Thomas Sankara est homme politique burkinabé, chef du Mouvement des non-alignés. Il est né le 21 décembre 1949, à Yoko en Haute-Volta, qui deviendra sous son gouvernement le Burkina Faso. Après une formation militaire, il entre pour la première fois au gouvernement en septembre 1981, en tant que secrétaire d’État à l’Information, poste qu’il n’a occupé que jusqu’au 21 avril 1982, jour de sa démission. Il dirige par la suite la révolution burkinabé du 4 août 1983, jusqu’à son assassinat le 15 octobre 1987, lors d’un coup d’État qui amène Blaise Compaoré au pouvoir.
L’avocat et homme politique Bénéwendé Sankara a été désigné dimanche lors d’un congrès, candidat des « sankaristes » à l’élection présidentielle qui doit se tenir le 11 octobre prochain au Burkina Faso.
Après 27 années d’exil, Mariam Sankara revient au Burkina Faso le 14 mai avec l’espoir que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de son époux, en 1987. À la veille de ce retour historique, elle s’est confiée à « Jeune Afrique ». Interview.
La veuve de Thomas Sankara est attendue le jeudi 14 mai dans la capitale burkinabè. Elle doit notamment être entendue par le juge d’instruction militaire en charge de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président.
Alors que l’enquête vient d’être relancée par la justice militaire du Burkina, retour sur dix-huit années de blocages judiciaires autour de l’assassinat de Thomas Sankara.
Les mouvements sankaristes burkinabè tenteront-ils un coup de poker, en désignant la veuve de Thomas Sankara candidate à la présidentielle d’octobre ? Ou le coup de théâtre se révèlera-t-il un coup d’épée dans l’eau ?
Le gouvernement de transition burkinabè a adopté mercredi un décret autorisant l’exhumation et l’expertise de la dépouille supposée de Thomas Sankara. Mais la procédure s’annonce encore longue, aucun accord n’ayant été conclu entre les autorités et Mariam Sankara, la veuve de l’ex-président.
Alors qu’il s’était maintes fois prononcé en faveur d’une réouverture rapide de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, le président de transition burkinabè Michel Kafando a publiquement fait marche arrière sur cette sensible affaire. Explications.
L’État burkinabè va donner « des moyens » à la famille de l’ex-président Thomas Sankara, tué lors du putsch de 1987, afin d’expertiser sa tombe, a annoncé mercredi le président Michel Kafando.
Ils s’appellent Mariam, Philippe, Auguste, Florence, Pascal, Valentin ou Odile… Tous font partie des proches de Thomas Sankara, assassiné en 1987 et dont on vient de fêter l’anniversaire de la naissance, le 21 décembre. Qui sont-ils, où vivent-ils ? J.A. a reconstitué l’arbre généalogique de la famille.
À l’appel du « Balai citoyen », quelque 300 personnes ont déposé dimanche des balais sur la tombe de Thomas Sankara pour commémorer le 65e anniversaire de sa naissance. Ce geste symbolique vise à demander « justice » pour l’ex-président du Burkina Faso, assassiné lors d’un coup d’État le 15 octobre 1987.
Des acteurs du drame de la mise à mort de Thomas Sankara et de ses camarades, seul le commanditaire du meurtre demeure inconnu. Mais tous les regards se tournent vers l’ancien frère d’armes, Blaise Compaoré.
Le mythe est intact, mais l’Histoire reste à écrire. Vingt-sept ans après, les tombeurs de Blaise Compaoré s’apprêtent à rouvrir le dossier explosif de l’assassinat de l’ancien président. Reste à savoir s’ils auront le courage d’aller jusqu’au bout.
Les autorités de transition burkinabè ont annoncé leur intention de rouvrir l’enquête judiciaire sur l’assassinat de Thomas Sankara. La nouvelle procédure pourrait être transmise à la justice militaire. Explications.
Réfugié au Congo où il a refait sa vie, Étienne Zongo, l’ancien aide de camp de Thomas Sankara, s’interroge sur l’opportunité de revenir dans son pays. En toute sécurité ?
La famille Sankara n’a jamais été réunie depuis l’assassinat du père de la révolution burkinabè, en 1987. Aujourd’hui, après la chute de Blaise Compaoré, l’espoir renaît.
Gilbert Diendéré. L’ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Compaoré est la mémoire du régime déchu, l’homme de l’ombre depuis plus d’un quart de siècle. Enquête sur un soldat qui sait tout, mais ne dira rien… Un portrait paru en janvier 2013 dans J.A. n° 2711.
L’ancien président et leader de la révolution burkinabè a été assassiné il y a tout juste 27 ans, le 15 octobre 1987. À l’occasion de l’anniversaire de sa mort, « Jeune Afrique » vous propose une sélection de ses articles les plus marquants sur celui qui est devenu une icône au Burkina et dans toute l’Afrique.
Le tribunal de grande instance de Ouagadougou s’est déclaré incompétent mercredi sur la demande d’exhumation du corps de Thomas Sankara. Une décision qui a provoqué la colère de la famille de l’ancien président burkinabè.
Au moment où le régime du président burkinabè, Blaise Compaoré, est fragilisé, deux assassinats officiellement non élucidés remontent à la surface : ceux de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. La justice du Burkina Faso va-t-elle convaincre de sa bonne foi ?
Est-ce bien l’ancien président Thomas Sankara, assassiné en 1987, qui a été inhumé à Ouagadougou ? Sa famille a saisi la justice. Et attend toujours les réponses.
Le 2 avril prochain, le tribunal de grande instance de Ouagadougou se prononcera sur la demande d’identification du corps qui se trouve dans la tombe supposée de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara. Retour sur un feuilleton judiciaire qui dure depuis près de vingt ans.
Le 15 octobre 1987, « Tom Sank » tombait sous les balles du commando officiellement venu l’arrêter. Vingt-cinq ans plus tard, « Jeune Afrique » est allé à la rencontre des acteurs de cette journée qui a sonné le glas de la révolution burkinabè. Des hommes dont l’histoire est indissociable de celle de leur pays.
Assassiné il y a tout juste 25 ans, le capitaine Thomas Sankara aimait reprendre à son compte cette phrase – que beaucoup lui attribuent : « On peut tuer un homme mais pas ses idées ». Les jeunes Burkinabè ont reçu le message cinq sur cinq…
Habituellement très discrète, la veuve de Thomas Sankara, Mariam Sankara, a décidé de briser le silence qu’elle s’impose depuis des années. Dans une lettre adressée à François Hollande, datée du 13 septembre, signée de sa main et dont nous reproduisons de larges extraits ci-dessous, elle tente de « le dissuader » de recevoir Blaise Compaoré à l’Élysée, tout en lui demandant « d’exiger » de son hôte que « justice soit rendue au feu président Thomas Sankara ».
Un portrait du rappeur burkinabè Ismael Sankara publié dans « Jeune Afrique » suscite une polémique. Le problème ? La filiation supposée de l’intéressé avec l’ancien président burkinabè, Thomas Sankara. Explications.
Élevé aux États-Unis dans le plus grand secret, le fils de Thomas Sankara, Ismael, vient d’enregistrer un album de hip-hop à Libreville. Rencontre avec un artiste engagé.
Vingt-quatre ans que Thomas Sankara, le leader de la révolution burkinabè, a été assassiné. Le temps a passé, mais le mythe est bien vivant. Et les héritiers politiques, toujours plus nombreux…
La tombe de l’ancien président Thomas Sankara a été vandalisée dans la capitale burkinabè mercredi. Sa veuve s’est dite choquée et réclame des « explications » de l’État.