pour coordonner et approfondir la coopération avec les pays de la sous-région au sein du « G5 du Sahel », cadre institutionnel créé en février 2014 qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Au cours de sa première année de mandat, Roch Marc Christian Kaboré affirme à plusieurs reprises sa volonté de mener une lutte « implacable » contre le terrorisme. Il sera renversé en quelques heures, le 23 janvier 2022, par des militaires emmenés par le lieutenant-colonel Damiba.
Sauf surprise de dernière minute, ils seront quatorze à concourir pour le premier tour de la présidentielle, le 29 novembre.
Qui, de ces quatorze candidats, sera le président ?
Roch Marc Christian Kaboré et Ablassé Ouedraogo ont lancé dimanche leur campagne pour la présidentielle du 29 novembre à Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso.
Un an après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et un mois après le coup d’État manqué des hommes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, les Burkinabè sont impatients de tourner la page de la transition. Ils sont appelés aux urnes le 29 novembre.
Alors que la crise burkinabè est une nouvelle fois au menu des discussions au sein de la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, la situation est de plus en plus tendue à Ouagadougou. L’armée loyaliste encercle la capitale alors que le général Diendéré et les putschistes semblent décidés à se défendre. Tous semblent attendre une décision de la Cedeao.
Quelques jours après la saisie de 5000 fausses cartes d’électeurs par la gendarmerie, plusieurs responsables politiques s’inquiètent des risques de fraudes qui pèsent sur les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
Le gouvernement intérimaire du Burkina Faso, qui doit céder le pouvoir à des autorités démocratiquement élues à l’issue de l’élection présidentielle du 11 octobre, a appelé samedi les candidats pro-Compaoré exclus de la course par le Conseil constitutionnel à faire preuve de « fair-play ».
Les candidats à pouvoir concourir à la présidentielle burkinabè seront finalement quatorze. Sur les seize présélectionnés, le Conseil constitutionnel a en effet écarté jeudi les dossiers de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et Yacouba Ouedraogo, ancien ministre des Sports.
Sans surprise, le président du MPP a été investi ce week-end candidat du parti pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. Le duel avec Zéphirin Diabré est lancé.
La présidence française (notamment les conseillers chargés de l’Afrique) est convaincue que le chef de l’État burkinabè élu à l’issue du scrutin du mois d’octobre ne saurait être que Roch Marc Christian Kaboré. Une assurance « théorique » qui se heurte, comme souvent, à la réalité du terrain.
Militaires ou civils, sous l’objectif des caméras ou en coulisses, ils ont joué un rôle déterminant pendant la chute de Blaise Compaoré. Gilbert Diendéré, lieutenant-colonel Zida, Smockey, Salif Diallo… Voici les acteurs clés de la révolution burkinabè.
Au Burkina, les militaires s’orientent vers une remise du pouvoir aux civils. C’est aussi ce que réclame Roch Marc Christian Kaboré, un des leaders de l’opposition. Interview.
Les opposants à une révision constitutionnelle qui permettrait le maintien au pouvoir du président burkinabè Blaise Compaoré se sont massivement mobilisés mardi à Ouagadougou. L’opposition a revendiqué la présence d’un million de manifestants.
Pour le moment, ils font tous front commun face à une éventuelle candidature de Blaise Compaoré en 2015. Mais tous ont aussi des ambitions personnelles en cas d’alternance. De Zéphirin Diabré à Roch Marc Christian Kaboré en passant par Benewende Sankara, revue d’équipe de ces opposants qui se verraient bien au pouvoir l’année prochaine.
Plus nombreux et soudés face au projet de référendum visant à réformer la Constitution, les opposants au président burkinabè, Blaise Compaoré, maintiendront-ils longtemps leur cohésion ?
Pour le Premier ministre burkinabè, Beyon Luc Adolphe Tiao, la révision constitutionnelle qui permettrait au président Compaoré de briguer un nouveau mandat doit faire l’objet d’un débat national.
La possible modification de l’article 37 de la Constitution, qui limite actuellement à deux le nombre de mandats présidentiels, bouleverse la vie politique burkinabè. Et ce ne serait pas la première fois que les partisans de Blaise Compaoré auraient recours au tripatouillage de la loi fondamentale.
Le Mouvement du peuple pour le progrès a vu le jour samedi au Burkina. Présidé par Roch Marc Christian Kaboré, il rassemble, entre autres, les démissionnaires du CDP au pouvoir.
Dans une lettre ouverte au secrétaire exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), datée du 4 janvier, plusieurs cadres historiques du parti du président Blaise Compaoré ont annoncé leur démission. Suivis par de nombreux militants, ils pourraient prochainement créer un nouveau parti d’opposition.
Le parti du président burkinabè Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), tient ses assises au début de mars. Son actuel président, Roch Marc Christian Kaboré ne se représentera pas.