Né en 1951 à Bahr el-Ghazal, Salva Kiir est le président de la République du Soudan du Sud depuis 2011. Militaire de carrière, il est l’un des chefs de la rebellion sudiste durant la Seconde Guerre civile soudanaise. Il lutte pour l’émancipation du Sud-Soudan et prend la tête de la Sudan People’s Liberation Army (SPLA). Après la déclaration d’indépendance en janvier 2011, il devient chef du nouvel État du Soudan du Sud.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a formé son gouvernement de transition, partageant le pouvoir avec les ex-rebelles, selon un décret rendu public vendredi.
Le chef de la rébellion sud-soudanaise Riek Machar, qui était attendu lundi dans la capitale Juba, a repoussé son retour à mardi pour des « raisons logistiques », a annoncé l’un de ses porte-paroles.
Des soldats rebelles sud-soudanais sont arrivés lundi à Juba, selon les observateurs internationaux. C’est la première étape de la mise en oeuvre de l’accord de paix signé il y a sept mois entre les belligérants de la guerre civile qui ravage le Soudan du Sud depuis plus de deux ans.
La décision de soldats gouvernementaux sud-soudanais de tuer plus de 60 hommes et enfants en les laissant suffoquer dans un conteneur de marchandises placé en plein soleil, en octobre 2015, s’apparente à un crime de guerre, a estimé vendredi Amnesty International, mettant en lumière l’une des nombreuses atrocités commises par les deux camps.
Plus de six mois après avoir ratifié du bout des lèvres l’accord de paix en août 2015, Salva Kiir a finalement consenti à renommer son ennemi juré Riek Machar au poste de vice-président.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, des experts de l’ONU recommande de sanctionner le président du Soudan du Sud ainsi que le chef des rebelles, tous deux jugés responsables des violences commises pendant la guerre civile qui dure depuis deux ans. Ils proposent également d’imposer un embargo sur les armes sur le pays.
Ils sont désormais plus de 200 000 civils sud-soudanais hébergés dans les sept bases que l’ONU au Soudan du Sud, a annoncé lundi la Mission locale de l’ONU.
La famine menace à nouveau des dizaines de milliers de Sud-Soudanais dans les régions les plus ravagées par la guerre civile, a averti l’ONU jeudi 22 octobre. Parmi elles, 30 000 personnes risquent de mourir de faim.
Le chef de la rébellion sud-soudanaise Riek Machar a accusé dimanche le président Salva Kiir de « multiplier les violations » de l’accord de paix et de chercher à « faire dérailler » le processus de règlement du conflit en faisant passer le nombre d’Etats dans le pays de 10 à 28.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a décidé de multiplier par trois le nombre d’États dans le pays, a annoncé samedi son porte-parole, mettant en danger un des piliers de l’accord de paix signé fin août pour mettre fin à la guerre civile.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé mardi aux dirigeants sud-soudanais rivaux de ne pas trahir ni décevoir l’ONU après que le président Salva Kiir eut promis d’appliquer un accord de paix.
Les menaces et les intimidations contre les journalistes ne cessent pas au Soudan du Sud et ce jeudi la presse locale annonce que Nhial Bol, qui avait lancé le premier quotidien indépendant du Soudan du Sud, renonce à cause des menaces qui pèsent sur lui.
Le chef de la rébellion sud-soudanaise, Riek Machar, a demandé lundi à la médiation est-africaine de l’Igad de faire respecter le cessez-le-feu entré en vigueur dimanche. Il a dénoncé de « graves violations » de la part des troupes loyales au président Salva Kiir.
Riek Machar, le chef rebelle sud-soudanais, a estimé jeudi que les réserves émises la veille par le président Salva Kiir, lorsqu’il a signé l’accord de paix visant à mettre fin à 20 mois de guerre civile au Soudan du Sud, « font douter de sa sincérité ».
Le président Salva Kiir signera mercredi à Juba l’accord qui prévoit de mettre fin à la guerre civile, a annoncé son porte-parole. Contrairement aux rebelles, le président sud-soudanais avait dans un premier temps refusé de signer l’accord le 18 août à Addis-Abeba.
Le journaliste Peter Moi a été assassiné mercredi à Juba, quelques jours après la menace du président Salva Kiir de « tuer » les journalistes « travaillant contre le pays ». En réponse, ses confrères se sont mobilisés ce vendredi.
Peter Moi, reporter sud-soudanais du quotidien indépendant New Nation, a été abattu mercredi soir à Juba par des inconnus, après avoir quitté son travail.
Le gouvernement sud-soudanais a jugé mardi que le projet d’accord de paix présenté lundi à Addis-Abeba par la médiation internationale pour mettre fin à 20 mois de guerre civile s’apparentait à une « capitulation ».
La communauté internationale a imposé une date limite aux protagonistes de la crise au Soudan du Sud pour conclure un accord de paix, sous peine de sanctions. À quelques heures de la fin de l’ultimatum, des pourparlers se poursuivent lundi à Addis-Abeba.
Le gouvernement du Soudan du Sud a suspendu sa participation aux pourparlers de paix visant à mettre un terme à la guerre civile dans le pays, a annoncé vendredi un haut responsable du camp gouvernemental.
« La guerre civile ne connaîtra pas de fin à moins d’une démission du président Salva Kiir », a averti mercredi le chef des rebelles sud-soudanais Riek Machar.
Les enfants du Soudan du Sud, premières victimes de la guerre civile qui déchire depuis dix-huit mois le pays. Lors des dernières violences recensées, près de mille d’entre eux ont été recrutés de force comme enfants-soldats.
Alors que les négociations sur un accord de paix entre les protagonistes du conflit sud-soudanais piétinent depuis quelques semaines, le Parlement a voté mardi la prolongation de trois ans du mandat du président Salva Kiir.
Depuis le début de la guerre civile, l’Unicef estime qu’environ 12 000 enfants ont été enrôlés comme soldats dans le conflit au Soudan du Sud. Ces derniers mois, leur recrutement s’est intensifié.