Né en 1951 à Bahr el-Ghazal, Salva Kiir est le président de la République du Soudan du Sud depuis 2011. Militaire de carrière, il est l’un des chefs de la rebellion sudiste durant la Seconde Guerre civile soudanaise. Il lutte pour l’émancipation du Sud-Soudan et prend la tête de la Sudan People’s Liberation Army (SPLA). Après la déclaration d’indépendance en janvier 2011, il devient chef du nouvel État du Soudan du Sud.
Le Soudan du Sud fait face à un exode massif. Plus de 52 000 personnes ont fui le pays durant le seul mois de janvier, la plupart vers l’Ouganda, pour échapper aux incessants combats qui minent le plus jeune pays du monde et font planer un risque de génocide, a annoncé l’ONU mardi.
Au lendemain de l’adhésion du Maroc au sein de l’Union africaine, Mohammed VI poursuit sa tournée africaine. Il se rend ce jeudi soir au Gabon après une visite au Soudan du Sud, où il a pu obtenir un important soutien politique sur la question du Sahara occidental.
L’afflux de réfugiés sud-soudanais dans les camps ougandais ne tarit pas, alimentant l’inquiétude des ONG et des institutions. Ces dernières ont cependant accueilli avec soulagement l’annonce, vendredi 11 novembre, d’une aide supplémentaire de 78 millions d’euros par le commissaire européen en charge de l’humanitaire, Christos Stylianides. Reportage.
L’expulsion par Nairobi de James Gatdet Dak, un représentant de Riek Machar, vers le Soudan du Sud, suscite l’inquiétude de l’opposition sud-soudanaise à un moment où plusieurs pays de la région semblent prendre leurs distances avec l’ex-chef rebelle et ancien vice-président sud-soudanais en exil.
Le Soudan du Sud n’en finit pas de s’enfoncer dans la violence. 56 rebelles ont été tués dans des combats les ayant opposés ce week-end à des troupes gouvernementales près de Malakal, dans le nord-est du Soudan du Sud, a annoncé lundi un porte-parole de l’armée.
Le gouvernement sud-soudanais a ordonné la fermeture du principal journal en langue anglaise du pays, qui avait consacré sa première page à un rapport américain accusant l’élite politique et militaire de s’être enrichie en profitant de la guerre civile.
Plusieurs membres de la société civile sud-soudanaise qui avaient rencontré au début du mois à Djouba les représentants du Conseil de sécurité de l’ONU ont fui le pays, craignant les représailles du gouvernement après la disparition de l’un d’eux, ont affirmé vendredi à l’AFP certains militants.
Le gouvernement du Soudan du Sud a donné son accord dimanche au déploiement de Casques bleus supplémentaires dans le pays, mais veut discuter des modalités de l’arrivée de cette nouvelle force.
L’ex-rebelle et ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, en fuite depuis quelques semaines, est arrivé à Khartoum pour « des soins médicaux », a annoncé ce mardi 22 août le gouvernement soudanais dans un communiqué.
Le secrétaire d’État américain John Kerry a insisté ce lundi 22 août à Nairobi sur la nécessité de déployer une « force de protection » onusienne, composée de troupes africaines, dans la capitale du Soudan du Sud, Djouba, théâtre de violents combats en juillet.
Riek Machar, qui a quitté le pays à la suite des violences de début juillet à Djouba, devrait rejoindre l’Éthiopie « au plus vite », selon l’un des responsables du SPLM-IO, son parti. En attendant, l’ex-rebelle et ancien vice-président sud-soudanais se trouve actuellement en RD Congo.
Au siège de l’ONU à New York, un projet de résolution autorisant le déploiement d’une force de protection sous commandement de la Minuss, à Djouba et dans ses environs, sera discuté cette semaine.
Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, dresse un lourd bilan des exactions commises par les soldats de l’armée gouvernementale sud-soudanaise à Djouba, et appelle le Conseil de Sécurité à prendre des mesures d’urgence.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a congédié cinq ministres liés à son rival Riek Machar, selon un décret présidentiel publié mardi soir. Une décision susceptible d’exacerber les tensions qui minent l’application de l’accord de paix signé en août 2015.
L’opposant sud-soudanais Lam Akol vient de démissionner de ses fonctions de ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire au sein du gouvernement d’union nationale, considérant l’accord de paix impossible à appliquer à Djouba.
Les Nations unies ont recensé au moins 120 cas de viols depuis la reprise des violences et enquêtent sur des accusations selon lesquelles des Casques bleus n’ont rien fait pour les empêcher.
La nomination de Taban Deng, actuel ministre des Mines dans le gouvernement d’union nationale, ne fait que confirmer les dissensions qui agitent l’ex-rébellion sud-soudanaise.
Les chefs d’État africains réunis au 27e sommet de l’Union africaine (UA) à Kigali se sont prononcés lundi en faveur de l’envoi d’une « force régionale de protection » au Soudan du Sud avec un mandat plus robuste que l’actuelle mission des Nations unies sur place.
Des 4 500 tonnes de nourriture destinée à nourrir durant un mois plus de 220 000 Sud-soudanais en détresse alimentaire, il ne reste plus rien. Pas même le hangar du Programme alimentaire mondial (PAM) de Juba, où elle était stockée.
Présent à Kigali, en marge du 27e sommet de l’Union africaine, pour participer aux discussions sur la situation au Soudan du Sud, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’odeur des corps en décomposition imprègne les couloirs de l’hôpital central de Juba, la capitale du Soudan du Sud, où les victimes des récents combats sont peu à peu enterrées dans des fosses communes.
Les affrontements ont fait « plus de 300 morts depuis le 8 juillet », a indiqué un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, lors d’un point de presse à Genève. L’ONU ne dispose en revanche pas de chiffres sur les blessés.
Les armes étaient visibles mais silencieuses mercredi dans la capitale sud-soudanaise où un cessez-le-feu a été décrété lundi soir, après quatre jours de combats. Les ressortissants étrangers commencent à être évacués. Alors que l’ONU de dit très inquiète d’une possible reprise des combats, le président Salva Kiir a décrété l’amnistie pour les ex-rebelles qui ont pris les armes contre le gouvernement d’union.
Bien que le cessez-le-feu décrété lundi par le président de la République et son rival Riek Machar ait été respecté mardi dans la capitale, après quatre jours de violents combats les tensions persistent entre les deux camps.
Au moins 36 000 personnes ont été déplacées par les combats au Soudan du Sud depuis vendredi, a indiqué l’ONU mardi, après quatre jours d’affrontements meurtriers à Juba entre forces loyalistes et ex-rebelles.
Face à la flambée de violence qui touche la capitale, le président de la République a demandé à ses troupes de cesser le combat. Son rival Riek Machar en a fait de même. De son côté, le secrétaire général de l’ONU réclame un embargo sur les armes ainsi que des sanctions.
Les affrontements entre les forces loyales et les ex-rebelles se poursuivent ce lundi matin à Juba. Alors que les violences ont fait au moins 270 morts, l’ONU réclame l’aide des pays de la région.
Cinq ans après son accession à l’indépendance, le plus jeune État du monde est au bord du gouffre. Malgré la signature d’un accord de paix, en août 2015, suivie du retour à Djouba du vice-président, Riek Machar, huit mois plus tard, le climat est explosif.
Cinq soldats de l’armée loyale au président Salva Kiir sont morts jeudi soir lors d’un accrochage avec des troupes de l’ex-rébellion de Riek Machar cantonnées à Juba depuis la signature de l’accord de paix d’août 2015 censé mettre fin à la guerre civile.