Né en 1951 à Bahr el-Ghazal, Salva Kiir est le président de la République du Soudan du Sud depuis 2011. Militaire de carrière, il est l’un des chefs de la rebellion sudiste durant la Seconde Guerre civile soudanaise. Il lutte pour l’émancipation du Sud-Soudan et prend la tête de la Sudan People’s Liberation Army (SPLA). Après la déclaration d’indépendance en janvier 2011, il devient chef du nouvel État du Soudan du Sud.
Le Conseil des ministres du Soudan du Sud, un pays déchiré par une sanglante guerre civile, a reporté vendredi les élections de deux ans et prolongé d’autant le mandat du président Salva Kiir.
Entre les deux frères ennemis, Salva Kiir et Riek Machar, en guerre ouverte depuis la fin de 2013, les accords se suivent et se ressemblent, sans jamais être appliqués. En attendant, c’est le peuple sud-soudanais qui paie le prix fort : le conflit a déjà fait plus de 10 000 morts et deux millions de déplacés.
Malgré la violation récurrente des différents accords de cessation des hostilités au Soudan du Sud, le président Salva Kiir et le chef de la rébellion armée Riek Machar ont signé, lundi, un nouvel engagement visant à mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis le 15 décembre 2013.
Les partisans de Salva Kiir et ceux de Riek Machar affirment subir des attaques depuis dimanche malgré l’accord de cessation des hostilités signé vendredi soir à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, dont les troupes respectives s’affrontent depuis mi-décembre au Soudan du Sud ont signé vendredi à Addis Abeba un engagement à « cesser les hostilités » et à de futures élections.
Moins de vingt-heures après l’arrivée à Addis-Abeba du chef rebelle Riek Machar, le président sud-soudanais Salva Kiir a quitté Djouba vendredi pour la capitale éthiopienne où les deux hommes doivent se rencontrer.
Le président sud-soudanais, Salva Kiir, et le chef des rebelles, Riek Machar, devraient discuter en face à face vendredi à Addis-Abeba. Cette rencontre serait la première entre le chef de l’État et son ancien vice-président depuis le début du conflit, le 15 décembre 2013.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a réitéré ses pressions samedi pour arracher un face-à-face entre le président du Soudan du Sud et le chef de la rébellion, les exhortant à sortir la plus jeune nation du monde « des abysses ».
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, a accepté vendredi l’ouverture de négociations directes avec le chef de la rébellion, Riek Machar, sur l’application d’un cessez-le-feu et la formation d’un gouvernement de transition, a annoncé le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, à Juba.
Le président soudanais, Omar el-Béchir, est arrivé lundi matin à Djouba pour s’entretenir avec son homologue sud-soudanais, Salva Kiir, des combats qui sévissent au Soudan du Sud depuis trois semaines.
Au moment où l’armée sud-soudanaise et la rébellion s’affrontent de nouveau, mardi matin, dans la ville de Bor, capitale de l’État de Jonglei, le président Salva Kirr a exclu tout partage de pouvoir avec son rival Riek Machar pour mettre fin au conflit armé.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et l’ex-vice président Riek Machar étaient sous pression samedi pour entamer des pourparlers et arrêter l’escalade de la violence dans leur jeune pays, au bord de la guerre civile depuis près de deux semaines.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a déclaré lundi avoir déjoué une tentative de coup d’État, attribuée à son rival Riek Machar, ancien vice-président. D’intenses combats ont eu lieu dans la nuit et la matinée à Djouba.
Le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé mardi à Juba, capitale du Soudan du Sud. Il s’y entretiendra avec son homologue sud-soudanais Salva Kiir des sujets de discorde persistants entre les deux voisins.
Le président soudanais, Omar el-Béchir, s’est engagé à ne pas fermer ses oléoducs au pétrole sud-soudanais, lors d’une rencontre avec son homologue du Soudan du Sud, Salva Kiir, mardi à Khartoum.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a nommé, le 31 juillet, un nouveau gouvernement, une semaine après avoir limogé la précédente équipe gouvernementale. Le poste de vice-président reste encore vacant.
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a limogé mardi 23 juillet l’ensemble de l’exécutif du pays : les 29 ministres du gouvernement et leurs adjoints, ainsi que le vice-président Riek Machar. Il a également suspendu son rival, Pagan Amum, secrétaire général du parti au pouvoir. Le calme régnait mercedi à Juba, dans l’attente de l’annonce du remaniement gouvernemental.
Les présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, se sont rencontrés samedi à Addis Abeba sous l’égide de l’Union africaine, pour la première fois depuis que les deux chefs d’Etat rivaux ont signé en septembre d’une série d’accords restés lettre morte.
Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir sont attendus vendredi à Addis Abeba pour un sommet visant à relancer des accords au point mort depuis leur signature en septembre, alors que subsistent de graves différends 18 mois après l’indépendance de Juba.
Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir se sont rencontrés, en tête-à-tête, samedi soir dans un hôtel d’Addis Abeba, pour la première fois depuis les combats frontaliers ayant opposé les armées des deux pays entre mars et mai, a constaté une journaliste de l’AFP.
En visite en Chine, le président du Soudan du Sud Salva Kiir a rappelé à Pékin combien l’entente entre Khartoum et Djouba était nécessaire à la République populaire. Mais celle-ci est-elle réellement prête à s’investir ?
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, est arrivé samedi à Khartoum pour sa première visite dans la capitale soudanaise depuis l’indépendance de son pays le 9 juillet, pour tenter de résoudre les questions en suspens qui continuent d’empoisonner les relations Nord-Sud.
Habile mais taiseux, il a longtemps été l’homme de l’ombre. Jusqu’à la mort du chef de la rébellion sudiste, en 2005. Il s’apprête maintenant à prendre la tête d’un tout nouvel État : le Sud-Soudan. Retour sur un parcours hors norme.
Alors qu’Omar el-Béchir était réélu président du Soudan en avril dernier, le chef des anciens rebelles sudistes Salva Kiir était, lui, élu à la tête du Sud-Soudan. Il vient d’être officiellement investi président.