Chef de file de l’opposition malienne, candidat malheureux pour la seconde fois face à Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle de 2018, Soumaïla Cissé a été pris en otage par des jihadistes pendant six mois. Enlevé le 25 mars 2020 alors qu’il faisait campagne pour les législatives dans son fief de Niafunké, dans la région de Tombouctou, il a été libéré le 8 octobre 2020.
Il est décédé à Paris le 25 décembre 2020, des suites du Covid-19.
Dimanche, les électeurs maliens se rendent aux urnes pour élire leur président. Ils ont le choix entre 24 candidats qui ont sillonné le pays du 7 au 27 juillet pour les convaincre. Retour sur une campagne électorale mouvementée.
À la veille du scrutin présidentiel au Mali, la polémique sur le fichier électoral ne désenfle pas. Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, revient sur les discussions en cours avec le gouvernement.
En campagne à Mopti, dans le centre du Mali, le chef de file de l’opposition a promis jeudi « la paix » dans cette région du pays où les violences intercommunautaires se multiplient depuis trois ans.
Alors que la campagne électorale entre dans sa deuxième semaine, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition et principal adversaire du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, est à Sikasso, région-clé du sud malien.
Trois reporters serbes chargés de réaliser des vidéos de campagne pour le candidat Soumaïla Cissé ont été identifiés par les services de renseignements comme étant d’anciens soldats. Ils ont été libérés une semaine plus tard.
En vue de la présidentielle du 29 juillet, les communicants français sont nombreux auprès des candidats, tels que Soumaïla Cissé, Ibrahim Boubacar Keïta, Cheick Modibo Diarra ou Aliou Boubacar Diallo.
Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le chef de file de l’opposition, qui sera le principal adversaire du président sortant le 29 juillet prochain, est convaincu d’incarner l’alternance. Interview.
Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son principal opposant, Soumaïla Cissé, ont l’intention de se rendre à Kidal lors de la campagne électorale (7-27 juillet). Leur dernier passage dans des circonstances identiques remonte à 2013.
S moins 10. Dans dix semaines, un peu plus de 8 millions d’électeurs – sur une population de 18 millions d’habitants – seront appelés à se rendre aux urnes, sous le ciel gris de l’hivernage, pour ce qui ressemble à un remake de la présidentielle de 2013 : Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) vs Soumaïla Cissé.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé appelle l’opposition à se mobiliser autour de Soumaïla Cissé, son chef de file.
Des dizaines de milliers de Maliens ont défilé vendredi dans le calme à Bamako à l’appel de l’opposition pour réclamer la « transparence » lors de l’élection présidentielle du 29 juillet, une semaine après des marches émaillées d’incidents.
Un document, présenté comme étant le chronogramme de la présidentielle prévue le 29 juillet, a été diffusé par la presse malienne ce jeudi. Si le début de la campagne y est annoncée pour le 7 juillet, le chronogramme doit encore être validé lors du prochain Conseil des ministres.
L’homme d’affaires malien, Aliou Boubacar Diallo, s’est déclaré ce dimanche candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet, avec les couleurs de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba). Connu pour sa société Wassoul’Or, la mine d’or de Kodiéran, au sud du Mali, il est également un ancien poids lourd de l’entourage de Ibrahim Boubacar Keïta.
Après Kayes au Mali et Nouakchott en Mauritanie, Dakar est devenue le temps d’une semaine de festivités la capitale des communautés soninkés venues de toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà.
Le chef de file de l’opposition a profité de son séjour à Paris pour s’entretenir avec le Quai d’Orsay, ainsi qu’avec les responsables locaux de l’URD.
Tandis que les groupes armés ex-rebelles et loyalistes critiquent l’absence de consultation préalable à la formation du nouveau gouvernement malien, le chef de l’opposition dénonce la proposition d’IBK de loi d’entente nationale qui ne serait lui selon qu’une « manœuvre politicienne ».
La plupart des leaders de l’opposition s’étaient rassemblés autour de la plateforme Touche pas à ma Constitution ! Désormais tous concentrés sur 2018, ils préparent leurs partis respectifs, et leurs candidatures, à la présidentielle.
À quelques mois de la prochaine présidentielle, qui devrait se tenir en juin 2018, le Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga défend le bilan du gouvernement et d’Ibrahim Boubacar Keïta. Vice-président du RPM (le parti présidentiel) et ex-directeur de campagne d’IBK en 2013, il souhaite aussi que le chef de l’État brigue un second mandat. Interview.
Le président ivoirien doit reprendre les rênes du RDR ce week-end, à l’occasion du 3ème Congrès de son parti. Son discours, annoncé ce dimanche à 15h, heure locale, est très attendu. L’absence de Guillaume Soro est très remarquée.
Juriste de formation, l’activiste Mohamed Youssouf Bathily, alias Ras Bath, est devenu une figure pour une grande partie de la jeunesse malienne qui le présente désormais comme son « guide ».
Les représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont boycotté la cérémonie de la remise au président malien Ibrahim Boubacar Keïta de la « Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale » organisée mardi à Bamako. Deux ans après l’accord de juin 2015, la CMA « rejette la présente charte qui ne saurait nullement l’engager ».
L’opposition et une partie de la société civile sont vent debout contre le projet de révision constitutionnelle, qui sera soumis à référendum le 9 juillet prochain.
Le gouvernement malien a échappé mercredi à une nouvelle motion de censure, provoquée notamment par une importante polémique autour de la coopération entre le Mali et l’Union européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
Les résultats provisoires des élections municipales du 20 novembre ont été dévoilés. Outre la participation mitigée, le bilan est contrasté pour le RPM, le parti d’Ibrahim Boubacar Keïta, par ailleurs accusé de différentes fraudes par l’opposition.
Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) et chef de file de l’opposition malienne, a été reçu jeudi par le président Ibrahim Boubacar Keïta pour la première fois depuis deux ans. Il revient pour « Jeune Afrique » sur le contenu de cet échange qui a duré plus de trois heures.
À l’issue d’une rencontre avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, s’est dit favorable à un report des élections municipales du 20 novembre, en raison de l’instabilité dans le centre et le nord du pays.
Député, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé s’est incliné face à IBK au second tour de la présidentielle de 2013, avec 22,4 % des suffrages. Interview.
Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, reste, trois ans après, convaincu que la victoire lui a été volée en août 2013 au moyen d’un « grossier » bourrage des urnes.
Depuis février, l’opposition bénéficie d’un statut officiel censé lui permettre d’exercer un contre-pouvoir. Son chef de file : Soumaïla Cissé, le patron de l’Union pour la République et la démocratie.