Présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Gbagbo peaufine la stratégie de son nouveau parti, lancé en août 2022, pour les élections locales d’octobre et novembre prochains. L’ancienne première dame, séparée de l’ex-président Laurent Gbagbo (le couple est en instance de divorce), est l’une des fondatrices du Front populaire ivoirien (FPI). Depuis qu’elle a été amnistiée de sa condamnation à vingt ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, en 2018, Simone Gbagbo se montre particulièrement discrète. Elle a lissé sa réputation de « dame de fer » et a beaucoup échangé avec des personnalités politiques de tout bord. Elle s’est notamment entretenue, de manière très officielle, avec Pascal Affi N’Guessan, seul maître à bord du FPI depuis le départ des pro-Gbagbo, et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Amnistiée lundi par Alassane Ouattara, l’ancienne Première dame ivoirienne a été libérée ce mercredi. « La refondation a commencé. Aujourd’hui, toutes les choses sont nouvelles » a-t-elle lancé devant les militants venus l’accueillir à sa résidence de la Riviera Golf.
Au lendemain de l’amnistie de 800 détenus poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011, dont l’ex-Première dame Simone Gbagbo, tour d’horizon des premières réactions dans les partis et les associations de victimes.
Le 11 avril 2011 marque la fin officielle de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Sept ans après, « les victimes demeurent dans l’attente de l’ouverture des procédures », estime Yacouba Doumbia, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH).
Toujours détenue, Simone Gbagbo suit avec attention les querelles qui déchirent son parti, le FPI, et rêve du jour où elle pourra de nouveau jouer un rôle. Sept ans après sa chute, l’ex-première dame n’a pas dit son dernier mot.
L’icône ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly, qui se présente comme le porte-voix de la population, est prêt à « peser sur l’actualité politique » en Côte d’Ivoire. Inquiétudes de la société civile, mesures d’Alassane Outtara, libération de Laurent Gbagbo… L’artiste répond à JA et à ses détracteurs.
La condamnation d’Hubert Oulaye, mardi 26 décembre, a fait resurgir les polémiques autour de la neutralité de la justice ivoirienne, accusée par certains d’être à la solde du pouvoir politique. Ces dernières années, plusieurs procès d’assises ont vu comparaître des personnalités politiques de premier plan. Souvent très attendus, ils ont régulièrement alimenté la polémique.
Alors que l’ancienne première dame, incarcérée à Abidjan, n’a pu recevoir de visiteur pour Noël, plusieurs passes d’armes ont eu lieu entre ses avocats et le procureur de la République.
À peine le gouvernement Gon Coulibaly était-il installé que les grèves, les mutineries et la baisse des cours du cacao bouleversaient ses priorités. Passé ces turbulences, il remet le cap sur les grands projets qu’Alassane Ouattara a promis de mener à bien avant l’échéance de son deuxième mandat.
Georges Armand Ouégnin, président d’Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) et ancien ministre de Laurent Gbagbo, est également allié avec la faction du Front populaire ivoirien (FPI) menée par Aboudramane Sangaré.
Représentant de la frange « dure » du Front populaire ivoirien (FPI), tout entier dévoué à l’ancien président Laurent Gbagbo actuellement jugé par la Cour pénale internationale, Boubakar Koné martèle son opposition à Alassane Ouattara et évoque les débats internes au FPI.
De Grace Mugabe à Wassila Ben Ammar en passant par Leïla Trabelsi, Agathe Habyarimana ou encore Simone Gbagbo, beaucoup de femmes sont considérées, à tort ou à raison, comme étant à l’origine de la chute politique de leur mari.
Simone Gbagbo, 68 ans, est détenue pour « crimes économiques » à Abidjan mais espère toujours revenir en force au FPI. Elle fait partie des 20 femmes les plus influentes de Côte d’Ivoire identifiées par Jeune Afrique.
Depuis dix ans, Ange Rodrigue Dadjé défend les caciques de l’ancien régime, affichant sa complicité avec l’ex-première dame. Portrait d’un avocat militant qui collectionne les affaires sulfureuses.
Longtemps en retrait de la politique, Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien, n’a découvert le pouvoir de son nom qu’à sa sortie de prison, en 2013. Depuis, il s’est fait une place au FPI et se verrait bien député.
L’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Toikeusse Mabri, est fermement décidé à être le candidat des houphouétistes lors de la prochaine présidentielle, en 2020. Il plaide également pour des amnisties en faveur de Simone et de Laurent Gbagbo.
La star ivoirienne du reggae Alpha Blondy a appelé mercredi à « une amnistie générale » et à la libération de tous les prisonniers détenus dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, en estimant que le pays vit un « traumatisme ».
Après une longue période de brouille, l’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, est rentré dans le rang de l’ancien parti unique. Et a désormais un seul objectif : lui permettre de reconquérir le pouvoir.
Les autorités ivoiriennes, qui ont toujours refusé d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en février 2012 à l’encontre de Simone Gbagbo, comptent bien convaincre la CPI d’abandonner totalement sa procédure contre l’ancienne première dame.
Libérée à titre provisoire ce jeudi 4 mai par la justice ivoirienne, Antoinette Rouissa Meho avait été arrêtée en août 2016 et inculpée pour atteinte à la sûreté de l’État.
Laurent et Simone Gbagbo ont convoité le pouvoir, l’ont conquis, avant de le perdre brutalement. Que reste-t-il de ce tandem qui présida, avec ses hauts et ses bas, aux destinées de la Côte d’Ivoire pendant une décennie ? Du fond de leurs geôles, nourrissent-ils encore des desseins politiques ?
L’ancien chef de l’État ivoirien, aujourd’hui jugé devant la CPI, possédait une maison dans son village natal de Mama. Si le temps fait son oeuvre sur les murs, les soutiens de l’ex-président, eux, résistent aux intempéries.
La partie civile, qui représente l’État de Côte d’Ivoire, a également contesté devant la Cour suprême l’acquittement de Simone Gbagbo prononcé le 28 mars, a appris Jeune Afrique.
L’ex-première dame ivoirienne, jugée pour crime contre l’humanité, a été acquittée le 28 mars. Elle reste néanmoins en prison, où elle purge une peine de vingt ans pour d’autres faits liés à la crise postélectorale de 2011. Retour sur six années de procédure.
Plusieurs associations parties civiles au procès ne cachent pas leur désarroi au lendemain de l’acquittement de Simone Gbagbo, qui était poursuivie pour crime contre l’Humanité et crime de guerre. Face à une justice ivoirienne jugée partiale, certaines organisations en appellent à la Cour pénale Internationale (CPI).
Simone Gbagbo, jugée depuis mai 2016 pour des faits de crime contre l’Humanité et de crime de guerre, a été acquittée mardi 28 mars par la Cour d’assises d’Abidjan. Le procureur avait requis à son encontre une peine d’emprisonnement à vie.
Aly Yéo, le procureur général du tribunal d’Abidjan a requis ce mardi une peine d’emprisonnement à vie à l’encontre de Simone Gbagbo, jugée pour crime contre l’Humanité.
Les avocats des parties civiles ont estimé, au cours de leurs plaidoiries finales du procès de Simone Gbagbo pour crime contre l’Humanité, que l’ex-première dame était coupable, l’accusant d’avoir été « plus calife que le calife » lors de la crise ivoirienne. Le procureur doit prononcer son réquisitoire ce mardi.
Les avocats commis d’office de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, jugée à Abidjan pour crimes contre l’humanité, n’assisteront pas à la phase finale du procès prévue à partir de lundi, ont-ils annoncé, réclamant une nouvelle fois une reprise totale du procès.