Chef de file de l’opposition malienne, candidat malheureux pour la seconde fois face à Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle de 2018, Soumaïla Cissé a été pris en otage par des jihadistes pendant six mois. Enlevé le 25 mars 2020 alors qu’il faisait campagne pour les législatives dans son fief de Niafunké, dans la région de Tombouctou, il a été libéré le 8 octobre 2020.
Il est décédé à Paris le 25 décembre 2020, des suites du Covid-19.
Tandis qu’Amadou Kolossi a été libéré par ses ravisseurs le 10 mai, Soumaïla Cissé reste retenu par le même groupe jihadiste. De retour dans sa ville, le maire de Koumaïra a livré des détails sur leurs conditions de détention.
Dans plusieurs villes du Mali, des manifestants bravent le couvre-feu pour contester les résultats des législatives publiés le 30 avril par la Cour constitutionnelle. La nouvelle Assemblée a été convoquée la semaine prochaine pour une session extraordinaire.
Le parti présidentiel au Mali est en tête des résultats des élections législatives, avec 43 députés sur 147 à l’Assemblée nationale, pour une participation de plus de 35 %, selon les chiffres officiels provisoires publiés jeudi.
Les électeurs maliens ont commencé à voter dimanche 19 avril pour le second tour des élections législatives. Le scrutin a été maintenu en dépit des violences jihadistes, du nouveau coronavirus et de l’enlèvement du principal opposant Soumaïla Cissé.
La décision du gouvernement d’appeler les Maliens aux urnes pour le second tour des législatives, dimanche 19 avril, a suscité des critiques dans un contexte de peur liée à la pandémie de Covid-19 et d’insécurité dans le centre et le nord du pays.
Alors que Soumaïla Cissé est entre les mains des jihadistes de la Katiba Macina depuis le 25 mars, Amadou Kolossi, le maire de Koumaïra, qui négociait sa libération, a lui aussi été kidnappé.
Les résultats provisoires du premier tour des législatives illustrent un recul du Rassemblement pour le Mali, parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, et une faible participation, sur fond d’insécurité et d’inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus.
Le chef de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, « se porte bien », plus d’une semaine après son enlèvement, a déclaré vendredi 3 avril sa formation politique. Des négociations se poursuivent avec ses ravisseurs.
Depuis l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, plusieurs notables de la région de Tombouctou conduisent les négociations avec les ravisseurs. Selon plusieurs d’entre eux, Soumaïla Cissé est bien détenu par un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.
Porté disparu depuis mercredi après-midi alors qu’il était en campagne électorale dans la région de Niafunké, Soumaïla Cissé a bien été enlevé, ont confirmé le gouvernement ainsi que l’entourage du chef de file de l’opposition.
Le chef de file de l’opposition parlementaire malienne n’a plus donné de nouvelles depuis ce mercredi après-midi, alors qu’il devait se rendre dans un village de la circonscription électorale de Niafunké, dans le cadre de la campagne des législatives.
Plusieurs fois reportées depuis octobre 2018, les élections législatives se tiendront le 29 mars, dans un contexte sécuritaire et sanitaire particulièrement tendu. Très attendu par l’opposition, le scrutin sera surtout l’occasion pour IBK et son parti d’éprouver leur crédibilité. Sept millions et demi d’électeurs sont appelés aux urnes.
Le président malien a tendu la main samedi à la société civile, à l’opposition et aux groupes armés signataires de l’accord de paix pour tenter de dégager des réponses autres que militaires à la crise, mais beaucoup refusent de la saisir.
Le dialogue censé aboutir à des réformes institutionnelles et Constitutionnelles et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de paix a débuté dans plusieurs communes en début de semaine. Inédit dans sa forme, dont l’objectif est de remonter les doléances au plus près du terrain, il est cependant déjà la cible de nombreuses critiques.
Vu de l’extérieur, l’arrivée de Tiébilé Dramé à la tête du ministère malien des Affaires étrangères a de quoi déconcerter. Elle a pourtant une explication : en Afrique, plus que partout ailleurs, être opposant est un dur métier. On risque la prison, parfois sa peau, mais surtout on y laisse sa fortune.
Révision constitutionnelle, situation sécuritaire, dialogue avec les syndicats de la fonction publique… Le nouveau gouvernement malien réussira-t-il là où les précédents ont échoué ? L’ouverture, symbolisée par l’entrée de deux opposants dans le gouvernement, suffira-t-elle à décrisper la situation politique ?
Le chef du gouvernement malien a présenté sa démission jeudi soir, avant le vote d’une motion de censure déposée par des députés de la majorité et de l’opposition. Quatre dossiers ont conduit à sa chute. Décryptage.
Il fut l’une des figures de la contestation contre la révision constitutionnelle voulue par le président Ibrahim Boubacar Keïta, en 2017. Il s’active désormais à créer des ponts avec le chérif de Nioro et Mahmoud Dicko, et maintient qu’aucune réforme constitutionnelle n’est possible sans dialogue préalable.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a remis aux partis politiques et aux organisations de la société civile malienne l’avant-projet de révision de la Constitution jeudi à Koulouba. Plusieurs acteurs politiques ont déjà exprimé leur rejet du projet, insistant sur la nécessité d’établir au préalable un dialogue politique national.
Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga s’est rendu le 11 mars à Taoudéni dans le cadre d’une tournée dans le centre et le nord du Mali. Une première pour un chef de gouvernement dans cette région dont l’opérationnalisation tarde à se concrétiser. Il y a fait de nombreuses annonces concernant des projets de développement.
Pour parvenir à un dialogue entre pouvoir et opposition et sortir le pays de la crise, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé se sont une nouvelle fois rencontrés le 5 mars, précisant un peu plus leurs méthodes.
Si la rencontre du 26 février entre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et l’opposant Soumaïla Cissé, qui devraient à nouveau se réunir ces prochains jours, marque un premier pas dans le retour au dialogue politique entre pouvoir et opposition, certains analystes politiques appellent à la prudence.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a reçu le 26 février Soumaïla Cissé, candidat malheureux au second tour de la présidentielle d’août 2018, qui avait refusé de reconnaître la victoire du chef de l’État. Il s’agissait de leur première rencontre depuis l’élection.
Le projet de chronogramme des consultations référendaire et électorales de 2019 soumis aux acteurs politiques a reçu un accueil mitigé. Il fixe au 9 juin les législatives, plusieurs fois reportées, et le référendum constitutionnel, dans un contexte de tensions politiques.
Les élections législatives, déjà repoussées d’un mois en septembre, ne se tiendront a priori pas le 28 octobre. L’avis de la Cour constitutionnelle qui ouvre la voie à ce nouveau report – qui doit encore être officialisé – fait la quasi unanimité au sein de la classe politique.
Abstention très élevée, meilleurs scores d’Ibrahim Boubacar Keïta dans trois régions du Nord, défiance des Maliens… Les enseignements du second tour de la présidentielle malienne, en une infographie.
Les douze militants, dont quatre femmes, avaient été interpellés vendredi lors d’une manifestation non autorisée. Ils ont tous été libérés dimanche et lundi, a-t-on appris de sources concordantes.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé samedi que sa priorité restait la « sécurisation » du Mali à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et du début de son second mandat.