Président béninois depuis 2006, il est né à Tchaourou au Bénin, en 1952. Il achève ses études à Paris par un doctorat en sciences économiques. Il devient le conseiller du président Nicéphore Soglo élu en 1991, sur les questions monétaires et bancaires. De 1994 jusqu’à son élection à la présidence béninoise, il dirige la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Depuis qu’il a fait l’objet d’une tentative présumée d’assassinat, le chef de l’État, Boni Yayi, écarte toute personne soupçonnée d’être liée au principal suspect, l’homme d’affaires Patrice Talon. Et s’isole.
Le Bénin de Boni Yayi a fait savoir qu’il acceptait de l’accueillir. Mais le capitaine Amadou Haya Sanogo n’entend pas honorer cette invitation présidentielle pour le moment.
Persuadé d’avoir été victime d’une tentative de meurtre commandité par le businessman Patrice Talon, le président a fait appel au FBI pour procéder à des analyses toxicologiques. En exclusivité, J.A. a eu accès à ce rapport aux résultats troublants.
Le laboratoire scientifique du FBI américain a rendu son expertise dans la tentative d’empoisonnement présumée de Boni Yayi. Ses conclusions apportent des précisions sur les risques qu’auraient encourus le chef d’État béninois dans cette affaire.
Réélu il y a deux ans pour un second quinquennat, dont il a clairement fait savoir que ce serait le dernier, Boni Yayi a un profil atypique parmi les chefs d’État du continent et ne vise qu’un objectif d’ici à 2016 : redresser le pays. Parviendra-t-il à le débarrasser de ses pesanteurs administratives et de ses turbulences politico-judiciaires ?
En visite à Paris du 5 au 8 février, le président béninois Boni Yayi a demandé à la France de continuer à jouer son « rôle de leadership » dans la guerre au Mali, même s’il considère qu’il est « normal » qu’elle réduise « progressivement » son contingent.
Le président béninois, Boni Yayi, effectue du 5 au 8 février une visite de travail en France. Au cours d’un tête-à-tête avec son homologue français, mercredi, il devrait aborder la crise au Mali, et revenir sur son bilan à la tête de l’Union africaine.
Condamnés à la fin de janvier pour offense au chef de l’État béninois, Lionel Agbo et Berthe Cakpossa ont finalement été graciés, jeudi 31 janvier, par Boni Yayi.
Au pouvoir depuis 2006, Thomas Boni Yayi aurait échappé à un complot visant à l’empoisonner. Le commanditaire de la tentative d’assassinat serait l’homme d’affaires Patrice Talon, en délicatesse avec le régime. Trois complices, dont la nièce et le médecin personnel du président béninois, sont sous les verrous.
Plusieurs dossiers judiciaires sont en train de semer la discorde entre le président Boni Yayi et son gouvernement. Mais le pire est sans doute à venir.
Le chef de l’État béninois, Thomas Boni Yayi , a été élu dimanche président de l’Union africaine (UA) et a immédiatement invité les deux Soudan à améliorer leurs relations et le Nigeria à retrouver le calme.
La nouvelle sera officielle à l’ouverture du sommet de l’Union africaine, ce dimanche à Addis Abeba : c’est le Béninois Boni Yayi qui prend la présidence tournante de l’institution pour un an. Reste à déterminer qui occupera la présidence de la Commission pour les quatre années à venir.
Proches collaborateurs du chef de l’État, ils sont de ceux qui font et défont les réformes. Présentation des éminences grises du Bénin qui « hantent » le palais de la Marina.
Les priorités du plan 2011-2016 s’articulent autour de trois axes : la relance du secteur agricole, le développement des infrastructures et l’assainissement des finances publiques.
Il y a eu l’échec d’Adrien Houngbédji, candidat de l’Union fait la nation au scrutin de 2011. Puis Léhady Soglo a claqué la porte de la coalition. Aujourd’hui, celle-ci se cherche un nouveau présidentiable.
Réélu en mars, le président du Bénin, Boni Yayi, doit accélérer le rythme des réformes, institutionnelles comme économiques. Le tout sous le signe de la rigueur. Pas simple…
Conséquence directe de la visite de Benît XVI au Bénin ? Le mardi 22 novembre le président Boni Yayi a reçu en audience la principale coalition de l’opposition. Un rendez-vous attendu depuis des mois.
Le chef de l’État béninois, Boni Yayi, s’y est engagé : ce deuxième quinquennat sera son dernier. Et il sera celui des réformes… Un volontarisme qui contraste avec le ton parfois brouillon des premières années.
Personne n’y croyait, mais il l’a fait. Le 13 mars, le chef de l’État sortant a remporté l’élection présidentielle dès le premier tour. Si son principal adversaire, Adrien Houngbédji, continue à dénoncer des fraudes massives, Boni Yayi a été officiellement investi pour un second quiquennat à la tête du Bénin, le 6 avril, en présence de plusieurs chefs d’État africains.
La Cour constitutionnelle béninoise a rejeté les recours de l’opposition et déclaré « définitivement élu président de la République Monsieur Boni Yayi ».
Un groupe de 50 députés sur les 83 que compte le parlement béninois ont demandé vendredi la mise en accusation du président Boni Yayi pour « forfaiture et parjure » dans l’affaire des « Madoff béninois ».