Président béninois depuis 2006, il est né à Tchaourou au Bénin, en 1952. Il achève ses études à Paris par un doctorat en sciences économiques. Il devient le conseiller du président Nicéphore Soglo élu en 1991, sur les questions monétaires et bancaires. De 1994 jusqu’à son élection à la présidence béninoise, il dirige la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Le constitutionnaliste, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain sous les couleurs du Front pour la restauration de la démocratie a été rejetée, n’en continue pas moins de battre la campagne. Avec un objectif, convaincre Patrice Talon de suspendre le processus électoral.
L’ex-ministre, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain face à Patrice Talon a été invalidée, est en détention provisoire depuis le 5 mars pour « financement du terrorisme ».
Reckya Madougou, Joël Aïvo, Alassane Djimba Soumanou ou encore Ganiou Soglo… Pas moins de vingt dossiers de candidature à la présidentielle ont été déposés devant la commission électorale. Signe que, face à Patrice Talon, il n’y a pas d’union de l’opposition.
Si les Démocrates ont créé le « Front pour la restauration de la démocratie », aux côtés notamment de Joël Aïvo, le nouveau parti de Thomas Boni Yayi exclut pour l’heure toute alliance avec les FCBE, son ancien parti. Anatomie de ce divorce entre héritiers de l’ancien président béninois, qui constitue une aubaine pour Patrice Talon.
Le président béninois a bouclé le 12 décembre la première partie de sa tournée l’ayant conduit dans 60 des 77 communes du Bénin. Officiellement destinée à « rendre compte », elle vise aussi (et surtout) à prendre le pouls du pays, à l’approche de la présidentielle d’avril 2021.
Un parti d’opposition, mais un parti de « rassemblement ». Tel est le leitmotiv de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale béninoise, proche de Thomas Boni Yayi, qui va prendre la présidence d’une nouvelle formation, « Les Démocrates », dont les statuts ont été déposés devant les autorités.
« Ces maires africains fauchés en plein vol » (2/4) – Héritier naturel d’une puissante famille politique, Léhady Soglo vit désormais loin des siens. Condamné à dix ans de prison pour abus de fonction, il n’entend pas raccrocher les gants pour autant.
Emmenés principalement par les cadres des FCBE qui ont quitté le parti en même temps que Thomas Boni Yayi, des opposants béninois travaillent à la création d’une nouvelle formation en vue de la présidentielle de 2021.
Les deux principaux partis de la majorité présidentielle ont remporté à eux deux plus de 77% des suffrages, selon les résultats provisoires. Malgré le contexte de pandémie et les appels au boycott, le taux de participation a été de 49,14%, selon la CENA.
Les élections municipales et communales de ce dimanche, au Bénin, se dérouleront dans un contexte sanitaire complexe. De leur issue dépend le rééquilibrage d’une situation politique qui ne l’est pas moins.
En se retirant de son parti, l’ancien président béninois a placé l’opposition dans une impasse alors qu’approchent les élections municipales du 17 mai.
L’ancien président béninois a annoncé son retrait des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). À un peu plus d’un mois des élections locales, Thomas Boni Yayi accuse un « groupe illégitime » d’avoir inoculé à son parti le « virus de l’exclusion ».
Après avoir fait cause commune contre le régime de Patrice Talon au sein de la « Résistance », les partis d’opposition, tous exclus des législatives d’avril 2019, sont à présent engagés dans des calculs stratégiques en prévision des élections communales du 17 mai. À la radicalité affichée par certains répond le pragmatisme plus ou moins assumé par d’autres.
Rapporteur principal du dialogue politique – controversé – dont les conclusions ont donné lieu, fin 2019, à de profondes modifications constitutionnelles, l’ancien ministre béninois de la Justice Victor Topanou défend le bien-fondé de ces travaux au nom de la nécessité de renforcer le système partisan.
Des affrontements entre la population et les forces de sécurité ont éclaté jeudi à Savè, dans le centre du Bénin, bastion de l’ancien chef de l’État Boni Yayi.
Thomas Boni Yayi, qui a fait une courte visite au Bénin le 20 novembre, a prévu de rentrer pour de bon dans son pays avant le sommet de la Cedeao prévu le 21 décembre.
De retour après cinq mois d’absence, l’ex-président béninois Thomas Boni Yayi a été accueilli à Cotonou par une foule de militants en liesse, mercredi. Il ne sera finalement resté que quelques heures, et n’a pas rencontré son successeur, Patrice Talon, comme l’avait annoncé la présidence béninoise.
L’ancien président béninois est arrivé à Cotonou ce mercredi, près de cinq mois après avoir quitté son pays. Il est accompagné d’une délégation de la Cedeao. Thomas Boni Yayi pourrait rencontrer rapidement le président Patrice Talon.
Le président Patrice Talon a donné son accord pour le retour au Bénin de Thomas Boni Yayi. Il a également donné son feu-vert pour le retour de plusieurs opposants actuellement en exil.
Le Parlement béninois a adopté à l’unanimité jeudi un nouveau Code électoral instaurant notamment un poste de vice-président mais qui ne répond pas aux principales revendications de l’opposition qui avait été exclue des dernières législatives.
Si elle ne marque pas l’avènement d’une « nouvelle République », la révision constitutionnelle comporte des modifications profondes pour la vie politique du pays. Tour d’horizon de ce qui va changer avec ce nouveau texte. Et des flous qui persistent.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le parlement béninois a voté à l’unanimité des 83 députés de l’Assemblée la modification de la constitution, limitant le nombre de mandats des députés et confirmant la limitation des mandats présidentiels à deux. Mais l’opposition s’alarme notamment de l’instauration du parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle.
L’Assemblée nationale béninoise a adopté vendredi une révision de la Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux, et à trois celui des mandats législatifs. L’opposition dénonce une révision « unilatérale ».
Le Parlement béninois a voté jeudi 31 octobre une loi promulguant « l’amnistie des faits criminels » commis lors des violences post-électorales consécutives aux législatives d’avril 2019. Un texte issu des « mesures d’apaisement » prônées lors du dialogue politique tenu du 10 au 12 octobre dernier.
A-t-il disparu des écrans radar après son exil précipité, à la fin de juin, pour mieux préparer son retour ? Imprévisible, l’ancien président n’est en tout cas pas homme à renoncer.
Après trois jours d’échanges, le dialogue politique réunissant huit partis dont les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE – opposition), a pris fin ce samedi sur un ensemble de recommandations que le président Patrice Talon a pris l’engagement de respecter.
Le président Patrice Talon a décidé de suivre à distance le dialogue politique national qu’il a convoqué pour le 10 octobre et auquel l’opposition refuse de prendre part si certains préalables ne sont pas remplis.
Ce sont des discussions très attendues qui vont se tenir à partir du 10 octobre prochain à Cotonou. Le dialogue politique, organisé à l’initiative du président Patrice Talon pour tenter d’apaiser la crise ouverte par les dernières législatives, va cependant s’ouvrir sans une partie des principales formations d’opposition, tandis que le FCBE, seul invité qui ne soit pas de la mouvance, pourrait boycotter le rendez-vous.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent sont en crise. Le virulent débat qui déchire le parti de l’ancien président Thomas Boni Yayi, autour d’un récépissé remis par le ministère de l’Intérieur, révèle des divergences profondes au sein de l’une des principales formations d’opposition, entre partisans d’une approche maximaliste et tenants d’une stratégie pragmatique.