Un avion, affrété par Tripoli pour transporter le général Sékouba Konaté jusqu’à Casablanca, a échappé de peu au crash, après une fuite de carburant survenue en plein vol.
Après le scrutin présidentiel en Guinée, Sékouba Konaté, critiqué, a envisagé de se retirer du pouvoir. C’est son homologue malien qui l’a convaincu de rester, pour la stabilité de la transition.
Le président de la Transition a reçu les leaders politiques guinéens, mardi 6 juillet, à sa résidence de Boulbinet, alors que des accusations de fraude continuent d’être émises par certains candidats à la présidentielle.
Le président de la transition guinéenne est arrivé à l’aéroport de Casablanca, mardi 22 juin. À moins d’une semaine de l’élection présidentielle, ce voyage, qualifié de « visite privée », devrait comporter des entretiens politiques.
Dans quelques semaines, à la faveur de l’élection présidentielle du 27 juin prochain, le général Sékouba Konaté pourrait devenir l’homme par qui la démocratie est arrivée. Une mission qu’il n’a pourtant jamais cherchée.
À Conakry, le dirigeant par intérim de la Guinée a réaffirmé l’intangibilité de la date de la présidentielle. Et défend à quiconque, surtout parmi ses proches, de le détourner de sa mission.
Pressé d’achever la transition politique en Guinée, Sékouba Konaté s’est engagé devant plusieurs instances régionales et internationales à respecter le calendrier électoral. En dépit des tensions à Conakry, la présidentielle aura bien lieu le 27 juin prochain.
Rabiatou Sérah Diallo, la présidente du Conseil national de transition (CNT), a remis un projet de Constitution au président par intérim, Sékouba Konaté. Celui-ci prévoit notamment l’élection d’un président pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois, et l’institutionnalisation du poste de Premier ministre.
Un moment envisagé, le retour de Robert Nouzaret à la tête de la sélection nationale de football n’aura pas lieu. Sékouba Konaté, l’homme fort de Conakry, s’y est opposé…
Le dirigeant de la Guinée par intérim Sékouba Konaté effectue une visite « privée » en France du 31 mars au 7 avril. Il doit notamment y rencontrer Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires Étrangères.
Contrairement à son prédécesseur, le chef de la junte ne gouverne pas. Il a laissé la transition aux civils pour mieux se charger des militaires et des relations extérieures, avec le soutien de la communauté internationale.
La préparation de l’élection présidentielle, les relations avec les Forces vives, la place des militaires dans la vie politique, le « cas » Toumba… Sur tous ces sujets, le président par intérim se livre pour la première fois.
Fraîchement nommé Premier ministre de la transition en Guinée, l’opposant Jean-Marie Doré a rencontré le président par intérim Sékouba Konaté. Il s’agissait d’une première prise de contact.
L’état de santé du général Sékouba Konaté, dirigeant de la Guinée par interim depuis le 4 décembre, se serait subitement aggravé ce matin. Son entourage attendrait de trouver un hôpital dans la sous-région pour l’évacuer.
Après avoir rencontré des émissaires internationaux, notamment français et américains, le président par intérim de la Guinée Sékouba Konaté a entamé des tractations avec les différentes forces politiques guinéennes pour désigner un Premier ministre issu de l’opposition.
Le président par interim de la Guinée a prononcé mercredi 6 décembre un discours très attendu devant les militaires de la junte au pouvoir et le peuple guinéen. Il a déclaré accepter l’idée d’un gouvernement d’union nationale dirigé par un membre de l’opposition. Et a tenu des propos rassurants sur l’état de santé du chef de la junte Moussa Dadis Camara.
Selon un proche de la junte, le général Sékouba Konaté a confirmé l’état dramatique dans lequel se trouve le capitaine Moussa Dadis Camara, après lui avoir rendu visite à Rabat, au Maroc.
Sékouba Konaté est à Rabat au Maroc, pour rendre visite au chef de la junte Moussa Dadis Camara, qui est hospitalisé après que son aide de camp lui a tiré dessus. Mais la gendarmerie s’oppose pour l’instant à sa décision de libérer quinze militaires proches de l’ancien président Lansana Conté. Le ministre de la Justice, le colonel de gendarmerie Siba Lolamou, un proche de Dadis, est à l’origine de ce contre-ordre.
Le dirigeant « par interim » de la Guinée rend visite ce lundi au chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé à Rabat, au Maroc, après que son ex-aide de camp Aboubacar « Toumba » Diakité lui a tiré dessus le 3 décembre dernier.
Sans coup d’éclat ni grande surprise, le numéro trois de la junte a pris la tête du pays. Ce métis, réputé féroce au combat, a été jusqu’ici avare en déclarations. L’opposition et la communauté internationale lui octroient une sorte de période probatoire.
Il est à la fois l’ami et le plus proche collaborateur du chef de la junte. Mais s’il joue un rôle central au sein du nouveau régime, il fait preuve d’une discrétion qui confine au mystère. De quoi nourrir bien des rumeurs.