Président béninois depuis 2006, il est né à Tchaourou au Bénin, en 1952. Il achève ses études à Paris par un doctorat en sciences économiques. Il devient le conseiller du président Nicéphore Soglo élu en 1991, sur les questions monétaires et bancaires. De 1994 jusqu’à son élection à la présidence béninoise, il dirige la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Trois ans d’exil, c’est long. Tour à tour accusé d’avoir voulu empoisonner puis renverser le président Boni Yayi, l’homme d’affaires veut maintenant rentrer chez lui. Et succéder à son meilleur ennemi.
Réunie en sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, ce mardi 22 septembre, la Cedeao a réitéré son appel au désarmement des putschistes à Ouagadougou. Quatre chefs d’État de la sous-région sont attendus dans la capitale burkinabè pour faire avancer la médiation.
Alors que la tension est à son comble à Ouagadougou entre militaires loyalistes à la transition burkinabè et putschistes menés par Gilbert Diendéré, Cynthia Ohayon, analyste à l’International Crisis Group (ICG), revient sur les négociations en cours sous l’égide de la Cedeao. Interview.
L’homme d’affaires béninois, principal opposant à Boni Yayi, a accordé une interview à Jeune Afrique, dans son édition en kiosques du 20 au 26 septembre.
La médiation se poursuit au Burkina Faso, sous la direction de Macky Sall et Boni Yayi, qui ont multiplié les rencontres, avec Michel Kafando notamment. Un schéma de sortie a été proposé.
Trois personnes sont mortes et au moins 13 ont été blessées vendredi lors des violences après le coup d’État au Burkina Faso, selon un médecin du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, principal hôpital de Ouagadougou.
La situation est toujours incertaine au Burkina Faso. Le président Michel Kafando a été « libéré » par le CND mais est maintenu en résidence surveillée. En revanche, Isaac Zida serait toujours détenu. Les manifestations se sont multipliées et les barricades pullulent dans Ouagadougou alors que Macky Sall et Boni Yayi y ont entamé une médiation.
Pourquoi Thomas Boni Yayi, le président béninois, a-t-il demandé à revoir François Hollande le 18 août à Paris, alors qu’il s’était déjà longuement entretenu avec lui le 2 juillet à Cotonou ?
Le parlement béninois a refusé jeudi de lever l’immunité parlementaire de Barthélémy Kassa, député et ancien ministre de l’Énergie et de l’Eau impliqué dans une affaire de détournement de fonds présumé d’un projet financé par les Pays-Bas.
Le parlement béninois pourrait donner très prochainement son aval à une demande de levée d’immunité parlementaire de Barthélémy Kassa, député et ancien ministre de l’Énergie et de l’Eau impliqué dans une affaire de détournement de fonds d’un projet financé par les Pays-Bas.
L’homme d’affaires béninois et opposant Patrice Talon pourrait rentrer au Bénin à la mi-août après trois ans d’exil en France. Mais la justice de son pays l’attend de pied ferme.
Chaleureusement accueilli par Boni Yayi jeudi, lors de la première étape de sa tournée africaine, le président français François Hollande a salué la vigueur de la démocratie béninoise.
Le président béninois a créé jeudi la surprise en nommant le financier Lionel Zinsou au poste stratégique de Premier ministre. Que faut-il savoir de celui qui prend une fonction non-prévue dans la Constitution, à un an de l’élection présidentielle ?
Le président béninois Boni Yayi a procédé à un remaniement ministériel dans la nuit du jeudi au vendredi marqué par l’entrée au gouvernement comme Premier ministre du Franco-Béninois Lionel Zinsou. Qui fait un pas de plus vers la présidentielle de 2016…
À 40 ans, l’ex-ministre de Yayi Boni entre 2008 et 2013 (Justice, Emploi des jeunes et des femmes, Microfinance… ) est désormais consultante en économie sociale en Afrique. À quelques mois de la présidentielle de 2016 au Bénin, elle livre à « Jeune Afrique » son analyse de la vie politique dans son pays.
Avec 33 sièges sur 83, les Forces cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) ont remporté les élections législatives au Bénin, sans atteindre la majorité absolue. Les deux principaux partis d’opposition envoient quant à eux 23 députés à l’Assemblée.
Au Bénin, le parti du président Thomas Boni Yayi a remporté les élections législatives, avec 32 sièges sur 83, mais n’a pas obtenu de majorité absolue, selon les premiers résulats partiels communiqués vendredi par la commission électorale.
Le 26 avril, les électeurs choisiront leurs députés. Parmi les candidats, les fils de trois hommes qui se sont retrouvés à la tête du pays. Une situation inédite qui fait jaser à Cotonou.
On croyait le contentieux apuré entre l’homme d’affaires Patrice Talon et le président béninois Thomas Boni Yayi depuis que le second avait accordé son pardon au premier, en mai 2014. Il n’en est rien.
Dans une décision rendue le 20 novembre, la Cour constitutionnelle s’est prononcée contre toute révision de la Constitution permettant au président béninois, Thomas Boni Yayi, de briguer un troisième mandat en 2016.
Dans la soirée de mercredi, le président béninois, Thomas Boni Yayi, a gracié Patrice Talon. Cet homme d’affaires était accusé d’avoir fomenté un complot en 2012 pour empoisonner le chef de l’État et d’avoir préparé un coup d’État en février 2013. Tous ses complices ont également été pardonnés.
Fini le temps où le Bénin passait pour une démocratie exemplaire en Afrique francophone. Entre le chef de l’État, Boni Yayi, et ses opposants, le dialogue semble désormais impossible.
Le 24 septembre, la Commission des lois du Parlement béninois a rejeté le projet de réforme constitutionnelle voulue par le président Boni Yayi. Analyse du constitutionnaliste Joël Aïvo.
Le président Boni Yayi commence à peu apprécier l’enlisement de l’affaire Patrice Talon, après que la justice française a une nouvelle fois renvoyé à une date ultérieure sa décision d’extrader ou non l’homme d’affaires béninois.
Boni Yayi et Léhady Soglo s’étaient alliés au lendemain de l’élection présidentielle de 2011. Aujourd’hui, rien ne va plus entre eux et leurs proches. Objet de la discorde : le projet de révision constitutionnelle.
Le chef de l’État béninois, Thomas Boni Yayi, a annoncé, dimanche 11 août au soir, la formation de son nouveau gouvernement. Trois jours plus tôt, il avait mis fin brutalement aux fonctions de l’ensemble de la première équipe de son second mandat. Trois poids lourds disparaissent et le Premier ministre n’est pas remplacé.