Décidée à la hâte, l’interview accordée par le chef du gouvernement marocain aux télévisions publiques ce samedi 1er juillet n’a visiblement pas convaincu le grand public.
Pourquoi Mohammed VI n’a-t-il pas reçu Youssef Chahed, le Premier ministre tunisien, à l’occasion de la visite de ce dernier à Rabat, où il a coprésidé avec son homologue Saadeddine El Othmani la 19e session de la Haute Commission mixte maroco-tunisienne, les 18 et 19 juin ?
Le chef du gouvernement marocain Saadeddine El Othmani a exprimé « son regret et sa tristesse » après les violences qui ont éclaté lundi 26 et mardi 27 juin à Al Hoceïma et Imzouren dans le nord du Maroc.
La marche nationale de solidarité avec le Hirak du Rif (15 000 à 20 000 manifestants le 11 juin à Rabat) a donné lieu à plusieurs tentatives opportunistes de récupération, facilitées par le côté acéphale du mouvement de protestation et par l’incapacité des grands partis politiques à jouer leur rôle de médiateurs.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed et son homologue marocain Saadeddine El Othmani ont signé une dizaine d’accords et se sont engagés à doubler leurs échanges commerciaux. La Libye, l’Union du Maghreb arabe et la crise dans le Golfe figuraient également au menu.
Des dirigeants qui lavent leur linge sale sur les réseaux sociaux, des manœuvres pour préparer le prochain congrès, des instances qui tournent au ralenti… Le Parti de la justice et du développement semble plus divisé que jamais. Risque-t-il pour autant d’imploser ?
Un ministre de l’Emploi ancien patron de syndicat. C’est du jamais-vu au Maroc. Mohamed Yatim, l’un des ténors du Parti de la justice et du développement (PJD), a occupé pendant dix ans le poste de secrétaire général de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM).
Plusieurs des leaders qui ont scellé l’alliance gouvernementale sont berbères. Une configuration qui reflète une certaine évolution de la composition sociologique de la classe politique.
Saadeddine El Othmani a fait des appels du pied aux principaux syndicats du pays, lesquels, encore traumatisés par la méthode Benkirane, apprécient. Cette embellie semble pourtant bien fragile.
Cinq des six leaders qui ont scellé l’alliance gouvernementale sont berbères. Une configuration qui reflète une certaine évolution de la composition sociologique de la classe politique. Retour sur le long processus d’intégration de l’une des composantes majeures du royaume.
Alors qu’il devait être adopté avant le début de l’année, le budget 2017 vient à peine d’être soumis au parlement. Jeune Afrique vous en présente les grandes lignes.
Les budgets de pas moins d’une vingtaine de structures publiques ont été passés au crible par les magistrats de la Cour des comptes dans leur rapport annuel pour 2015. Zoom sur les trois points les plus saillants du rapport.
Après une semaine de débats, le Parlement marocain doit voter ce mercredi le programme du gouvernement de Saadeddine El Othmani. Tirant les leçons des concessions qu’il a dû faire dans les négociations gouvernementales, le PJD s’oriente vers un soutien mitigé.
Dans sa déclaration de politique générale, le nouveau chef du gouvernement a fixé des objectifs chiffrés tant sur les plans économique que social. Sans surprise, c’est un programme dans la continuité de celui de ses prédécesseurs.
Le chef du gouvernement marocain réunit ce mercredi les 38 membres de son équipe pour finaliser sa déclaration de politique générale. Il est attendu l’après-midi même au Parlement pour le vote d’investiture.
Parmi la trentaine de membres que compte le nouveau gouvernement, 11 vont devoir abandonner leur poste de député pour « incompatibilité ». À commencer par leur chef, Saadeddine El Othmani.
L’ancien chef de gouvernement était en « incompatibilité » avec sa fonction parlementaire. Maintenant qu’il n’est plus député, il va pouvoir se consacrer à une autre mission : resserrer les rangs de son parti après la douche froide du gouvernement.
Fin d’un long suspense. Après 180 jours de blocage, le roi du Maroc Mohammed VI a nommé l’équipe qui assistera Saadeddine El Othmani. Un casting révélateur du rapport des forces au sein d’une coalition hétéroclite.
Sur instruction royale, Abdelouafi Laftit a tenu une grand réunion lundi dans cette ville du Rif, agitée depuis plusieurs mois par des manifestations parfois violentes. Objectif : accélérer le plan de développement de la région.
Consternations, incompréhensions… La jeunesse du parti a convoqué une réunion extraordinaire ce samedi 8 avril, avec comme invité phare, Abdelilah Benkirane. C’est le moment de rendre les comptes.
La composition du nouveau gouvernement marocain nommé ce mercredi n’a pas de quoi surprendre. Mais à le regarder de plus près, il permet de comprendre bien des choses sur les relations entre le Palais et le monde politique. Six, très exactement.
Après six mois d’attente, le roi du Maroc a nommé ce mercredi un gouvernement formé de 38 ministres et secrétaires d’État, sous la direction de Saadeddine El Othmani. Qui sont-ils ?
Après être parvenu à constituer une majorité avec cinq autres partis politiques, Saadeddine El Othmani a passé la semaine à discuter avec les autres dirigeants politiques de la structure de son futur gouvernement, qu’il veut originale.
« Le problème était Abdelilah Benkirane, pas le PJD. » La confidence vient d’un dirigeant du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui laisse entendre que son parti est prêt à revoir ses revendications à la baisse.
Mohammed VI a tranché. C’est finalement le plus modéré des cadres historiques du PJD qui remplace Abdelilah Benkirane à la tête du gouvernement. Portrait d’un islamiste qui a su concilier pensée moderniste et référentiel religieux.
Le nouveau chef de gouvernement désigné, Saadeddine El Othmani, entamera ce mardi 21 mars de nouvelles consultations avec les partis politiques représentés au Parlement en vue de former sa majorité.
Numéro 2 du Parti de la Lampe, respecté par tous, El Othmani a été choisi pour succéder à Abdelilah Benkirane et devenir le nouveau chef de gouvernement. Mais, qui est-il vraiment ? La réponse en cinq points.
À la suite de l’éviction d’Abdelilah Benkirane, le roi Mohammed VI a chargé Saadeddine El Othmani, numéro 2 du parti, de prendre le relais pour la formation d’un nouveau gouvernement.