Le ministre russe des Affaires étrangères est attendu aujourd’hui à Bamako pour une visite de 48 heures. Un déplacement hautement symbolique, censé célébrer la relation bilatérale entre le Mali et la Russie.
Si l’amitié et la coopération entre Rabat et Washington ont rarement été aussi étroites, cela n’est pas seulement le fait des diplomates « officiels ». Aux États-Unis, où le lobbying a pignon sur rue, le Maroc a su avancer ses pions, alors que l’Algérie et le Polisario ont revu leurs ambitions à la baisse, lui laissant presque le champ libre.
Le porte-parole de l’Union africaine dénonce une plaisanterie du ministère allemand des Affaires étrangères sur le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et la faune africaine…
Après Rabat et Tunis, le ministre russe des Affaires étrangères se rendra, à sa demande, à Nouakchott. Il s’agit de la première visite d’un envoyé de Vladimir Poutine en Mauritanie depuis le déploiement de Wagner au Mali voisin.
La visite du ministre russe des Affaires étrangères en Afrique du Sud lance une année riche en coopérations entre Pretoria et Moscou, au grand dam de ceux qui souhaitent isoler la Russie depuis son invasion de l’Ukraine.
Le récent sommet des pays du Golfe, dont Xi Jinping était le principal invité, a marqué la volonté de certaines capitales arabes de s’émanciper de leur allié américain. Mais jusqu’où veulent-elles – et peuvent-elles – aller dans ce rééquilibrage au profit de Pékin ?
Du 15 au 28 novembre, Moscou et Alger organisent des manœuvres militaires conjointes dans le sud-ouest de l’Algérie, à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière marocaine. Un choix géographique loin d’être anodin, mais à relativiser.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a atterri ce dimanche 7 août à Johannesburg, avant de se rendre à Kinshasa et à Kigali, selon le ministère sud-africain des Affaires étrangères.
En visite dans cet ancien pays colonisé par la France ce mercredi, le chef de l’État a déclaré que Moscou mène une nouvelle forme de « guerre hybride » dans le monde.
La simultanéité des voyages africains du chef de la diplomatie russe et du président français relève de la coïncidence de calendrier. Mais les séjours ne sont pas sans lien…
Maputo, que des liens étroits lient à Moscou et qui s’est jusqu’à présent abstenu de condamner la guerre en Ukraine, bénéficiera du statut de membre non permanent à compter de janvier 2023.
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies ouvrira les débats sur l’avenir de la Minusma le 13 juin, la bataille fait rage entre Paris et Moscou, qui menace d’utiliser son droit de veto. Plongée dans les coulisses, à New York.
Face à son homologue malien, Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine a dénoncé la « mentalité coloniale » française et européenne. Par opposition à l’aide russe, qui serait elle désintéressée…
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a effectué une visite de deux jours à Alger, où il a été reçu par son homologue, Ramtane Lamamra, ainsi que par le président Abdelmadjid Tebboune, convié à Moscou par Vladimir Poutine pour une visite officielle.
Politicien madré, le ministre russe des Affaires étrangères est le visage de l’offensive de Moscou en Afrique, où la Russie surfe sur le sentiment anti-occidental. Portrait d’un vétéran de la scène diplomatique mondiale.
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, s’est entretenu à distance avec ses homologues sud-africain, égyptien et congolais. Au menu : sommet Russie-Afrique, relations commerciales et coronavirus.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a demandé mercredi à son homologue russe Vladimir Poutine de renforcer l’aide militaire russe à la Centrafrique, réclamant notamment des livraisons d’« armes plus lourdes ».
Introduits auprès de Faustin-Archange Touadéra par le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, et par d’autres intermédiaires, les Russes renforcent leur emprise en Centrafrique.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, était en visite jeudi 24 janvier à Alger, dans le cadre d’un déplacement plus large au Maghreb. Les questions du développement des relations bilatérales et de la coopération économique et commerciale entre les deux pays ont été au cœur des discussions.
Dans le livre intéressant, quoique passablement auto-hagiographique, qu’il vient de commettre pour retracer ses quatre années à la tête de la diplomatie française – 200 pages admiratives de sa propre personne : on n’est jamais mieux servi que par soi-même (1) –, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, nous fait partager quelques anecdotes qui démontrent à quel point la Russie poutinienne est pour l’Occident un partenaire rétif et incommode.
L’opposition syrienne a réagi samedi avec circonspection à l’annonce d’un accord entre Américains et Russes sur une trêve en Syrie qui pourrait en outre déboucher sur une coopération militaire inédite contre les jihadistes.
La crise syrienne vient de le confirmer : après vingt ans d’effacement, le pays de Vladimir Poutine a retrouvé un rôle central sur l’échiquier planétaire. Il le doit en premier lieu au chef de sa diplomatie, Sergueï Lavrov.