Aux commandes du Conseil national du patronat du Bénin depuis mai 2022, l’homme d’affaires s’efforce de l’éloigner de la sphère politique pour le reconnecter aux intérêts du secteur privé et encourager l’adhésion de jeunes entrepreneurs.
Le domicile de l’homme d’affaires béninois a été vidé au cours d’une saisie menée par le Trésor public, vendredi 1er juillet. Le parti de l’opposant crie à l’instrumentalisation de la justice, quand les autorités assurent que toutes les procédures ont été respectées.
En exil en France, l’homme d’affaires et opposant Sébastien Ajavon a été condamné à cinq ans de prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le même jour, la Cour a placé en détention un cadre du parti Les Démocrates, Bio Dramane Tidjani, et l’un de ses collaborateurs.
L’opposant béninois exilé en France s’est tourné vers le Comité des droits de l’Homme du Haut-Commissariat des Nations unies, estimant avoir été injustement privé de ses droits civiques à la veille du scrutin présidentiel du 11 avril.
Depuis qu’Éric Dupond-Moretti a été nommé ministre français de la Justice, son ancien associé, Antoine Vey, dirige seul leur cabinet. L’Afrique pourrait y prendre une place encore plus importante.
Nommé ministre de la Justice d’Emmanuel Macron, Éric Dupond-Moretti avait fait de l’Afrique francophone une cible prioritaire dans le développement de son cabinet. Le ténor français des barreaux est présent au Maroc, en RDC, au Gabon ou encore au Cameroun.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, bras judiciaire de l’Union Africaine, a rendu coup sur coup deux ordonnances aux implications très politiques pour le Bénin et la Côte d’Ivoire, qui ont réagi par un retrait. Un nouveau désaveu pour une juridiction qui peine à faire respecter ses prérogatives.
Le gouvernement béninois a confirmé jeudi avoir retiré sa déclaration au protocole instituant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). La société civile et l’opposition condamnent vivement cette décision.
Enjoint de « surseoir » aux élections locales du 17 mai prochain par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dans une décision portant sur le dossier de l’opposant et homme d’affaires Sébastien Ajavon, le gouvernement béninois dénonce « l’immixtion » de la juridiction d’Arusha.
En se retirant de son parti, l’ancien président béninois a placé l’opposition dans une impasse alors qu’approchent les élections municipales du 17 mai.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), devant laquelle a notamment été condamné l’opposant Sébastien Ajavon, vient de connaître une réforme de taille : il est désormais possible de faire appel de ses jugements. Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice, détaille les raisons de cette évolution, et défend le bilan de la lutte anti-corruption.
Soleil FM, la radio de l’homme d’affaires et opposant en exil a été suspendue mercredi par l’autorité béninoise de régulation des médias, a annoncé son rédacteur en chef.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui avait fait droit en mars dernier à Sébastien Ajavon dans le bras de fer qui l’oppose à l’État béninois dans le cadre de l’affaire dite des 18 kg de cocaïne qui remonte à octobre 2016, a prononcé son verdict : Cotonou devra verser 36 milliards de francs CFA à l’homme d’affaires.
Le Parlement béninois a adopté à l’unanimité jeudi un nouveau Code électoral instaurant notamment un poste de vice-président mais qui ne répond pas aux principales revendications de l’opposition qui avait été exclue des dernières législatives.
L’homme d’affaires et opposant béninois, condamné par contumace à vingt ans de prison pour trafic de drogue, a obtenu le statut de réfugié politique début avril.
Les principaux responsables de l’opposition, dont Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi, ont demandé au président Patrice Talon de tirer tous les enseignements de la faible participation aux élections législatives du 28 avril, et d’arrêter le processus électoral avant ce mardi soir au plus tard.
Alors que le pays s’oriente vers des législatives inédites, sans aucune liste de l’opposition, celle-ci dénonce la « poussée dictatoriale » du président Patrice Talon. Mais certains militants dénoncent également le manque de préparation des leaders, les accusant d’avoir prêté le flanc à leur propre exclusion du processus électoral.
Dans le procès qui l’oppose à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, l’État béninois a été condamné par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) le 29 mars à Arusha.
Aucun parti de l’opposition ne pourra présenter de candidats aux législatives du 28 avril au Bénin, et seuls deux partis soutenant le président Patrice Talon pourront le faire, a annoncé mardi la Commission électorale nationale autonome (Cena). Sept listes avaient été déposées.
Si les partis de l’opposition ont récemment annoncé leur volonté d’aller aux législatives du 28 avril prochain avec une seule liste, plusieurs sujets de discorde, dont le choix de la tête de liste, mettent à mal leur stratégie politique.
Les deux grands rivaux de l’opposition béninoise iront aux législatives en ordre dispersé ; au Gabon, des organisations de la société civile ont déposé une requête complémentaire devant le tribunal administratif de Paris contre l’AFD… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Le divorce est-il consommé entre Patrice Talon, président du Bénin, et Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale, les deux premiers personnages de l’État béninois ?
Le procureur spécial à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Gilbert Ulrich Togbonon, répond aux questions de Jeune Afrique à propos de la condamnation de l’homme d’affaires à 20 ans de prison.
L’opposant Sébastien Ajavon, qui séjourne en France depuis plusieurs semaines, ne regagnera pas le Bénin pour se présenter, le 18 octobre, devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Son avocat français l’a annoncé dans un communiqué dans lequel il dénonce « de graves irrégularités de procédure ».
Convoqué le 4 octobre devant la Cour de répression des infractions économiques et terroristes (Criet), qui a renvoyé l’audience au 18 octobre, l’opposant politique et homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon sera de nouveau jugé dans une affaire de trafic de drogue pour laquelle il avait été relaxé il y a deux ans.
Le président de l’Assemblée nationale, fidèle du chef de l’État, est bousculé sur ses terres par une campagne très active des militants de l’USL de Sébastien Ajavon. Et Adrien Houndbédji a même enregistré une défection de taille : son bras droit Augustin Ahouanvoébla.