Chef de file de l’opposition malienne, candidat malheureux pour la seconde fois face à Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle de 2018, Soumaïla Cissé a été pris en otage par des jihadistes pendant six mois. Enlevé le 25 mars 2020 alors qu’il faisait campagne pour les législatives dans son fief de Niafunké, dans la région de Tombouctou, il a été libéré le 8 octobre 2020.
Il est décédé à Paris le 25 décembre 2020, des suites du Covid-19.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Le coup d’État de 2020 a profondément reconfiguré la classe politique malienne. Depuis, ses membres hésitent sur l’attitude à adopter par rapport au régime de transition, afin de ne pas compromettre leurs chances pour la suite.
N’ayant pas obtenu gain de cause dans la bataille qui l’opposait à Gouagnon Coulibaly pour la succession de Soumaïla Cissé, l’ancien ministre et ses partisans ont quitté l’URD. Le 16 avril, ils ont acté la création de leur propre formation. Explications.
La Cour suprême a tranché en faveur de Gouagnon Coulibaly dans l’affaire qui l’oppose à Salikou Sanogo pour la présidence du parti. Les soutiens de ce dernier menacent de quitter la formation.
La filiale du géant bancaire marocain a été victime d’un piratage, rendu public début février. Jeune Afrique, qui a eu accès à des informations privilégiées, dévoile l’ampleur d’une attaque visant VIP, groupes et institutions, de Choguel Maïga à l’ambassade de France, en passant par Orange, TotalEnergies et Azalaï.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
En rachetant 35°Nord en 2021, Avisa Partners a considérablement renforcé son ancrage en Afrique, où son nouveau partenaire accompagne depuis sa création des entreprises, des hommes politiques et parfois des États.
Un an après le décès de son fondateur, l’Union pour la république et la démocratie est en proie à de vives luttes internes. Mais les tentatives de médiation se multiplient, notamment portées par la discrète Cissé Assitan Traoré.
Un an après le décès de l’opposant Soumaïla Cissé, son parti est fragilisé par des querelles intestines entre Gouagnon Coulibaly et Salikou Sanogo. En filigrane : la question de l’investiture pour la présidentielle.
Un collectif proche de l’ancien Premier ministre Boubou Cissé s’est constitué afin d’exiger la tenue d’un congrès extraordinaire. Objectif : désigner rapidement le nouveau président du parti.
Les ambitions de l’ancien Premier ministre, dans la course à la tête de l’Union pour la république et la démocratie (URD), créent des luttes d’influence dans les rangs de la formation. Explications.
Boubou Cissé, Mamadou Igor Diarra, Demba Traoré… Au sein du parti de feu Soumaïla Cissé, les candidats à l’investiture de l’URD se bousculent au portillon. À quelques mois de la présidentielle de février prochain, le parti n’a jamais connu de telles dissensions.
À huit mois de la présidentielle, l’ex-Premier ministre se place peu à peu comme le successeur du défunt président de l’URD. Voici les raisons de ce ralliement, qui suscite des remous dans les rangs du parti.
Déjà médiatisé par le bras de fer qui l’oppose à Mamadou Sinsy Coulibaly à la présidence du patronat, le fondateur de SAER Group se lance en politique dans sa ville natale de Niafunké, où il succède à Soumaïla Cissé à la tête de la section locale de l’URD.
Il y a un an jour pour jour, Soumaïla Cissé était enlevé par des jihadistes dans le centre du Mali. Détenu pendant six mois, infecté par le Covid-19 dans les semaines qui ont suivi sa libération, l’ancien chef de l’opposition est décédé le 25 décembre dernier. « La Revue » avait recueilli ses confidences, que nous republions aujourd’hui.
Près de trois mois après la disparition brutale de Soumaïla Cissé, son parti lui cherche encore un successeur. Et à mesure que l’échéance de la présidentielle approche, si plusieurs noms sont évoqués, aucun ne semble faire consensus.
Avec la disparition de Soumaïla Cissé, l’intégration régionale africaine perd l’un des ses plus fervents partisans, qui en fut également l’un des artisans, en tant que président de la Commission de l’UEMOA.
Décédé ce 25 décembre, Soumaïla Cissé aura consacré trente années de sa vie à la politique malienne, dont il était devenu l’un des personnages les plus emblématiques. Il avait aussi, à trois reprises, brigué la magistrature suprême.
Serial-entrepreneur, l’homme d’affaires malien a sauté le pas en politique avec son parti l’Alliance démocratique pour la paix – Maliba. Arrivé en troisième position en 2018, il pourrait à nouveau être candidat lors de la présidentielle qui devrait se tenir au terme des 18 mois de transition.
Libéré le 8 octobre après six mois passés aux mains des jihadistes, l’ancien chef de file de l’opposition malienne voyage, réactive ses réseaux et réfléchit à son propre destin politique post-transition.
Libéré après six mois de captivité, Soumaïla Cissé aspire à un peu de repos. Mais l’opposant réfléchit déjà au rôle qu’il pourrait jouer sur une scène politique malienne en pleine recomposition.
Quelques jours seulement après la libération des quatre otages en échange de quelque 200 présumés jihadistes, le Centre du Mali a été le théâtre d’une double attaque lors de laquelle douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués.
Quatre ex-otages, dont Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, ont été libérés après quatre jours d’incertitudes et de spéculations. « Jeune Afrique » vous dévoile en exclusivité les coulisses des négociations.
Soumaïla Cissé, le chef de l’opposition malienne enlevé en mars dernier, et Sophie Pétronin, l’humanitaire française kidnappée en 2016, ont été libérés par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) après un échange de prisonniers avec Bamako.
Les chefs de la junte assurent que la libération du chef de file de l’opposition malienne, enlevé le 25 mars, est une de leurs priorités. Mais le changement de régime pourrait aussi compliquer des négociations déjà délicates.
Le chef de file de l’opposition malienne est aux mains des jihadistes depuis maintenant soixante jours. Malgré la mobilisation de ses partisans, de ses proches et des autorités du pays, sa libération semble encore loin d’être acquise.