Présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Gbagbo peaufine la stratégie de son nouveau parti, lancé en août 2022, pour les élections locales d’octobre et novembre prochains. L’ancienne première dame, séparée de l’ex-président Laurent Gbagbo (le couple est en instance de divorce), est l’une des fondatrices du Front populaire ivoirien (FPI). Depuis qu’elle a été amnistiée de sa condamnation à vingt ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, en 2018, Simone Gbagbo se montre particulièrement discrète. Elle a lissé sa réputation de « dame de fer » et a beaucoup échangé avec des personnalités politiques de tout bord. Elle s’est notamment entretenue, de manière très officielle, avec Pascal Affi N’Guessan, seul maître à bord du FPI depuis le départ des pro-Gbagbo, et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Le couple que formaient Laurent et Simone Gbagbo n’existe plus que sur le papier. Lui veut divorcer. Mais le caractère affirmé et l’influence politique de l’ancienne première dame ne lui facilitent pas la tâche.
Acquitté par la CPI, l’ex-chef de l’État prépare son retour au pays, sous le regard vigilant d’Alassane Ouattara… Dans quel état d’esprit est-il, où logera-t-il et, surtout, quel rôle jouera-t-il ? Les questions sont nombreuses.
Confirmé en appel le 31 mars dernier, l’acquittement de Laurent Gbagbo vient clore une liste d’échecs marquants pour la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De quoi éclipser les réussites de son mandat de neuf ans, qui s’achèvera le 16 juin prochain ?
Alors qu’il doit être officiellement investi candidat par son parti le 28 août, Albert Mabri Toikeusse peaufine sa stratégie pour la présidentielle. Entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, l’ancien ministre compte bien peser sur le scrutin.
Si les directions des principaux partis d’opposition se sont gardées d’appeler à manifester, les organisations de jeunes de ces mouvements mobilisent leurs militants pour répondre à l’appel lancé par des leaders de la société civile. À Daoukro, fief du candidat et ex-président Henri Konan Bédié, des heurts ont déjà éclaté mercredi, faisant au moins un mort.
Simone Gbagbo a brisé un tabou, samedi, en osant remettre en question la ligne du « Gbagbo ou rien » défendue par la frange du Front populaire ivoirien restée fidèle à l’ancien président.
Après la rencontre entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo fin juillet à Bruxelles, les deux partis de ces nouveaux alliés ont tenus leur premier rassemblement commun à Abidjan ce samedi, à un an de la présidentielle.
Simone Gbagbo a entamé, le 30 août, une tournée dans le centre-ouest du pays, fief de son mari, l’ex-président Laurent Gbagbo. Avec, en toile de fond, des tensions grandissantes au sein du FPI avec le camp d’Assoa Adou.
La popularité de l’artiste, mort brutalement le 12 août 2019, dépassait les clivages politiques et le « roi du coupé-décalé » entretenait de bons rapports avec toute la classe politique ivoirienne. Son amitié avec le ministre Hamed Bakayoko, elle, fut d’un autre ordre.
Longtemps, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié se sont affrontés. Le 29 juillet, ils ont mis en scène leur réconciliation. Cette alliance de circonstance peut-elle durer ?
Huit ans après la chute de Laurent Gbagbo, la traditionnelle commémoration du 11 avril 2011, date de l’arrestation de l’ex-président ivoirien, se déroule sans faste à Abidjan. Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), est marqué par de profondes divisions.
Ensemble, Laurent et Simone Gbagbo ont affronté bien des épreuves. Si leur couple est mort depuis longtemps, c’est leur connivence politique qui désormais bat de l’aile. Mais peuvent-ils vraiment rompre définitivement ? Enquête.
L’influence de Nadiani Bamba dans les cercles du pouvoir a grandi au fil des années, avec la bienveillance de Laurent Gbagbo. Discrète au début de leur relation, celle que l’on surnomme « Nady » a été le premier soutien du chef de l’État pendant ses années de détention à la CPI.
Libre depuis le 8 août 2018, elle occupe à nouveau une place de choix au sein du Front populaire ivoirien, même si elle reste dans l’ombre de Laurent Gbagbo. Son époux a repris les rênes du parti en novembre, mais, à Abidjan, c’est elle qui occupe le terrain, avec l’aide d’un carré de fidèles, dont certains sont très discrets.
Avenir de la CPI, retour à Abidjan de l’ex-président, enquêtes contre les pro-Ouattara… À la veille d’une nouvelle audience capitale à La Haye, Jean-Paul Benoit et Jean-Pierre Mignard, les avocats de l’État de la Côte d’Ivoire, reviennent sur l’acquittement retentissant de Laurent Gbagbo et ses conséquences.
Ne pas commettre les mêmes erreurs qu’en 2010. C’est le vœu quasi unanime prononcé en ce début d’année par la classe politique ivoirienne, à un an de la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
L’ancien capitaine des Éléphants a rendu visite à l’ex-première dame, jeudi 27 décembre, à Abidjan. Les proches du joueur assurent que cela n’a rien à voir avec de la politique.
À moins de deux ans de la présidentielle ivoirienne, les manœuvres vont bon train au sein des trois principales familles politiques. Qui doivent s’organiser au plus vite et désigner leur champion.
Procès de Laurent Gbagbo devant la CPI, libération de son épouse Simone, éventualité d’une alliance avec le PDCI… Justin Koua, porte-parole du FPI – tendance pro-Gbagbo – revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment.
Aboudramane Sangaré décédé, Laurent Gbagbo, bien que détenu à La Haye, a décidé de reprendre les rênes du FPI. Reste à savoir quel rôle jouera Simone, son épouse.
Trois organisations de défense des droits de l’homme ont annoncé avoir déposé le 5 octobre un recours auprès d’Alassane Ouattara afin que le chef de l’État ivoirien revienne sur sa décision d’amnistier 800 détenus, dont Simone Gbagbo.
L’avocat François Boko songe à être candidat à la présidentielle togolaise de 2020, Simone Gbagbo s’est vu offrir 25 millions de F CFA de la part du gouvernement ivoirien… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Justin Koua, secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo), a été libéré le vendredi 21 septembre après avoir passé la nuit en garde à vue, à la suite de ses propos violents contre le président Alassane Ouattara.
Un mois après l’ordonnance d’amnistie prise par le président Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, la plupart des personnes détenues suite aux événements de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 ont été libérées. Quant aux exilés politiques, la majorité est encore hésitante.
Alcide Djédjé, 62 ans le mois prochain, désormais ex-cadre du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo), a profité d’une conférence de presse le 4 septembre pour évoquer les luttes de clan au sein des partisans de Gbagbo lors de la crise postélectorale.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
Si c’était un secret, il était de Polichinelle. Samedi 18 août, dans un palais des sports d’Abidjan chauffé à blanc, l’Union des soroïstes a fait de Guillaume Soro son candidat à la présidentielle. Rien de très surprenant pour ce mouvement créé par des proches de l’ancien rebelle, mais cette nouvelle déclaration a eu le don d’agacer encore un peu plus au RDR.