Un vol a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juin à la présidence du Cameroun, dans le bureau de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de Paul Biya. Depuis, les rumeurs vont bon train. Jeune Afrique fait le point.
Alors que le procès de l’affaire Martinez Zogo s’est ouvert en mars devant le tribunal militaire de Yaoundé, les témoins devraient se succéder à la barre durant les audiences à venir. Parmi les plus attendus figurent des personnalités politiques de premier plan.
Le chef de l’État camerounais a étonné les observateurs en effectuant un court déplacement ce 2 mars à l’hôpital des yeux d’Oback, en périphérie de Yaoundé. Ce qui n’a pas manqué de relancer le débat sur sa santé.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition du Gabon et tombeur d’Ali Bongo Ondimba devrait s’entretenir prochainement avec Paul Biya à Yaoundé.
Si la société Savannah Energy cristallise la brouille diplomatico-pétrolière entre Mahamat Idriss Déby Itno et Paul Biya, une autre entreprise joue un rôle dans ce dossier : la franco-britannique Perenco. Révélations.
Alors que le président camerounais vient de célébrer ses 90 ans, dont quarante années passées à la tête du pays, ses proches ont resserré leurs liens. Mais, derrière la solidarité familiale affichée, les clans se préparent secrètement à sa succession.
Au Cameroun, sur les hauteurs de la capitale, le Golf Club de Yaoundé cultive la discrétion. Mais les jeux de pouvoir ne sont jamais loin, et l’ombre du chef de l’État plane toujours sur le parcours.
L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.
En quarante ans de pouvoir, le président a mis sur pied un système complexe, savant mélange de rivalités exacerbées et d’ambitions contrariées. Un dispositif sur lequel il règne en maître et dont il pourrait bien se retrouver prisonnier.
À Yaoundé, plusieurs fois par an, le marigot politique bruisse de rumeurs de remaniement du gouvernement. Les uns espèrent y entrer, les autres prient pour ne pas en sortir… Mais, bien souvent, tous attendent en vain une décision présidentielle qui ne vient pas.
Le ministre des Relations extérieures et des parlementaires ont engagé une série de rencontres avec des Camerounais de l’étranger venus assister à la Coupe d’Afrique des nations. La contre-offensive peut-elle porter ses fruits ?
Alors qu’il était sous le coup d’une interdiction de sortie de territoire, le patron de presse a finalement pu s’envoler pour Paris le 1er février. Un départ rendu possible grâce à l’intervention de Paul Biya.
À la Coupe d’Afrique des nations (CAN), toutes les équipes sont frappées par le virus… sauf celle du pays hôte. Il n’en fallait pas plus pour alimenter la théorie du complot. JA démêle le vrai du faux.
« Cameroun : les scénarios de la succession » (2/4). Que se passerait-il si, dans un an, Paul Biya n’était plus président ? S’est-il choisi un successeur ? Qui pourrait avoir sa bénédiction et celle du RDPC, essentielle pour qui espère un jour s’imposer dans les urnes ? JA s’est intéressé à ces ambitieux qui, dans l’ombre, avancent leurs pions.
« Cameroun : les scénarios de la succession » (1/4). Au pouvoir depuis bientôt quatre décennies, Paul Biya s’apprête à fêter ses 89 ans. L’après est dans tous les esprits, mais rares sont ceux qui ont pu afficher leurs ambitions sans en payer le prix. Certains se préparent néanmoins à l’abri des regards.
Alors qu’un remaniement gouvernemental pourrait avoir lieu à l’issue de la compétition, début février, les deux collaborateurs de Paul Biya se livrent une guerre larvée. Objectif : obtenir la confiance du président.
Lui, Adolphe, est l’un des derniers compagnons de lycée de Paul Biya. Elle, Nathalie, est l’une des plus proches amies de Chantal, la première dame. Entre finances et vie privée, « Jeune Afrique » vous invite avec le couple Moudiki au cœur du sérail, dans les plus hautes sphères de l’État.
Puissant directeur du cabinet civil du chef de l’État, ce diplomate originaire du sud du pays est son plus proche collaborateur. Bien que discret, il est devenu l’un des acteurs principaux de la lutte des clans qui déchire Yaoundé. Portrait d’un homme incontournable et plus ambitieux qu’il n’y paraît.
Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil, et Joseph Dion Ngute, le Premier ministre, ont été chargés par le président camerounais de conduire le dialogue annoncé la semaine dernière. Face à la défiance des séparatistes et à la prudence de l’opposition, ils auront fort à faire pour tenter de convaincre.
La présidence camerounaise a annoncé que Paul Biya prendra la parole, ce mardi soir. Un discours rare, pour le chef de l’État camerounais, dont le sujet – non annoncé – fait l’objet de multiples rumeurs et spéculations.
Le domaine, situé en région parisienne, dans lequel doit habiter Alfred Nguini, le nouvel ambassadeur du Cameroun en France, est proposé à des vacanciers via une plateforme de location.
Alfred Nguini a été nommé vendredi 29 mars ambassadeur du Cameroun en France par décret du chef de l’État Paul Biya. Il remplace Samuel Mvondo Ayolo, devenu directeur de cabinet du président.
Alors que son leader, Barrister Agbor Balla, est toujours détenu à Yaoundé dans l’attente de son procès, le consortium de la société civile du Cameroun anglophone ne désarme pas. Il a appelé jeudi à poursuivre les opérations villes mortes chaque lundi et à continuer le mouvement de grève dans les écoles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Les avocats des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka continuent de mettre la pression sur le groupe Bolloré, actionnaire principal de la société Camrail.
Les forces de sécurité camerounaises ratissaient dimanche la région où deux prêtres italiens et une religieuse canadienne ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi par des hommes armés, dans l’extrême nord du pays.