Frappé, le 8 septembre, par un puissant tremblement de terre qui a fait 3 000 morts et des milliers de blessés, le royaume a déployé, dès les premières heures, d’importants moyens. Voici les piliers de la gestion de la crise.
En perte de vitesse depuis quelques années, l’ancien chef du gouvernement tente de reconquérir la base traditionnelle de l’électorat islamiste en liant le tremblement de terre à la corruption des mœurs… et à des péchés politiques collectifs.
Le projet de loi marocain relatif à l’échange automatique de renseignements financiers entre le royaume et l’OCDE inquiète certains MRE. À juste titre ? Tout dépend de leur situation.
Au lendemain des attentats de 2003, alors que le rouleau compresseur sécuritaire se met en branle, visant en priorité les milieux “salafistes”, le roi Mohammed VI opte pour une approche politique afin de reprendre la main dans le champ religieux.
Les récentes déclarations du président de la deuxième Chambre marocaine, présentant les enclaves espagnoles comme des territoires « colonisés » n’ont pas manqué de faire réagir des deux côtés de la Méditerranée.
Le chef du gouvernement et secrétaire général du RNI fait l’objet d’une contestation qui dure depuis une dizaine de jours. En cause : l’inflation et des accusations de conflits d’intérêts. Une crise exacerbée par une communication maladroite.
Après Nizar Baraka (Istiqlal) et Aziz Akhannouch (RNI), JA donne la parole au chef du gouvernement et patron du PJD, à la veille des élections générales du 8 septembre.
Auteur d’un essai sur les défis auxquels le royaume est confronté, Mohamed Alami Berrada aborde la nécessité de donner une place à la société civile dans la sphère politique.
Démissions, menaces, linge sale lavé en public… le parti islamiste traverse une grave crise. Implosion ou défaite aux prochaines élections, que risque-t-il vraiment ?
Au royaume, une affaire de « revenge porn » a relancé le débat sur l’article 490, qui criminalise les relations sexuelles hors-mariage. À quelques mois des élections législatives, le collectif Moroccan Outlaws a décidé d’interpeler les partis politiques sur son éventuelle abrogation.
En 2011, le parti de la Lampe prônait le changement. Après deux législatures, soit une décennie au pouvoir, les « islamistes » se sont surtout beaucoup policés. Un pragmatisme à toute épreuve, qui pourrait bien leur coûter des voix.
La reprise des relations entre le royaume et l’État hébreu met le chef du gouvernement dans une situation délicate, où il est tiraillé entre les attentes de sa base électorale (PJD) et le respect des consignes royales.
Accusé par Amnesty International d’avoir piraté le smartphone du journaliste Omar Radi, le Maroc dénonce une campagne de diffamation infondée. Jeune Afrique a eu accès aux explications de la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI).
Empêtrés dans un scandale de fraude aux cotisations sociales, deux ministres influents du Parti justice et développement sont sur la sellette. Et la crédibilité de la formation islamiste, dont est issu le chef du gouvernement, est en jeu.
Ministre d’État en charge des droits de l’Homme, le numéro 2 du gouvernement El Othmani est soupçonné de ne pas avoir déclaré sa collaboratrice à la sécurité sociale. Des voix s’élèvent déjà pour réclamer sa démission.
Aziz Akhannouch, Moulay Hafid Elalamy, El Othmani… Confinés à un an des élections, les hommes politiques marocains n’ont eu d’autre choix que d’investir les réseaux sociaux. À leurs côtés, leurs conseillers en communication digitale ont joué un rôle stratégique. Zoom sur ces spin doctors 2.0.
Ce jeudi 11 juin entre en vigueur le plan d’allègement du confinement au Maroc. Des mesures qui divisent le royaume en deux zones, et suscitent colère et indignation chez les citoyens. Round-up.
Devant la perspective d’un report des élections de 2021, plusieurs voix appellent à la formation d’un gouvernement d’union nationale, qui ferait la part belle aux technocrates. Une idée qui commence à faire son chemin au sein de la sphère politique marocaine, malgré des réticences de certains partis.
La pandémie de Covid-19 a été l’occasion pour la classe politique marocaine d’utiliser à fond les réseaux sociaux dans sa communication. Facebook, Instagram, Twitter… sont désormais la nouvelle arène des zaïms des partis.
Empêtré dans le scandale du projet de loi 22-20 sur les réseaux sociaux, le ministre de la Justice socialiste se fait très discret depuis quelques semaines. Soutenu tant bien que mal par son Chef de parti, Mohamed Ben Abdelkader parviendra-t-il à se relever ?
Jugé « liberticide» et « taillé sur mesure au profit de certains lobbys économiques », le projet de loi sur l’utilisation des réseaux sociaux a provoqué une véritable levée de boucliers au Maroc. Surnommé « loi du masque-muselière », il est d’ores et déjà suspendu.
Le leadership pris par le ministre des Finances sur la gestion économique de la crise liée au Covid-19 excède les militants du PJD, qui estiment que leur secrétaire général, Saâdeddine El Othmani, est de plus en plus isolé.
Même à la retraite, l’ancien Chef de gouvernement Abdelilah Benkirane continue de tirer sur tout ce qui bouge. Mais sa cible préférée reste son successeur, Saâdeddine El Othmani.
Pendant que le chef du gouvernement Saadeddine El Othmani s’évertue à chanter les louanges des réformes entreprises par son gouvernement, le président de la Cour des comptes Driss Jettou n’a de cesse de souligner ses failles. Décryptage d’un duel entre deux très hauts commis de l’État marocain.
Le chef du gouvernement marocain se rendra accompagné d’une importante délégation à Paris mi-décembre, à l’occasion de la Rencontre annuelle de haut niveau France-Maroc.