Les principales forces politiques de l’opposition et d’importantes personnalités se sont retrouvées samedi pour mettre en place une coalition destinée à « défendre la démocratie au Bénin ». Une machine de guerre contre le régime de Patrice Talon, laquelle n’effraie guère les partisans de ce dernier.
Soucieux d’améliorer ses performances, le fisc a lancé une guerre contre la fraude. La multiplication des procédures de redressement crée un branle-bas au sein des entreprises. Mais la tactique est payante.
L’Union Sociale Libérale (USL), la formation politique de l’homme d’affaires béninois, Sébastien Ajavon, a été lancée samedi 24 mars à Djeffa, près de Cotonou.
L’homme d’affaires béninois souhaitait organiser samedi au stade de l’Amitié un meeting marquant le lancement du parti qu’il veut porter sur les fonds baptismaux. L’autorisation lui a été retirée par le ministère du Tourisme.
Depuis le 26 janvier 2018, les trois sociétés de l’homme d’affaires, au cœur d’un vaste trafic d’évasion fiscale, ont reçu une confirmation des redressements fiscaux mis à leurs charges en 2017. Sébastien Ajavon devra payer près de 155 milliards de FCFA.
Dix-huit mois après la formation de son premier gouvernement, le président Patrice Talon a procédé vendredi 27 octobre à son premier remaniement ministériel.
Le chef du patronat béninois et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Sébastien Ajavon, se trouve à nouveau dans le viseur de la justice du Bénin. Il a été inculpé vendredi 20 octobre par le tribunal de première instance de Cotonou pour faux, usage de faux et escroquerie.
Au cœur d’un vaste montage fiscal impliquant trois de ses sociétés, l’homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon n’a pas su convaincre la commission chargée de recevoir son recours. Le paiement des 167 milliards de francs CFA (250 millions d’euros) mis à sa charge sous forme de redressement fiscal semble désormais inévitable. À moins de lancer des manœuvres dilatoires qui, au vu des éléments du dossier, ne feraient que différer l’imputation.
Homme d’affaires richissime et candidat malheureux à la dernière présidentielle, Sébastien Ajavon a l’habitude de prendre des coups. Mais cette fois c’est une somme colossale que lui réclame le fisc, près de 167 milliards de F CFA. Lui crie au complot.
Après avoir fait l’objet d’un contrôle des services fiscaux, l’homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon, arrivé troisième lors de la dernière présidentielle au Bénin, doit désormais s’acquitter de la somme de 167 milliards de francs CFA. Ses partisans parlent de « harcèlement » de la part du régime du président Talon.
Comme son prédécesseur, Patrice Talon a été élu sans étiquette. Des personnalités venues de tous horizons l’ont rejoint. D’autres hésitent à s’afficher dans une opposition en pleine reconstruction.
En novembre 2016, l’ancien candidat à la présidentielle et homme d’affaires était dans le box des accusés car 18 kg de cocaïne avaient été retrouvés dans un conteneur appartenant à sa société. Aujourd’hui, c’est lui qui attaque l’État béninois pour avoir attenté à ses droits et à sa réputation. Un préjudice qu’il évalue à 250 milliards de francs CFA, soit 380 millions d’euros.
Depuis la chute du naira, les échanges entre les deux voisins sont en berne. Pour mesurer l’ampleur de la crise, Jeune Afrique s’est rendu à Sémé, ville frontalière béninoise. Reportage.
Ex-candidat à la présidentielle béninoise, l’homme d’affaires, présenté comme la deuxième fortune du pays, se dit victime d’une guerre d’usure. Il cherche à transférer ses activités à l’étranger.
En homme d’affaires avisé, Sébastien Ajavon sait qu’il aurait tort d’agir dans la précipitation. Mais il est convaincu que le chef de l’État est à l’origine de ses déboires et il est bien décidé à le lui faire payer.
Dans une série de décisions datées du lundi 28 novembre, et dont Jeune Afrique a obtenu copie mardi – pour quatre d’entre elles -, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) décide de « mettre fin jusqu’à nouvel ordre aux activités » de Soleil FM et Sikka TV. Deux médias dont Sébastien Ajavon, l’homme d’affaires et troisième homme de la présidentielle de mars 2016, est le propriétaire. Plusieurs autres médias sont concernés.
Le Conseil national du Patronat du Bénin (CNP-Bénin), réuni en assemblée générale, a voté le renouvellement du mandat de son président Sébastien Ajavon. Une élection qui intervient alors que le troisième homme de la présidentielle de mars 2016 avait été interpellé le 28 octobre après la découverte de 18 kilos de cocaïne dans un conteneur destiné à sa société, avant d’être relaxé.
Soupçonné de trafic de drogue, l’homme d’affaire Sébastien Ajavon a été relaxé le 4 novembre pour « insuffisance de preuve » et « au bénéfice du doute », après avoir passé sept nuits en garde à vue. Ibrahim Salami est l’un de 27 avocats qui l’ont défendu. Interview.
L’entrepreneur Sébastien Ajavon, troisième homme de la présidentielle de mars, a été arrêté pendant une semaine dans une affaire de trafic de drogue. Dénonçant « un complot politique », il a été relaxé vendredi soir.
L’homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon comparaissait vendredi devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Cotonou. Il avait été interpellé le 28 octobre après la découverte de 18 kilos de cocaïne dans un conteneur destiné à sa société, selon les affirmations de la police.
Le patron des patrons béninois, Sébastien Ajavon, a passé ce mercredi une sixième nuit en détention à la gendarmerie de Cotonou. L’homme d’affaires a été arrêté vendredi après la découverte de 18 kilos de cocaïne dans un conteneur destiné à sa société, selon la police.
L’homme d’affaires et ancien candidat à l’élection présidentielle Sébastien Ajavon a été interpellé vendredi après que de la cocaïne a été retrouvée dans un conteneur destiné à sa société, la Cajaf-Comon. Il était toujours détenu par la gendarmerie ce lundi dans la matinée, selon l’un de ses avocats.
Très dépendant des échanges avec son voisin, le Bénin est touché de plein fouet par la décision de la Banque centrale nigériane de laisser flotter sa monnaie.
Personne n’y croyait vraiment, et pourtant le voici propulsé à la tête du pays par la magie des urnes : Patrice Talon est investi président du Bénin ce mercredi. Portrait d’un homme complexe qui cultive le secret autant que le bling-bling et qui a bâti sa fortune dans l’ombre d’une classe politique réputée pour son affairisme.
Le Premier ministre sortant du Bénin, Lionel Zinsou, a reconnu dans la nuit de dimanche à lundi sa défaite à l’élection présidentielle face à Patrice Talon. Les résultats officiels devraient être connus dans la journée.
C’est une déception pour le pouvoir. Si Lionel Zinsou arrive en tête du premier tour du scrutin, il est suivi de très près par l’hommes d’affaires Patrice Talon. Avant le second tour du 20 mars, retour sur un scrutin qui a chamboulé la carte politique et bousculé le système partisan.
À moins de quatre jours du second tour de la présidentielle au Bénin, le Premier ministre Lionel Zinsou, qui affrontera Patrice Talon le 20 mars, a reçu le soutien d’un important syndicat de zémidjans, les taxis-motos béninois.