Né en 1951 à Bahr el-Ghazal, Salva Kiir est le président de la République du Soudan du Sud depuis 2011. Militaire de carrière, il est l’un des chefs de la rebellion sudiste durant la Seconde Guerre civile soudanaise. Il lutte pour l’émancipation du Sud-Soudan et prend la tête de la Sudan People’s Liberation Army (SPLA). Après la déclaration d’indépendance en janvier 2011, il devient chef du nouvel État du Soudan du Sud.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Les initiatives diplomatiques se multiplient autour de la crise soudanaise. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi espère en prendre le leadership.
Les « pré-discussions » organisées en Arabie saoudite n’ont débouché sur « aucun progrès majeur », alors que les forces des généraux Burhane et Daglo continuent de s’affronter à Khartoum.
Proposé sur initiative de l’Igad, ce cessez-le-feu doit permettre aux généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », de « nommer des représentants et proposer une date pour le début des négociations », a plaidé le président sud-soudanais, Salva Kiir.
L’Union africaine, Djibouti, le Kenya et le Soudan du Sud sont en première ligne pour organiser une médiation dans le conflit qui oppose Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdan Dagalo au Soudan. Coulisses.
Le chef de l’Église catholique a appelé les Congolais à « être des acteurs » de l’avenir de leur pays. Il se rend ce 3 février à Djouba, où il rencontrera notamment le président Salva Kiir.
Le pape François est arrivé à Kinshasa le 31 janvier pour un séjour de trois jours, avant de se rendre à Djouba, capitale du Soudan du Sud. Deux visites en forme d’exercices d’équilibriste pour le souverain pontife.
Près d’un mois après la diffusion de cette vidéo sur les réseaux sociaux où elle a été largement partagée, six journalistes sud-soudanais ont été arrêtés.
Pour ses crimes économiques en Afrique, le géant des mines et du négoce vient d’être condamné à l’amende la plus lourde jamais infligée par la justice britannique. Les ennuis judiciaires du groupe suisse ne font que commencer.
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Au moment où la tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame atteint son paroxysme, les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la RDC. Leur réunion a été houleuse.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Les rebelles sud-soudanais ont rejeté dimanche la proposition du président Salva Kiir de revenir à un système fédéral de dix États qui avait suscité l’espoir d’ouvrir la voie à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Le chef rebelle Riek Machar est arrivé mercredi 31 octobre à Juba, après plus de deux ans d’absence, pour participer à une cérémonie célébrant la signature d’un nouvel accord de paix au Soudan du Sud.
Le nouvel accord de paix signé mercredi 12 septembre par le président Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar est accueilli avec un mélange de prudence et de scepticisme, aussi bien dans le pays qu’au sein de la communauté internationale.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et son opposant le chef rebelle Riek Machar signeront officiellement l’accord de paix lors d’un sommet en Ethiopie le 12 septembre, a affirmé samedi le médiateur soudanais.
Quelques jours après la signature d’un accord sur le partage du pouvoir, le président sud-soudanais Salva Kiir a publié un décret par lequel il amnistie des rebelles, dont l’ex-vice président Riek Machar, a rapporté jeudi la radio d’État.
Le gouvernement de Juba et les rebelles du Soudan du Sud ont signé dimanche à Khartoum un accord final sur le partage du pouvoir, le président Salva Kiir appelant à l’unité dans un pays ravagé par une guerre civile meurtrière.
Rebelles et officiels ont signé mercredi à Khartoum un accord « préliminaire » sur le partage du pouvoir qui pourrait permettre le retour du dirigeant rebelle Riek Machar au poste de premier vice-président.
Le président d’un côté, Salva Kiir, le rebelle de l’autre, Riek Machar, son ancien vice-président : chacun est convaincu que le temps joue en sa faveur. Et ne veut rien lâcher.
Le président sud-soudanais Salva Kiir, en visite à Khartoum, a accusé jeudi le Soudan d’être une « source d’armes » utilisées dans la guerre civile qui déchire son pays depuis quatre ans et fait des dizaines de milliers de morts.
Alors que Riek Machar, le principal opposant au président Salva Kiir dans le conflit sud-soudanais, se trouve toujours en résidence surveillée en Afrique du Sud, de nombreuses personnes s’activent pour obtenir sa remise en liberté.
Sceptique sur le fait de qualifier la situation sud-soudanaise de « génocidaire », l’historien français n’est est pas moins inquiet et appelle à une rencontre engageant Salva Kiir et son principal opposant Riek Machar.
Le rapport d’Amnesty International rendu public ce lundi 24 juillet 2017 est sans appel : à mesure que dure le conflit au Soudan du Sud, le nombre de femmes, d’enfants et aussi d’hommes violés augmente chaque année. Amnesty International appelle le gouvernement sud-soudanais et les belligérants à mettre fin à ces sévices et à ce que justice soit rendue.
Les troupes gouvernementales sud-soudanaises avancent vers Pagak. Cette ville située dans le nord-est du pays est le quartier général des rebelles depuis le début de la guerre civile en décembre 2013. Au moins 5 000 civils ont pris la fuite vers l’Éthiopie voisine.
En février dernier, l’influent général Thomas Cirillo avait démissionné, accusant le président sud-soudanais Salva Kiir de « nettoyage ethnique » au profit des Dinkas, dont ce dernier est issu. Ce mardi 8 mai, Cirillo a annoncé être à la tête d’un mouvement armé destiné à renverser le chef de l’État sud-soudanais.
La Commission de l’ONU sur les droits de l’homme au Soudan du Sud a réclamé lundi une enquête internationale indépendante sur les crimes commis dans ce pays ravagé par la guerre civile, réitérant sa mise en garde contre un probable nettoyage ethnique.
Le président Salva Kiir a promis mardi « un accès sans restriction » aux humanitaires, dont les efforts pour venir en aide aux populations touchées par la famine sont entravés par plus de trois ans de guerre civile. Le lendemain, le pape François a fait part de son « inquiétude particulière ».
Un rapport confidentiel de l’ONU, consulté par l’AFP mardi, avertit que la guerre au Soudan du Sud a atteint des « proportions catastrophiques pour les civils » et que l’emprise des milices risque de devenir incontrôlable et d’alimenter les combats pour de nombreuses années.