S’il continue de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 6 mai, le leader des Transformateurs se dit prêt à collaborer de nouveau avec l’exécutif, dans l’« intérêt supérieur » du pays.
Les résultats de la présidentielle du 6 mai à peine célébrés, ou digérés, la classe politique tchadienne se prépare aux élections législatives et sénatoriales qui doivent se tenir en décembre.
En visite à N’Djamena, le président congolais a été accueilli par son homologue Mahamat Idriss Déby Itno, avant de recevoir le principal opposant à celui-ci et ancien Premier ministre, Succès Masra. L’occasion d’évoquer le rôle que ce dernier compte jouer dans les mois à venir.
Déclaré deuxième de la présidentielle, Succès Masra conteste sa défaite, tout en demandant à ses partisans de ne pas céder aux provocations et de rester calmes. Il l’assure : le combat politique ne fait que commencer.
Dix jours après le premier tour de l’élection, le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats définitifs de la présidentielle, donnant Mahamat Idriss Déby Itno vainqueur avec 61 % des suffrages. Le recours de Succès Masra, qui demandait l’annulation du scrutin, a été rejeté.
L’armée avait été déployée très massivement dans la capitale N’Djamena à l’annonce des résultats, le 9 mai. L’opposition dénonce la victoire déclarée de Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition depuis 2021.
Alors que Succès Masra a annoncé contester les résultats provisoires de la présidentielle et déposer un recours devant le Conseil constitutionnel, le président de cette instance est sous le feu des projecteurs. Voici ce qu’il faut savoir sur Jean-Bernard Padaré.
Le Premier ministre est crédité de 18,53 % des suffrages à la présidentielle, contre 61,03 % au président de transition Mahamat Idriss Déby Itno. Il a déposé une demande devant le Conseil constitutionnel pour contester ces chiffres et « révéler la vérité des urnes ».
Soixante-seize délégués des Transformateurs sont « poursuivis pour faux, usage de faux, usurpation de titre et complicité » dans le cadre du scrutin du 6 mai, a déclaré samedi le procureur de la République de N’Djamena.
Annoncés jeudi soir, les résultats provisoires de l’élection présidentielle créditent le président de la transition de 61,03 % des suffrages exprimés. Quelques heures plus tôt, son principal adversaire, Succès Masra, avait revendiqué la victoire.
Deux jours après le scrutin du lundi 6 mai, le parti d’opposition Les Transformateurs appelle le peuple tchadien « à rester vigilant et mobilisé pour défendre sa volonté exprimée dans les urnes ». Il fait état de multiples tentatives d’intimidation exercées contre son leader et ses sympathisants.
Les électeurs tchadiens étaient appelés à voter ce lundi 6 mai, pour le premier tour de la présidentielle. Dix candidats étaient en lice, dont Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra. Le vote s’est globalement déroulé sans violences, malgré, déjà, des accusations de fraude. Reportage.
Ce 6 mai, plus de 8 millions de Tchadiens sont appelés aux urnes, tandis que dix candidats sont en course pour la présidentielle. Parmi eux, deux favoris : Succès Masra, opposant devenu Premier ministre, et Mahamat Idriss Déby Itno, général et président de la transition.
La campagne pour l’élection présidentielle tchadienne s’est achevée le 4 mai. Les deux favoris, Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra, ont chacun tenu meeting à N’Djamena et ont tous les deux promis un « coup K.-O. », une victoire dès le premier tour. Reportage.
Des principaux candidats à l’élection du 6 mai prochain, Albert Pahimi Padacké est sans doute le plus expérimenté. Plusieurs fois Premier ministre, il espère déjouer les pronostics alors que beaucoup le voient déjà finir à la troisième place.
Il ne reste plus que trois jours aux candidats à l’élection présidentielle pour convaincre les électeurs. Les deux favoris, le président de la transition et son Premier ministre, Succès Masra, clament leur volonté de gagner dès le premier tour.
Au Tchad, aux derniers jours de la campagne présidentielle, l’agence électorale interdit la prise de photographies des procès-verbaux lors du dépouillement du scrutin.
Dimanche 28 avril, Succès Masra, Premier ministre de transition du Tchad et candidat à la présidentielle du 6 mai, a rassemblé des milliers de personnes lors d’un meeting à Moundou, dans le sud du pays, bastion de l’opposition.
Le président de la transition tchadienne compte bien devenir chef de l’État à part entière en se faisant élire le 6 mai. Rencontre avec un général qui, depuis 2021, est sorti de l’ombre de son père.
Sa candidature à la présidentielle, ses relations avec Succès Masra, sa posture vis-à-vis de Paris : que pense Mahamat Idriss Déby Itno ? Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, de retour de N’Djamena, livre son analyse au micro de RFI.
L’ancien opposant et actuel Premier ministre de la transition au Tchad a lancé sa campagne ce 14 avril. En point de mire : l’élection présidentielle (premier tour le 6 mai), à l’occasion de laquelle il affrontera notamment Mahamat Idriss Déby Itno. Entretien.
À moins d’un mois de la présidentielle du 6 mai, N’Djamena voit se multiplier les affiches géantes à l’effigie des candidats Mahamat Idriss Déby Itno et Succès Masra. De tels procédés sont pourtant interdits avant le début officiel de la campagne.
Seules dix candidatures à l’élection présidentielle ont été retenues par le Conseil constitutionnel. Celui-ci a validé celle du chef de l’État et du Premier ministre mais a rejeté celles de Nassour Ibrahim Neguy Koursami et de Rakhis Ahmat Saleh.
Adoubé par la Cemac en février, le candidat tchadien à la présidence de la BAD a entamé l’opération séduction auprès des actionnaires non régionaux et vient d’engranger deux soutiens de poids : l’Angola et la RDC. Coulisses.
Ancien opposant, Succès Masra avait signé un accord de réconciliation avec Mahamat Idriss Déby Itno avant d’être nommé Premier ministre le 1er janvier.
La conférence des chefs d’État de l’Union africaine s’ouvre ce samedi 17 février à Addis-Abeba. Jeune Afrique fait le point sur les dirigeants présents dans la capitale éthiopienne et leurs programmes.
Le nouveau Premier ministre, nommé le 1er janvier, a recueilli 95,4 % des suffrages au vote de confiance des 173 députés présents du Conseil national de transition (CTN) le 19 janvier.
Désigné comme son candidat par l’ancien parti au pouvoir, le MPS, le président de la transition est officiellement engagé vers la prochaine présidentielle. Mais sa stratégie interroge, tant dans son camp que dans l’opposition.
L’ex-opposant Succès Masra a rendu public son gouvernement le 2 janvier 2024. La nouvelle équipe sera chargée d’organiser les prochaines élections générales au plus tard à la fin de l’année. Un défi titanesque, selon Éric Topona Mocnga.