Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Rebaptisée « Coupe du roi Salman », la Coupe arabe des clubs champions, dont la 30e édition a débuté en mars, est contrôlée et financée pour une très large part par l’Arabie saoudite, qui a fait du sport l’un des outils majeurs de sa diplomatie.
Le roi Salman a nommé par décret son fils Premier ministre, lui conférant de facto l’immunité garantie aux chefs d’État et de gouvernement lors de leurs déplacements à l’étranger, ce qui dans son cas n’est pas anodin.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (5/5). Grand fan des réseaux sociaux, le prince saoudien Mohammed Ben Salman s’est appuyé sur Twitter pour se construire une popularité et contrer ses détracteurs. Récit d’une manipulation habilement orchestrée.
Maître du contre-terrorisme en Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef est nommé prince héritier en 2015. Son jeune cousin, MBS, met alors au point une stratégie pour lui ravir le titre et l’écarter de la succession au trône. Récit d’une chute annoncée.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (2/5). Mohammed Ben Salman a très tôt compris que, pour peser politiquement dans le royaume saoudien, il fallait beaucoup d’argent. Il a réagi, en se lançant dans les affaires. Selon sa méthode : audacieuse et rugueuse.
En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des États-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.
Face à la croissance de la vente en ligne, les magasins du royaume pourraient être autorisés à ouvrir sans interruption. Y compris durant les heures de prière.
Négocier avec le gouvernement de Tripoli ? Le maréchal Haftar n’y a jamais sérieusement songé. Fort du soutien de l’Arabie saoudite, des Émirats, de l’Égypte, de la France et de la Russie, il a finalement décidé de prendre d’assaut la capitale.
Le rideau est tombé sur le 30e congrès de la Ligue des États arabes, organisé les 30 et 31 mars à Tunis. Un événement qui ne marquera pas les esprits, faute de décisions fortes.
La situation sécuritaire en Libye a été le principal sujet lors de la rencontre ce mercredi entre le roi saoudien et le chef de l’Armée nationale libyenne, indique une dépêche de l’agence de presse officielle saoudienne.
C’est la nouvelle de l’année et elle préoccupe déjà les grandes puissances. Les médias ne s’en sont pas encore saisis, mais cela ne saurait tarder : l’Arabie saoudite a décidé de consacrer ses immenses moyens financiers à devenir une puissance nucléaire militaire d’ici à dix ans.
Le sommet réunissant les représentants des États du Conseil de coopération du Golfe (CCG), organisé dimanche 9 décembre à Riyad, a connu la présence du Qatar mais n’a rien réglé de la crise politique en cours dans la zone.
La signature de l’accord de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée à Djeddah atteste l’influence croissante de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans la zone.
L’annonce de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, prévue le 27 novembre à Tunis, a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
Les révélations, rumeurs et « fake news » se succèdent dans « l’affaire Khashoggi », du nom de ce journaliste saoudien porté disparu depuis le 4 octobre après avoir franchi le seuil du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Drame humanitaire, bavures à répétition, objectifs flous, divergences entre alliés… Le bourbier yéménite commence à faire pâlir l’étoile du prince héritier Mohamed Ibn Salman, dont la plupart des choix se sont pour l’instant révélés hasardeux, sinon désastreux.
Le puissant héritier de la dynastie des Al Saoud est à Paris pour trois jours. Depuis quelques mois, il cherche à séduire, dans un contexte de crise régionale.
Réduction drastique des subsides de l’État, inflation, chômage, répression, démographie galopante… Tous les facteurs de l’explosion de 2011 sont encore là. Et vont s’aggravant.
L’économiste libanais, auteur de « Monde arabe : les racines du mal » (« L’Orient des livres », Actes Sud, 2017), Bachir el-Khoury livre son analyse sur les printemps arabes et l’évolution des pays concernés depuis 2011.
Voisins, jeunes et wahhabites l’un et l’autre, ils auraient pu être complices. Mais, depuis neuf mois, le prince héritier saoudien, Mohamed Ibn Salman veut faire rendre gorge à l’émir du Qatar, Tamim Ibn Hamad Al Thani, coupable de ne pas se soumettre à ses diktats.
De Rabat à Tunis, les autorités s’efforcent de se tenir à égale distance de Doha et de Riyad, même si ces derniers ont marqué des points chez les uns ou chez les autres. Revue de détail.
Le Qatar est le seul autre État wahhabite similaire à l’Arabie Saoudite. Cependant, le premier a suivi une voie moins conservatrice que le second qui entend bien réformer la place du religieux dans la société.
Mohamed Ibn Zayed (MBZ), régent des Émirats arabes unis, fait figure de maître à penser du prince saoudien Mohamed Ibn Salman, dont il influence les décisions.
La montée en puissance de Mohamed Ibn Salman s’accompagne d’une volonté proclamée de rénover la pratique religieuse. Coup de communication ou réforme réelle ?
Un livre récent mettant en cause son comportement immature et extravagant, certains en viennent à songer à une éventuelle destitution du président américain, Donald Trump. Il ne serait pas le premier responsable politique américain à souffrir de déséquilibre mental…
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
L’année 2017 tire à sa fin et, si j’en crois les messages qui me parviennent, nous nous posons presque tous la même question : quelles sont les évolutions qui nous ont le plus étonnés au cours de l’année qui s’achève ?
Contrairement aux affirmations de l’ambassadeur saoudien à Alger, le Premier ministre algérien s’est contenté de dire que la banderole anti-saoudienne n’engageait en rien son gouvernement et son pays. Le mot « excuse » n’a pas été prononcé.
Tous les trois sont des hommes neufs : ils se sont hissés au pouvoir suprême dans leurs pays respectifs il y a moins d’un an. Depuis, les médias du monde entier accordent à leurs moindres faits et gestes une attention toute particulière. Pas un jour ne passe sans que se révèle quelque chose de nouveau et d’intéressant sur eux.