Au pouvoir de la Guinée Équatoriale depuis 1979, il est né à Mongomo, dans l’est du pays. En 1963, il débute une carrière militaire jusqu’à devenir vice-ministre des Forces armées populaires seize ans plus tard. Après son accession au pouvoir, il fonde le Parti démocratique de Guinée équatoriale en 1987. Il a obtenu une maîtrise de droit puis un Diplôme de docteur Honoris Causa à l’Université de Guinée équatoriale.
Trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et des confiscations : la justice française a aggravé lundi 10 février en appel la condamnation du vice-président de Guinée équatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue, jugé coupable de s’être frauduleusement bâti un patrimoine considérable en France.
L’Union africaine a inauguré le 9 janvier le siège du Comité des services de renseignement et de sécurité en Afrique (Cissa), en marge de la première journée de son sommet des chefs d’État. L’occasion pour Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de livrer un réquisitoire contre « les ingérences étrangères ».
Alors que le procès devant la cour d’appel de Paris de Teodoro Obiang Nguema Mangue, vice-président de Guinée équatoriale, poursuivi dans l’affaire des biens mal acquis, approche de sa conclusion, le père de l’accusé et président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo sollicite le soutien de différents chefs d’État étrangers.
Venu saluer la mémoire de Robert Mugabe, le 13 septembre à Harare, le chef de l’État équato-guinéen (77 ans) est l’un des derniers représentants d’une génération de dirigeants d’Afrique centrale au pouvoir depuis des décennies (quatre, pour lui). Il a bâti sa longévité politique sur la fidélité des uns et la proximité familiale des autres.
Pendant qu’à Banjul les témoignages se multiplient sur son règne de terreur, le despote déchu coule une paisible retraite en Guinée équatoriale. Une impunité à laquelle son hôte, le président Obiang Nguema Mbasogo, est désormais prié de mettre un terme.
La France muscle sa législation sur la restitution des avoirs issus de la corruption transnationale. Reste à garantir leur traçabilité afin qu’ils soient rendus à qui de droit.
3 août 1979 – 3 août 2019. Téodoro Obiang Nguema Mbasogo est pour la 40e année à la tête de la Guinée équatoriale. Un record mondial que ne fêteront pas les Équato-guinéens, soumis à des violations des droits humains systématiques, dans une impunité totale et hors des radars médiatiques.
Accusé d’avoir participé à la tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017, l’homme d’affaires Sani Yalo, proche du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, n’a cessé de clamer son innocence. Il accuse aujourd’hui ses adversaires politiques de vouloir le fragiliser.
Plusieurs chefs d’État et personnalités sont attendus à Libreville pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais et père de l’actuel occupant du Palais du bord de mer, disparu le 8 juin 2009.
S’il a perdu son allié Blaise Compaoré en 2014, Guillaume Soro peut toujours compter sur un carnet d’adresses bien rempli. De Mohammed VI à Faure Gnassingbé en passant par Teodoro Obiang, tour d’horizon des chefs d’État avec lesquels l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne entretient des liens.
L’opposant équato-guinéen Andres Esono Ondo a été arrêté jeudi 11 avril au Tchad. Alors que son parti dénonce une « machination politique entre deux États », Malabo assure qu’il préparait « un coup d’État en Guinée équatoriale avec un financement étranger ».
La Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) exige depuis plusieurs années que la Guinée équatoriale abolisse la peine de mort pour que le pays reste membre de cette organisation.
Le président Teodoro Obiang Nguema a annoncé l’octroi aux enchères de 26 licences pétro-gazières il y a une semaine. Une annonce qui attise les convoitises des géants pétroliers étrangers.
Le septième sommet des pays producteurs de pétrole s’est ouvert le 3 avril à Malabo. Les ministres des Hydrocarbures et les représentants des compagnies pétrolières du continent seront réunis jusqu’au 5 avril dans la capitale équato-guinéenne.
Le procès de plus de 150 personnes, accusées d’être à l’origine du « coup d’état » que Malabo affirme avoir déjoué en décembre 2017, s’est ouvert vendredi au tribunal de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale.
Citoyens pour l’innovation (CI), principale formation de l’opposition de Guinée équatoriale dissolue par la justice en 2018, a annoncé avoir porté plainte contre le ministère de la Sécurité. Parmi les chefs d’accusation : « assassinats », « viols » et « tortures ».
Le fils du président Teodoro Obiang s’impose de plus en plus au sommet de l’État en Guinée équatoriale à mesure que s’efface son père. Et n’hésite pas, pour asseoir son autorité, à écarter un à un ses adversaires.
Teodorín Obiang, vice-président de Guinée équatoriale et fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a présidé pour la première fois un Conseil des ministres, le 20 novembre, a annoncé la télévision d’État TVGE.
Deux opposants équato-guinéens en exil sont portés disparus depuis le 18 septembre, alors qu’ils séjournaient à Lomé. Selon nos informations, les autorités togolaises les ont livrés à Malabo hors de toute procédure d’extradition…
Le parti au pouvoir en Guinée équatoriale a expulsé 42 de ses militants, parmi lesquels plusieurs anciens cadres du régime, pour leur participation présumée à un coup d’Etat que Malabo affirme avoir déjoué fin 2017.
« Sincères et effusives félicitations pour votre réélection » : alors que les résultats de la présidentielle camerounaise du 7 octobre ne sont pas encore connus, le président Paul Biya, candidat à un septième mandat, a déjà été félicité par son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema.
Cinquante cinq des 81 prisonniers graciés par le pouvoir en Guinée équatoriale début octobre lors de la fête de l’indépendance ont été libérés vendredi, a indiqué samedi la télévision d’Etat.
L’ancien chef de l’État gambien en exil en Guinée équatoriale, Yahya Jammeh, s’est notamment installé dans une ferme dans la province de Wele-Nzas, dont le chef-lieu est Mongomo, le fief des Nguema.
Dans une interview à la télévision publique espagnole diffusée mercredi, le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema a assuré qu’il n’y avait ni tortures ni opposants emprisonnés dans son pays.
Le fils du président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mangue, et trois autres membres de sa famille ont été promus à de hautes fonctions militaires, a annoncé un décret présidentiel daté du 15 octobre.
Il y a cinquante ans, le pays devenait indépendant et portait à sa tête Francisco Macías Nguema. S’ouvrait alors une décennie de terreur à ce jour peu documentée.
L’opposant en exil Salomon Abeso Ndong a été victime d’une agression par balles le 4 octobre au soir dans la capitale britannique. Son fils a également été grièvement blessé.
Connu pour ses goûts de luxe et ses déboires judiciaires, le vice-président équato-guinéen s’est une nouvelle fois illustré lors d’un séjour privé au Brésil.