À la mort de Salif Diallo, le choix s’est naturellement porté sur Alassane Bala Sakandé pour diriger l’Assemblée. En poste depuis six mois, ce proche de Kaboré tente d’affirmer son style et son indépendance.
Les dessinateurs burkinabè caricaturent Ouagadougou pendant dix jours, sous l’égide de l’association « Cartooning for peace » et du festival « Ciné droit libre »…
De son vivant, Salif Diallo était aussi utile qu’encombrant. Trois mois après la disparition de cet homme qui l’avait aidé à se hisser au sommet de l’État, le président tente de combler le vide qu’il a laissé. Et veut en profiter pour réaffirmer son autorité.
Il était le seul candidat en lice et a donc, logiquement, été élu ce vendredi. Alassane Bala Sakandé, proche du président Roch Marc Christian Kaboré, succède à Salif Diallo, dont la mort le 19 août dernier avait provoqué une vague d’émotion dans le pays.
Le chef de l’État Rock Kaboré a décrété mardi un deuil national de trois jours après le décès de Salif Diallo. La dépouille de l’ancien président de l’Assemblée nationale burkinabè est attendue ce mercredi à Ouagadougou.
La dépouille mortelle de Salif Diallo doit être rapatriée mercredi à Ouagadougou. La disparition de cette figure de proue du pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, et président de l’Assemblée nationale burkinabè, augure d’une recomposition de l’échiquier politique. Décryptage.
« Militant passionné », « homme de conviction, « politicien pragmatique »… Les Burkinabè ont rendu hier un dernier hommage à Salif Diallo, le président de l’Assemblée nationale décédé samedi à Paris.
Le président de l’Assemblée nationale du Burkina, Salif Diallo, 60 ans, a été élu dimanche à la tête du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti du chef de l’État Roch Marc Christian Kaboré.