Chef de file de l’opposition malienne, candidat malheureux pour la seconde fois face à Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle de 2018, Soumaïla Cissé a été pris en otage par des jihadistes pendant six mois. Enlevé le 25 mars 2020 alors qu’il faisait campagne pour les législatives dans son fief de Niafunké, dans la région de Tombouctou, il a été libéré le 8 octobre 2020.
Il est décédé à Paris le 25 décembre 2020, des suites du Covid-19.
Une manifestation interdite de l’opposition au Mali a été dispersée à coup de gaz lacrymogène vendredi à Bamako, à la veille de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et de l’investiture du président réélu Ibrahim Boubacar Keïta.
Les élections législatives au Mali, initialement prévues les 28 octobre et 18 novembre, ont été repoussées d’un mois, a annoncé jeudi le gouvernement. Un report que les autorités expliquent par une grève des magistrats ayant empêché le dépôt des candidatures dans les délais prévus.
Le CDR du militant contestataire et homme de radio malien Ras Bath a annoncé mardi 11 septembre la fin de son « accord politique » avec l’opposant Soumaïla Cissé, qu’il avait soutenu lors de la présidentielle. Il revient pour Jeune Afrique sur les raisons de cette décision.
Une manifestation a réuni, ce dimanche 2 septembre, des milliers de partisans du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », afin de le soutenir à deux jours de sa prestation pour un second mandat de cinq ans. La veille, l’opposition avait également défilé pour contester la victoire d’« IBK » dans les urnes.
L’opposant malien Soumaïla Cissé, officiellement battu à la présidentielle, a affirmé jeudi « ne pas reconnaître » la réélection du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, qui de son côté l’a enjoint d’arrêter de se bercer « d’illusions », deux semaines après le scrutin.
La Cour constitutionnelle « déclare élu » Ibrahim Boubacar Keïta. L’investiture officielle aura lieu le 4 septembre. Les recours déposés par Soumaïla Cissé ont été rejetés.
L’opposition au Mali n’accepte pas sa défaite, 48 heures après l’annonce de la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta. En attendant une hypothétique invalidation des résultats, un bon millier de ses partisans ont manifesté samedi à Bamako, où leur chef de file a appelé à « résister ».
Crédité de 32,83% face à Ibrahim Boubacar Keïta, déclaré vainqueur avec 67,17% des suffrages, Soumaïla Cissé assure qu’il « rejette les résultats » et en avance d’autres, qui le donnent gagnant.
Après l’annonce de la victoire d’IBK à la présidentielle, Bamako a vécu une nuit pour le moins agitée. Quelques incidents ont éclaté en marge de la marche spontanée des partisans de Soumaïla Cissé, qui remettent en cause les résultats.
Le président français et le secrétaire général des Nations unies ont été les premiers à contacter Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter de sa réélection, quelques heures après la publication des résultats le donnant vainqueur de la présidentielle. Des résultats remis en cause par l’opposant Soumaïla Cissé et qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.
L’annonce de la victoire d’IBK, réélu pour un second mandat avec 67,17% des suffrages, a été accueillie dans la joie chez ses partisans. Les sympathisants de Soumaïla Cissé – crédité de 32,83% – ont entamé une marche pour protester contre ces résultats qu’ils ne reconnaissent pas.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté le second tour de la présidentielle. Il arrive en tête avec 67,17% des suffrages, face à Soumaïla Cissé, crédité de 32,83%. Ces résultats doivent désormais être validés par la Cour constitutionnelle.
Cécile Kyenge, qui dirige la mission d’observation de l’Union européenne, a pointé des « problèmes d’irrégularités procédurales » lors du second tour de la présidentielle du 12 août. Elle a également insisté sur le fait que son mandat ne lui permet pas de « juger si les élections sont crédibles ».
Avant même la publication des résultats officiels du second tour de la présidentielle, Soumaïla Cissé les a rejetés, évoquant des « fraudes ». Dans un discours tenu devant ses militants lundi 13 août, il a appelé « tous les Maliens à se lever ».
Dimanche 12 août, 490 des 23 000 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir pour le second tour de la présidentielle au Mali. Lors du premier tour, 871 bureaux avaient été fermés pour des raisons de sécurité. Une baisse à mettre au crédit du renforcement des forces de sécurité sur le terrain, juge le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité publique malienne.
En ce « jour d’après », les électeurs maliens attendent le bilan chiffré du deuxième tour de l’élection présidentielle. Mais certains pensent déjà à la suite.
Les Maliens votaient, dimanche 12 août, pour départager Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Si l’affiche, identique à celle de 2013, passionne peu les électeurs, ce second tour est marqué par deux défis : la sécurité et la transparence. Retour sur une journée marquée par des incidents et la défiance entre les acteurs politiques.
Trois membres d’un « commando » qui « planifiait des attaques ciblées » ce weekend à Bamako ont été interpellés samedi 11 août, à la veille du second tour de l’élection présidentielle au Mali, ont indiqué les services de renseignement maliens.
Les Maliens se rendent aux urnes dimanche 12 août pour choisir qui, du sortant Ibrahim Boubacar Keïta ou de l’opposant Soumaïla Cissé, présidera à leur destinée pour cinq ans. Un scrutin qui clôt un entre-deux tours marqué par un climat de défiance entre acteurs politiques.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté quelques-uns de ses meilleurs scores dans le nord du pays, en particulier dans les zones sous contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). De quoi alimenter le doute sur la neutralité de l’ex-mouvement rebelle, dont les combattants sécurisaient les centres de vote.
Au chevet du Mali depuis plusieurs années, la communauté internationale suivra avec intérêt le second tour de l’élection présidentielle de dimanche, mais le déroulement du vote pèsera au final peu sur l’avenir des milliards de dollars d’aide que perçoit Bamako, selon des diplomates.
Arrivés troisième et quatrième lors du premier tour de la présidentielle, Aliou Diallo et Cheick Modibo Diarra n’ont pas donné de consigne de vote. Les raisons sont à la fois politiques et stratégiques.
C’est un soutien de taille que vient d’engranger Soumaïla Cissé, qui affrontera dimanche dans les urnes Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de la présidentielle : le chérif de Nioro, qui compte parmi les trois chefs religieux les plus puissants du Mali.
Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, et le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, seront bien opposés au second tour de l’élection présidentielle le 12 août, a confirmé mercredi la Cour constitutionnelle malienne, en rejetant les recours introduits par l’opposition.
Dix-huit candidats ou leurs représentants ont dénoncé ce 6 août les conditions liées à la présidentielle. Ils ont posé un certain nombre de points, dont la démission de Mohamed Ag Erlaf, chargé du scrutin, avant le second tour qui oppose Ibrahim Boubacar Keïta à Soumaïla Cissé.
Fâcheuse tendance que celle qui conduit à ne voir les élections en Afrique que sous l’angle de leurs imperfections, comme si la voie électorale n’était pas une pente naturelle des sociétés africaines et qu’elle engendrait plus de problèmes qu’elle n’en résolvait.
Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires du premier tour, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, candidat à sa propre succession, s’est félicité de la tenue de l’élection.
Après la publication des résultats provisoires du premier tour, Soumaïla Cissé savoure sa victoire, rendue malgré tout amère par un score décevant. Sa priorité en vue du second tour : multiplier les ralliements.
Alors que les résultats officiels au premier tour de la présidentielle malienne ne sont pas encore connus, une vingtaine de candidats, parmi lesquels les principaux challengers du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, ont dénoncé mercredi les résultats du scrutin qu’ils estiment « émaillé de multiples anomalies ».
Si les autorités maliennes se félicitent de la « bonne tenue » du premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, elles recensent également 20,1% des bureaux de vote qui ont été perturbés « par des attaques à main armée et autres violences ». Dans 716 bureaux, le vote n’a par ailleurs pas pu avoir lieu.