La prédation des minerais à l’est de la RDC continue de fragiliser le territoire. Pour le député national Samy Badibanga, il est temps que ces richesses naturelles, qui alimentent la transition énergétique mondiale, financent également le développement du pays.
Lutte des clans, manque de leadership… Désormais aux affaires, l’ex-grand parti d’opposition peine à faire sa mue. Sera-t-il un véritable atout pour obtenir un second mandat dans un an ?
Élu vice-président du Sénat malgré une candidature tardive, l’ex-Premier ministre revendique sa proximité avec l’UDPS, la formation du président Tshisekedi dont il ne fait pourtant plus partie, et se veut le garant de l’équilibre de l’institution parlementaire.
La Cour constitutionnelle de la RDC a validé lundi la candidature de l’ancien Premier ministre Samy Badibanga à la présidentielle. Mais la polémique autour du recouvrement de sa nationalité congolaise est loin de s’estomper.
Réputé proche de Joseph Kabila, le président de la commission électorale a longtemps été accusé par l’opposition d’user de toutes les ruses pour retarder les élections.
Tandis que le chef de l’État joue les prolongations, l’opposant Samy Badibanga, lui, n’aura effectué qu’un séjour éphémère à la primature, dans un contexte de crise politique aiguë. Au risque d’y laisser des plumes ?
Contraint de démissionner, le 7 avril, de son poste de Premier ministre et de céder sa place à Bruno Tshibala, Samy Badibanga n’a pas pour autant renoncé à peser sur la vie politique de son pays.
Plus de quatre mois après la fin de son second mandat constitutionnel, Joseph Kabila paraît, plus que jamais, le maître du jeu politique congolais. Sa force : une opposition divisée qu’il n’a pas eu trop de peine à fragiliser davantage.
Le Premier ministre congolais Samy Badibanga a présenté ce vendredi sa démission au président Joseph Kabila. Ce dernier doit choisir dans les prochaines heures un nouveau chef du gouvernement issu des rangs du Rassemblement de l’opposition.
Après l’échec des négociations sur les modalités d’application de l’accord de la Saint-Sylvestre, le président congolais, Joseph Kabila, a décidé de nommer d’ici vendredi un nouveau Premier ministre. Mais cela suffira-t-il pour sortir la RDC de l’impasse politique en cours ?
La mort de l’opposant Étienne Tshisekedi aurait pu marquer une trêve politique, le temps de le mettre en terre. Elle a, au contraire, déclenché d’interminables discussions, prenant en otage le corps du défunt. Chronique de plus de quinze jours de palabres.
Si la quasi-totalité des politiques congolais sont tombés d’accord le 31 décembre 2016, tous ne tirent pas les mêmes bénéfices de ce compromis, notamment en vue de la présidentielle.
Le Premier ministre, Samy Badibanga, a appelé la population « au calme » et les forces de l’ordre « à la retenue », peu avant sa prise de fonctions, dans un climat explosif. Joseph Kabila, dont le mandat se terminait en théorie la nuit dernière, a annoncé la formation d’un nouveau gouvernement.
Le président Joseph Kabila a nommé dans la nuit de lundi à mardi un nouveau gouvernement en RD Congo. Et ce malgré les coups de sifflets entendus au même moment à Kinshasa pour lui rappeler que son dernier mandat était arrivé à son terme.
Ministre de l’Industrie, Germain Kambinga était en mission en France et en Belgique pour le président Joseph Kabila afin d’expliquer aux médias internationaux les derniers développements de l’actualité congolaise. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Moins d’une semaine après sa nomination, Samy Badibanga se retrouve au cœur d’une controverse. À en croire ses détracteurs, le nouveau Premier ministre de la RD Congo détiendrait la nationalité belge alors que la nationalité congolaise se veut « une et exclusive ».
Joseph Kabila, président de la RD Congo, a désigné jeudi le député Samy Badibanga au poste de Premier ministre chargé de conduire le gouvernement dit d’union nationale. Discret, parfois effacé, cet élu de Kinshasa n’est pourtant pas un novice.
Alors qu’une manifestation contre Joseph Kabila est prévue samedi à Kinshasa, les forces de l’ordre ont interpellé au moins quatre dirigeants des jeunes d’une coalition d’opposition ce vendredi.
Quarante-huit heures après son discours sur l’état de la nation, Joseph Kabila a nommé ce jeudi Samy Badibanga au poste de Premier ministre. Ce dernier fait partie des opposants qui ont participé au dialogue politique à Kinshasa.
S’il a été convenu de donner le poste de Premier ministre à la frange de l’opposition qui participe aux pourparlers en cours à Kinshasa, le nom du futur chef du gouvernement ne sera pas inscrit dans l’accord politique devant être conclu. En conséquence, même si Vital Kamerhe paraît être le favori, d’autres opposants croient encore à leur chance.
En avalisant le « dialogue » voulu par le président Kabila, le facilitateur de l’Union africaine affaiblit la Constitution et des institutions dans lesquelles la communauté internationale a beaucoup investi.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
En ordonnant mardi que les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées se tiennent avant les provinciales, la Cour constitutionnelle a ouvert la voie à un report du cycle électoral devant mener à la présidentielle de fin 2016.
En octobre 2015, les Congolais éliront leurs représentants locaux. Puis en novembre 2016 se tiendront les scrutins présidentiel et législatifs. Un échéancier qui est loin de faire l’unanimité. Samy Badibanga, Président du groupe parlementaire UDPS et alliés pense que le processus électoral n’est pas fiable.
L’Assemblée nationale et le Sénat de la RDC ont harmonisé dimanche leurs divergences en adoptant le projet de loi électorale controversé. Mais des incertitudes demeurent et une partie de l’opposition appelle tout de même à une manifestation ce lundi 26 janvier.
Samy Badibanga, député congolais (RDC), président du groupe UDPS et alliés, a effectué en juillet une grande tournée internationale. Son objectif : mettre la pression sur Joseph Kabila pour l’empêcher de modifier la Constitution afin de se représenter en 2016.