Présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Simone Gbagbo peaufine la stratégie de son nouveau parti, lancé en août 2022, pour les élections locales d’octobre et novembre prochains. L’ancienne première dame, séparée de l’ex-président Laurent Gbagbo (le couple est en instance de divorce), est l’une des fondatrices du Front populaire ivoirien (FPI). Depuis qu’elle a été amnistiée de sa condamnation à vingt ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, en 2018, Simone Gbagbo se montre particulièrement discrète. Elle a lissé sa réputation de « dame de fer » et a beaucoup échangé avec des personnalités politiques de tout bord. Elle s’est notamment entretenue, de manière très officielle, avec Pascal Affi N’Guessan, seul maître à bord du FPI depuis le départ des pro-Gbagbo, et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
La date du procès de 83 personnalités pro-Gbagbo, dont l’ancienne première dame Simone Gbagbo, censé s’ouvrir mercredi, reste hypothétique. L’un des avocats de la défense a déclaré qu’il ne pouvait pas débuter avant deux semaines pour des raisons de procédure.
Simone Gbagbo a été entendue mardi par la justice ivoirienne. Son audition doit se poursuivre jusqu’à vendredi mais déjà, certains journaux pensent que l’ex-Première dame pourrait être libérée. Revue de presse.
Mercredi, un expert de l’ONU, Doudou Diène, a demandé à la justice ivoirienne de permettre la mise en liberté provisoire de Simone Gbagbo. Selon lui, cette mesure permettrait de relancer un dialogue national qui peine à prendre forme, alors que la Côte d’Ivoire est accusée par de multiples ONG de conduire une justice des vainqueurs. L’ancienne première dame est détenue depuis deux ans.
C’est dans un vol spécialement affrété par l’État ivoirien que l’ancienne première dame Simone Gbagbo a été transférée à Abidjan, jeudi 2 mai. Elle y a été admise dans un établissement hospitalier pour des « pathologies liées à l’âge », selon un proche.
En résidence surveillée à Odienné, dans le nord du pays, et sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI, Simone Gbagbo prie, lit la Bible, et fustige « une justice impérialiste ».
Ne jamais céder, ne rien lâcher. L’obstination de Simone Gbagbo, ce roc inébranlable, a largement contribué à précipiter la chute du régime. Et celle de son époux.
Simone Gbagbo est à son tour sous la menace d’un procès à la Cour pénale internationale (CPI). Détermination, courage, ambition… Retour sur la vie d’une femme hors du commun dont le parcours – avant l’accès au pouvoir de Laurent Gbagbo, en 2000 – inspire le respect.
Visée par un mandat émis le 22 novembre par la Cour pénale internationale, Simone Gbagbo reste incarcérée pour l’heure dans le nord de la Côte d’Ivoire. L’ex-première dame a été auditionnée par un juge et attend son procès. En priant…
L’audition de Simone Gbagbo par la justice ivoirienne a commencé mardi 12 novembre à Odienné (Nord), et doit s’achever ce mercredi. Inculpée notamment de génocide, l’ancienne première dame doit s’expliquer sur son rôle pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Les consignes sont claires. Placée en résidence surveillée dans le nord de la Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, l’épouse de l’ancien président ivoirien, doit être bien traitée.
Sous la menace de procédures judiciaires en Côte d’Ivoire et à l’étranger, l’ancien président Laurent Gbagbo et son épouse Simone vivent reclus, chacun de leur côté. Entre lecture, prière et (rares) visites, chronique d’un quotidien sous étroite surveillance.
Isolé, encerclé, épuisé et affamé, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est montré pugnace jusqu’au bout, n’hésitant pas à ordonner le bombardement de la résidence de l’ambassadeur de France. Récit d’une capture obtenue de haute lutte le 11 avril 2011.
Simone Gbagbo, épouse du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, retenue depuis le 11 avril au QG du chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abidjan, a été placée en résidence surveillée à Odienné, dans le nord-ouest du pays.
On la disait marginalisée il y a quelques semaines, mais Laurent Gbagbo a finalement décidé de faire de sa femme « Simone » une arme dans la bataille de l’après élection présidentielle ivoirienne.
L’épouse du chef de l’État ivoirien n’est pas une première dame comme les autres. Elle exerce un rôle politique aussi incontournable que controversé, joue de son influence et de ses réseaux dans l’ombre de son mari. Portrait.