Said Djinnit est un diplomate algérien. Né le 7 juin 1954, il est l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs depuis le 17 juillet 2014. Il a à plusieurs reprises été acteur dans les processus de paix de nombreux conflits, comme ceux des Comores, de Sierra Leone, du Soudan ou encore de Côte d’Ivoire. Il a renoncé le 11 juin 2015 à son rôle de médiateur dans la crise que traverse le Burundi.
Dans un ouvrage paru récemment, le diplomate algérien, qui joua les facilitateurs dans le dialogue inter-guinéen en 2013, revient sur la crise politique qui précéda, cette année-là, les élections législatives. Et sur les difficultés qu’il eut à convaincre le chef de l’État de lâcher du lest.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, le diplomate algérien jette un regard sans complaisance sur les transitions militaires de la région.
Soupçonné de partialité, montré du doigt par l’opposition, l’envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs a choisi de renoncer à son rôle de facilitateur dans la crise au Burundi. Il s’en explique dans les colonnes de Jeune Afrique.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, sera absent du 25e sommet des chefs d’État de l’Union africaine, les 14 et 15 juin à Johannesburg, qui devrait être largement consacré à la crise politique dans son pays.
« Il n’y a plus de manifestations » au Burundi, a assuré jeudi le gouvernement. Qui accuse les journalistes d’être à l’origine des troubles que connaît le pays.
Le diplomate algérien Said Djinnit a annoncé mercredi avoir renoncé à son rôle de facilitateur dans la crise au Burundi. Une décision qui intervient après la récusation de sa médiation par la société civile et l’opposition burundaises. Explications.
Si les législatives guinéennes ont bien eu lieu, c’est aussi grâce à lui, Saïd Djinnit. Le chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest revient sur le dialogue politique qu’il a accompagné et se dit confiant en l’avenir.
L’opposition guinéenne a réitéré, lundi, sa demande d' »annulation pure et simple » des élections législatives du 28 septembre. Elle dénonce des « fraudes massives » et appelle ses partisans à rester « en alerte » dans la perspective d’éventuelles manifestations.
La communauté internationale tente d’éviter une explosion de violence en Guinée où l’opposition crie à la « fraude » et réclame l’annulation des législatives du 28 septembre, dont le pouvoir revendique la victoire sans attendre les résultats.
Un report de quatre jours des élections législatives en Guinée, du 24 au 28 septembre, a permis samedi de lever in extremis un blocage qui persistait entre la majorité et l’opposition sur l’organisation du scrutin.
Il aura fallu presque trois ans avant que le mirage devienne réalité. Trois ans de tensions et de bras de fer politique… Pour que tout soit prêt pour l’élection du 24 septembre en Guinée, le pouvoir et l’opposition ont mis de l’eau dans leur vin. Et c’est tout un pays qui retient son souffle.
Les manifestations de l’opposition à Conakry sont de plus en plus violentes. Alors que la programmation des législatives au 30 juin a de nouveau exacerbé les tensions politiques en Guinée, le chef de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, s’explique sur les raisons du blocage.
L’opposition guinéenne descend à nouveau régulièrement dans les rues de Conakry depuis le 18 avril. En cause ? La décision du chef de l’État, Alpha Condé, d’organiser des législatives le 30 juin.
Romano Prodi, envoyé spécial pour le Sahel auprès du secrétaire de l’ONU Ban Ki-moon, a entamé lundi 17 décembre une visite de trois jours en Afrique de l’Ouest. Après le Sénégal, l’ex-président du Conseil italien doit se rendre à Abidjan mardi et à Niamey mercredi, en compagnie du représentant du secrétaire général de l’ONU pour Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit.
Agressé à l’intérieur même du palais de Koulouba le 21 mai, Dioncounda Traoré s’est envolé pour Paris 48 heures plus tard. Retour sur ces journées chaotiques qui ont stupéfié les Maliens et la communauté internationale.
Le 3 décembre, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel guinéen remporté par Alpha Condé, Ibrahima Fall et Saïd Djinnit se sont rendus au domicile de Cellou Dalein Diallo pour le féliciter.
À Conakry, le dirigeant par intérim de la Guinée a réaffirmé l’intangibilité de la date de la présidentielle. Et défend à quiconque, surtout parmi ses proches, de le détourner de sa mission.
Ancien représentant de l’Algérie auprès de l’ONU, il succède à son compatriote Saïd Djinnit au poste de commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine.