Comment les cabinets de lobbying américains sont-ils choisis ? Pourquoi sont-ils si souvent sollicités ? De Brian Ballard à Joseph Szlavik, ces onéreux intermédiaires permettent-ils réellement d’obtenir des résultats concrets ? Enquête.
À Washington et dans les couloirs du sommet États-Unis – Afrique, le président de la transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno, et l’opposant Succès Masra se sont livrés à un intense lobbying pour rallier leurs interlocuteurs américains à leurs positions. Immersion.
Après avoir quitté N’Djamena à la suite des manifestations du 20 octobre, l’opposant en exil entend désormais mettre en place un nouveau plan d’action. Attendu à Washington et en France, il tente aussi de rallier des chefs d’État africains à sa cause.
Depuis le décès d’Idriss Déby Itno, Succès Masra s’est affirmé comme l’adversaire le plus farouche du président Mahamat Idriss Déby Itno. Entre l’opposant et l’héritier du maréchal, la guerre est totale.
Quatre jours après les violences ayant endeuillé le pays, plusieurs investigations sont en cours, menées par les autorités d’un côté et la société civile de l’autre, afin de faire la lumière sur les événements de jeudi dernier.
Le cortège du principal leader de l’opposition tchadienne a dû faire demi-tour alors qu’il se rendait, le vendredi 9 septembre, au palais de justice où le président des Transformateurs était convoqué par le procureur de N’Djamena, la police ayant tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les centaines de partisans qui l’accompagnaient.
Ce 9 septembre, la convocation de Succès Masra devant le procureur a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre à N’Djamena. L’opposant s’est imposé via la rue comme un adversaire aussi encombrant pour Albert Pahimi Padacké qu’il l’est déjà pour Mahamat Idriss Déby Itno.
Le 1er septembre, les forces de l’ordre ont arrêté 84 jeunes militants d’un parti de l’opposition, alors qu’ils exhortaient les habitants à participer à un meeting contre le dialogue de réconciliation engagé par le Conseil national de transition.
Le dialogue national inclusif s’ouvre samedi 20 août dans la capitale tchadienne. Il devrait déboucher sur des élections « libres et démocratiques », affirme le pouvoir. Timan Erdimi, chef de l’UFR, un important groupe rebelle, est arrivé ce jeudi matin à N’Djamena pour y participer.
Dans les jours (ou les semaines) à venir, devrait s’ouvrir au Qatar un pré-dialogue auquel nombre de mouvements politico-militaires tchadiens ont été conviés. L’opposant Mahamat Ali Youssouf, président de l’UMDD, y participera. Entretien.
S’il n’a pas pu se présenter à la présidentielle du 11 avril, le président des Transformateurs est en première ligne du front contre le sixième mandat d’Idriss Déby Itno. Pour ce chrétien du sud du pays, un seul objectif : devenir chef de l’État.
À moins de deux semaines du scrutin, l’opposition espère encore convaincre le président de ne pas briguer un sixième mandat. « Jeune Afrique » vous dévoile en exclusivité le courrier qu’elle lui a adressé ce 29 mars.
À un mois du scrutin présidentiel du 11 avril, Idriss Déby Itno se dresse une nouvelle fois en hyper favori à sa succession, d’autant que plusieurs poids lourds de l’opposition, d’abord candidats, ont annoncé qu’ils se retiraient du processus électoral. Tout est-il vraiment joué d’avance ?
Création d’une vice-présidence et d’un Sénat, diminution de l’âge d’éligibilité à la présidence… Les propositions retenues à l’issue du deuxième Forum national inclusif, qui a été boycotté par une partie de l’opposition, ont fait réagir au sein de la classe politique tchadienne.
Succès Masra, qui a créé son mouvement politique, Les Transformateurs, apparaît comme la figure montante de l’opposition et comme celui qui dérange la majorité. Interview.
Aucune date n’a pour l’heure été fixée pour la tenue des élections législatives, plusieurs fois reportées depuis 2015. Et tandis que l’ambassade des États-Unis plaide pour que « le processus soit crédible », N’Djamena rétorque que « les élections relèvent de la souveraineté d’un État ».
L’opposant tchadien Succès Masra a annoncé mercredi 5 juin qu’il entend saisir la justice après des violences policières qui ont, selon lui, délibérément visé le congrès d’officialisation de son mouvement politique, les Transformateurs, le 1er juin à N’Djamena.
L’opposant équato-guinéen Andrés Esono Ondo a été interrogé au ministère de la Sécurité extérieure, le mouvement Les Transformateurs de Succès Masra non autorisé à se muer en un parti politique… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
La All Anglophone Conference repoussée au Cameroun, l’ex-ministre béninois Komi Koutché entendu par la justice espagnole, l’économiste Succès Masra veut incarner une troisième voie pour le Tchad… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Cet opposant tchadien, qui estime que 80 % des efforts nationaux et internationaux sont dédiés à la sécurité pour seulement 20 % en faveur du développement, appelle à une nouvelle répartition des priorités pour mettre ces deux volets à égalité.
L’opposant tchadien Succès Masra, fondateur du parti Les Transformateurs, a été reçu début octobre au Quai d’Orsay par Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océan indien.
Le 29 avril, l’ancien économiste tchadien de la Banque africaine de développement (BAD) Succès Masra a lancé son mouvement politique, « Les Transformateurs », avec pour objectif de refonder la république du Tchad. Interview.