Pour la sixième fois de sa carrière, le ministre russe des Affaires étrangères a fait une tournée africaine, qui l’a conduit cette fois en Guinée, au Congo-Brazzaville, au Burkina Faso et au Tchad. Une façon de montrer aux Occidentaux que l’ostracisme qui frappe la Russie est loin d’être total.
En tournée sur le continent, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a été reçu par le président de la République du Congo. Coulisses d’une visite fructueuse pour les deux parties.
Le ministre russe des Affaires étrangères attribue à l’Otan et à ses membres la responsabilité de la situation en Libye, pour laquelle il défend l’organisation d’une conférence inter-libyenne. L’initiative est portée par le président congolais Denis Sassou Nguesso.
Pour sa sixième tournée sur le continent africain en deux ans, le ministre russe des Affaires étrangères se rend dans des pays qui sont encore, pour certains, proches de la France.
Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé lundi à Conakry. D’après une agence russe, il pourrait ensuite se rendre au Tchad et au Burkina Faso.
Les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Défense sont, à partir de ce mercredi 28 février, en déplacement en Russie. Ils se sont entretenus avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. L’objectif de cette visite : la diversification du partenariat qui lie les deux pays.
Le parti Russie unie de Vladimir Poutine organise, du 15 au 17 février, à Moscou, un « forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme ». Plusieurs délégations africaines ont fait le déplacement.
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
Depuis le déclenchement de l’offensive du Hamas contre Israël, les capitales africaines, comme le reste du monde, appellent à l’arrêt des violences et à un retour aux négociations. Si le soutien à la cause palestinienne est fort, le massacre de civils israéliens a provoqué des réactions indignées.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan, est attendu en Russie une semaine après son déplacement en Ukraine, durant lequel il a rencontré Volodymyr Zelensky.
Juste après l’annonce du retrait de la mission de l’ONU au Mali, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a renouvelé son « soutien indéfectible » au pays lors d’un entretien téléphonique avec son homologue à Bamako, selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères.
La tentative de rébellion du groupe paramilitaire Wagner contre Moscou donne à réfléchir aux militants prorusses du continent. Mais tous n’ont pas la même marge de manœuvre.
Les ministres des Affaires étrangères du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud sont réunis au Cap pour préparer le prochain sommet des chefs d’État et relancer les ambitions du groupe.
Alors que le sommet Russie-Afrique doit se tenir en juillet à Saint-Pétersbourg, Moscou poursuit son offensive médiatique sur le continent. Une « association des journalistes russes et africains » va ainsi être discrètement créée. Explications.
Depuis la reprise des combats entre les troupes de Mohamed Hamdan Dagolo, dit Hemetti, et l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane, l’implication de la Russie et de Wagner est particulièrement observée à Khartoum. Jeune Afrique décrypte les intérêts du Kremlin et de ses supplétifs.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
Journaliste et adjoint chargé des relations internationales à la mairie de Paris, Arnaud Ngatcha était candidat à la présidence de France Médias Monde, structure qui chapeaute les médias publics destinés à l’international. Avec un projet : mettre plus de moyens sur l’Afrique.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
Le patron du groupe Wagner mise sur sa présence sur le continent, où ses menées anti-françaises viennent appuyer la stratégie du Kremlin, pour marquer encore des points auprès de Vladimir Poutine.
Alors que Pretoria ménage Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, des manœuvres navales vont avoir lieu avec la Russie et la Chine au large de Durban. La communauté internationale s’inquiète.
Tandis que Paris et Moscou croisent le fer sur le terrain de la propagande, état des lieux en cartes et infographies de l’évolution de la guerre que Bamako livre depuis dix ans au terrorisme.
Le chef de la diplomatie russe a terminé sa tournée africaine en affirmant que les mercenaires russes contribuaient « à normaliser la situation régionale ».
En visite à Bamako depuis ce lundi, le ministre russe des Affaires étrangères a salué le partenariat entre le Mali et la Russie, tout en offrant ses services aux autres pays africains.