Présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Gbagbo peaufine la stratégie de son nouveau parti, lancé en août 2022, pour les élections locales d’octobre et novembre prochains. L’ancienne première dame, séparée de l’ex-président Laurent Gbagbo (le couple est en instance de divorce), est l’une des fondatrices du Front populaire ivoirien (FPI). Depuis qu’elle a été amnistiée de sa condamnation à vingt ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, en 2018, Simone Gbagbo se montre particulièrement discrète. Elle a lissé sa réputation de « dame de fer » et a beaucoup échangé avec des personnalités politiques de tout bord. Elle s’est notamment entretenue, de manière très officielle, avec Pascal Affi N’Guessan, seul maître à bord du FPI depuis le départ des pro-Gbagbo, et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
La récente polémique autour de l’usage du nom « Gbagbo » par l’ex-première dame a remis en lumière les relations tumultueuses de ce couple, dont l’histoire est intimement liée à celle de la politique ivoirienne. L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.
Toutes les deux ne se sont jamais rencontrées, mais elles pourraient s’affronter par avocats interposés. L’épouse de l’ancien président n’entend pas laisser l’ex-première dame continuer à porter le nom de Gbagbo.
L’opposition ivoirienne (hors PPA-CI) s’est de nouveau rassemblée à Bonoua, cette fois à l’appel de l’ex-première dame. Elle réclame des réformes électorales et un dialogue politique, à un an de la présidentielle.
Plus d’un an après son divorce avec Laurent Gbagbo, Simone Ehivet continue de porter le nom de son ex-époux, ce que lui conteste le parti de ce dernier. À un an de la présidentielle de 2025, l’enjeu est de taille.
Dans une interview à France 24, Simone Gbagbo a évoqué l’élection présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire et donné sa position sur une éventuelle confrontation avec son ancien époux. Ni sa candidature ni celle de Laurent Gbagbo ne sont pourtant confirmées.
La nièce et assistante de l’ex-première dame, qui entend s’ancrer dans la politique locale, appelle les oppositions à « faire bloc » pour la présidentielle de 2025.
L’ACTU VUE PAR – Des efforts d’unification de l’opposition ivoirienne au divorce entre l’Alliance des États du Sahel et la Cedeao, en passant par la candidature de Kamala Harris aux États-Unis… La présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD) livre son analyse.
L’ancien président ivoirien a officiellement épousé sa compagne de longue date, Hadia Nadiany Bamba, un an après son divorce très commenté d’avec l’ancienne première dame, Simone Gbagbo.
Pour sa première prise de parole depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025, l’ex-président a choisi la ville où il a tenu son premier meeting, 34 ans plus tôt. Et le fief de Simone Gbagbo. Renouera-t-il avec sa base historique ?
À 75 ans, l’ancienne Première dame est bien décidée à peser sur le scrutin d’octobre 2025. Ces derniers mois, elle multiplie les rencontres avec les différentes forces de l’opposition, afin de nouer une alliance pour battre le RHDP. Pourra-t-elle unir la gauche ivoirienne ?
À un an de la présidentielle de 2025, un élan de solidarité s’est emparé de la classe politique ivoirienne, le temps des adieux à Henri Konan Bédié. Une trêve qui devrait être de courte durée.
Plus de treize ans après la crise post-électorale qui l’a ébranlée, la Côte d’Ivoire enregistre de belles performances économiques et est sur le point de remporter le pari de la réconciliation. Mais les dirigeants doivent encore renforcer le sentiment d’appartenance de tous les citoyens.
Trois ans après son retour en Côte d’Ivoire, l’ancien chef de l’État, qui souhaite concourir à la présidentielle de 2025 malgré son inéligibilité, peine à imposer le PPA-CI dans le paysage politique.
Depuis son retour à Abidjan, en 2021, l’ancien président ivoirien ne parvient pas à imposer son nouveau parti sur la scène politique et laisse toujours planer le doute sur ses intentions.
Le 22 octobre 2000, Robert Gueï, qui a destitué Henri Konan Bédié quelques mois plus tôt, affronte le chef du FPI lors d’un scrutin d’où sont exclus le président déchu et Alassane Ouattara. Voici le récit qu’en faisait Albert Bourgi, dans JA.
Le décès de l’ancien président Henri Konan Bédié, l’avenir du PDCI, les bons scores du RHDP aux élections locales… L’écrivain Venance Konan revient sur la riche actualité politique ivoirienne de ces derniers mois.
À l’occasion des élections municipales et régionales du 2 septembre, le RHDP confirmera-t-il sa domination ? Le PDCI, endeuillé, résistera-t-il ? Quel score obtiendra le PPA-CI de Laurent Gbagbo ? Tour d’horizon des points chauds et des personnalités qui jouent gros dans ces scrutins.
Ébranlé par la mort de son président survenue le 1er août, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ne compte pas pour autant passer à côté des élections du 2 septembre.
La grande commune populaire d’Abidjan, 1,5 million d’habitants, attise toutes les convoitises politiques. Lors des municipales du 2 septembre, Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale, y défiera Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président.
Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, porte-parole adjoint du parti présidentiel et du gouvernement, explique comment se concrétise le « plan Marshall » pour la jeunesse annoncé par Alassane Ouattara. Et décrypte les enjeux des scrutins locaux du 2 septembre prochain.
À deux ans de la présidentielle, les scrutins régionaux et municipaux du 2 septembre promettent de beaux duels. Des affiches qui ne doivent pas faire oublier l’essentiel : la participation des citoyens au jeu démocratique.
L’ancienne première dame célébrait ce 30 avril la première « fête des libertés » de son nouveau parti, le Mouvement des générations capables (MGC). Un premier grand rassemblement qui a aussi permis de jauger sa nouvelle force de mobilisation sur la scène politique ivoirienne.
Ce 11 avril 2011, le chef de l’État ivoirien est arrêté dans la résidence présidentielle, à Abidjan. Ses dernières heures au pouvoir avaient été racontées dans JA, à l’époque, par Christophe Boisbouvier.
De retour en Côte d’Ivoire après son acquittement par la CPI, l’ancien leader des Jeunes Patriotes continue à jouer la carte de la loyauté à l’égard de son ancien mentor… Tout en affichant ses ambitions. Interview.
Après avoir partagé, dans l’ombre, la vie de l’ancien chef de l’État ivoirien, l’ex-journaliste est désormais sa compagne officielle. Devenue incontournable, elle joue un rôle majeur à ses côtés.
À quelques mois des élections locales, l’alliance du FPI avec le RHDP au nom de la réconciliation nationale fait débat. L’ancien Premier ministre, lui, se défend d’avoir retourné sa veste.
L’opposant ivoirien Pascal Affi N’Guessan a annoncé le 28 janvier vouloir former une alliance avec le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), en vue des prochaines élections, lors d’une cérémonie de vœux de son parti, le Front Populaire ivoirien (FPI).
Compagnons politiques et de détention, les deux hommes ont tout pour être liés. Mais depuis leur libération et leurs retours respectifs en Côte d’Ivoire, ils semblent plus éloignés que jamais.