Thomas Sankara est homme politique burkinabé, chef du Mouvement des non-alignés. Il est né le 21 décembre 1949, à Yoko en Haute-Volta, qui deviendra sous son gouvernement le Burkina Faso. Après une formation militaire, il entre pour la première fois au gouvernement en septembre 1981, en tant que secrétaire d’État à l’Information, poste qu’il n’a occupé que jusqu’au 21 avril 1982, jour de sa démission. Il dirige par la suite la révolution burkinabé du 4 août 1983, jusqu’à son assassinat le 15 octobre 1987, lors d’un coup d’État qui amène Blaise Compaoré au pouvoir.
La lourde condamnation de l’ancien président dans le procès de l’assassinat de Thomas Sankara compromet-elle le retour du serpent de mer de la réconciliation nationale ? Et que dire de l’obscure situation de Roch Kaboré ?
Le verdict est tombé dans le procès des assassins de l’ancien président burkinabè. L’ex-président Compaoré, absent du procès, a été condamné à la perpétuité. Tout comme Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando.
Trois semaines après avoir été suspendu à la demande des avocats de la défense, le procès des assassins présumés de l’ancien président burkinabè a repris à Ougadougou. Les avocats des accusés plaident, pour la majeure partie, la prescription et jugent que les preuves au dossier sont insuffisantes.
Pour les avocats des responsables présumés de la mort de Thomas Sankara, l’investiture du lieutenant-colonel à la présidence du pays démontre qu’un putsch ne constitue plus une infraction. Le procès est suspendu.
L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, a été désigné par le parquet comme le principal responsable de l’assassinat de Thomas Sankara. Trente ans de prison ont également été requis contre Hyacinthe Kafando et vingt contre Gilbert Diendéré, alors que le procès historique touche bientôt à son terme.
En avril, les Français seront appelés à choisir leur président pour les cinq prochaines années. La plupart des prétendants déclarés ignorent le continent, sauf pour se focaliser – de manière opportuniste – sur la question migratoire.
Droit dans ses rangers, Gilbert Diendéré a nié toute implication dans l’assassinat de Thomas Sankara. À l’audience, il s’est déclaré « non coupable », et même victime…
C’est la première fois depuis l’ouverture du procès historique des assassins présumés de Thomas Sankara et ses compagnons que cet homme-clé est interrogé. En l’absence de Blaise Compaoré, il fait figure de principal accusé.
Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, absents aux audiences, sont au centre du procès historique des assassins présumés de Thomas Sankara. En une semaine, témoins et accusés se sont succédé à la barre, et l’un d’eux a particulièrement fragilisé la défense de l’ancien président burkinabè en exil à Abidjan.
Sorti sur les écrans burkinabè il y a tout juste un an, le film documentaire « Thomas Sankara l’humain » profite aujourd’hui de l’exposition médiatique internationale du Fespaco. Ultime hagiographie ou œuvre originale ?
À l’ouverture de l’historique procès des assassins présumés de Thomas Sankara, la cour burkinabè a rejeté une requête en faveur de l’enregistrement et de la diffusion des audiences.
Émotion, attente… Trente-quatre ans après la mort de Thomas Sankara et de douze de ses compagnons, le procès de leurs tueurs présumés s’est ouvert, ce lundi, à Ouagadougou. Retour sur ce premier jour d’audience.
Plus de trois décennies après l’assassinat du président burkinabè, le 15 octobre 1987, les audiences démarrent devant le tribunal militaire de Ouagadougou. « Jeune Afrique » en décrypte les enjeux.
L’heure du procès a enfin sonné. Plus de trois décennies après l’assassinat du président burkinabè, le 15 octobre 1987, les audiences ont démarré devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Revivez cette première journée grâce aux envoyés spéciaux de « Jeune Afrique ».
Ils seront au cœur du procès des assassins présumés de Thomas Sankara qui s’ouvre le 11 octobre, tant leur responsabilité directe est pointée du doigt depuis des années. Mais seul Gilbert Diendéré sera à la barre.
Le procès de l’assassinat de Thomas Sankara s’ouvre lundi 11 octobre à Ouagadougou, mais le principal suspect, Blaise Compaoré, n’y assistera pas. L’avocat de l’ancien président burkinabè, Pierre-Olivier Sur, explique les raisons de cette absence.
Le procès des assassins présumés de Thomas Sankara s’ouvrira le 11 octobre. Principal accusé, l’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire. Pour Guy-Hervé Kam, l’avocat des autres victimes de cette tuerie, son absence n’empêchera pas la manifestation de la vérité.
Il fut son aide de camp puis un maillon de son dispositif sécuritaire. À l’heure où s’ouvre le procès des assassins présumés du leader révolutionnaire burkinabè, Moussa Diallo s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique.
Qui a tué l’ancien président burkinabè, icône de la révolution ? C’est un procès historique qui s’est ouvert le 11 octobre à Ouagadougou, au cours duquel seront notamment jugés Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando.
Alors que le procès autour de l’assassinat de Thomas Sankara s’ouvre dans un mois, ce proche du président burkinabè déchu a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Ministre d’État, chargé de la Réconciliation nationale et du Dialogue depuis le 2 mai, l’ancien chef rebelle est l’un des hommes clés de la transition tchadienne.
Le procureur militaire a annoncé l’ouverture du procès des assassins présumés de l’ancien président burkinabè et de ses compagnons, tués en octobre 1987. Parmi les accusés figure Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute.
Il y a quarante ans, Thomas Sankara renommait l’ancienne Haute-Volta en Burkina-Faso, le Pays des hommes intègres. Un changement de nom officiel et très symbolique, destiné à rompre avec le passé colonial et à concrétiser les objectifs de la révolution sankariste.
Dans son livre intitulé « La Politique de coopération – Je t’aide moi non plus », le chercheur Philippe Marchesin décortique les tenants et les aboutissants de l’aide à la française depuis 1958…
Insécurité, retour de Blaise Compaoré, procès dans l’affaire de l’assassinat de Thomas Sankara… De passage à Paris, Ousseni Tamboura, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le chercheur français Mathieu Pellerin décrypte l’impact sécuritaire que pourrait avoir au Burkina le procès de Blaise Compaoré, inculpé pour « complicité » dans l’assassinat de Thomas Sankara, et revient sur l’insécurité galopante qui prévaut chez les voisins malien et nigérien.
La France a remis samedi aux autorités burkinabè, lors d’une brève cérémonie à Ouagadougou, un « troisième et dernier lot » de documents français déclassifiés sur l’affaire Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè, assassiné lors d’un coup d’État en octobre 1987.
L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, sera jugé pour « complicité » dans l’assassinat de Thomas Sankara. La date du procès n’a pas encore été fixée, mais le dossier a été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou et les charges confirmées.
Après plus de trente ans d’attente, l’espoir de voir se tenir le procès sur l’assassinat de l’ancien président burkinabè renaît aujourd’hui. La question de la présence de Blaise Compaoré, l’ancien président qui vit toujours en exil, reste cependant en suspens.