Tiken Jah Fakoly est né le 23 juin 1968 à Odienné, en Côte d’Ivoire. Doumbia Moussa Fakoly, de son vrai nom, est un chanteur de reggae. Il monte son premier groupe, Djelys, en 1987, et grâce à ses tournées, connaît un succès national grandissant. À partir de 1998, il monte sur scène en France et en Europe, afin de promouvoir ses albums. Il obtient d’ailleurs en 2003 la Victoire de la musique dans la catégorie Reggae/Ragga/World pour l’album « Françafrique ». Connu pour ses textes engagés, il est aujourd’hui l’un des artistes africains les plus influents.
Dans son clip en duo avec le Togolais Amen Jah Cissé, le chanteur de reggae ivoirien tacle tout à la fois les démocrates trop gourmands et les fossoyeurs de la liberté d’expression, de la Côte d’Ivoire à l’AES, en passant par le Tchad. Des dents grincent…
Transition au Mali, présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, partenariat entre Bamako et la Russie… Le reggaeman ivoirien, qui revient avec un onzième album, est intarissable dès lors qu’il s’agit de politique.
En Afrique de l’Ouest, les sanctions décidées par la Cedeao sont loin de faire l’unanimité. Nombre de militants panafricanistes et anti-impérialistes expriment ouvertement leur solidarité avec les Maliens.
Vingt ans ont passé depuis qu’il s’est fait connaître sur la scène internationale et le reggaeman ivoirien a toujours le verbe tranchant. Rencontre avec un artiste engagé qui se rêve en « éveilleur de consciences ».
En 2007, le reggaeman sommait Karim Wade de s’expliquer sur l’utilisation de fonds publics et essuyait les foudres de son président de père. Un épisode qui contribua à bâtir la notoriété du chanteur hors de sa Côte d’Ivoire natale. Témoignage.
Disparu il y a vingt ans, le fondateur de l’Orchestre de l’Entente, musicien phare des années 1960-1980, a découvert Alpha Blondy et comptait Houphouët-Boigny parmi ses fans.
Franchir les portes de Radio libre, c’est entrer dans un temple du reggae. Et venir partager l’amour des Maliens pour la musique, loin du rigorisme de certains.
Des organisations de la société civile ouest-africaine ont créé le 7 octobre à Bamako un Front pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme en Afrique. L’une des premières actions de ce mouvement parrainé notamment par le reggaeman Tiken Jah Fakoly ? Déposer une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy pour avoir déclenché la guerre en Libye.
Durant une semaine, la dixième édition du festival a réuni dans la capitale ivoirienne une pléiade de stars internationales, de Salif Keïta à Tiken Jah Fakoly en passant par Black M, dans une atmosphère survoltée. Un nouveau cycle s’ouvre à présent pour l’événement créé par A’Salfo, le leader de Magic System.
La star ivoirienne du reggae a clôturé en musique la journée de lancement du mémorial Thomas Sankara, le 2 octobre à Ouagadougou. Interview avec un artiste qui revendique fièrement son identité sankariste.
Le célèbre studio fondé par Yves Wernert et Ali Farka Touré tente de renouer avec le succès. En misant sur son ouverture à de nouvelles musiques et sur la qualité de son acoustique.
Environ 12 000 personnes étaient attendues dimanche au stade du collège Mwanga à Goma, dans l’est de la RDC, pour la clôture du Festival Amani. Une deuxième édition marquée par la présence de l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly qui appelle à l’unité et invite les artistes congolais à s’engager pour leur pays.
Après le désastreux « Do they know it’s Christmas ? » du collectif Band Aid (Bob Geldof, Bono), Carla Bruni, Joey Starr et d’autres artistes français s’apprêtent à leur emboîter le pas en reprenant, en français, cette chanson destinée à récolter des fonds pour aider les victimes africaines du virus Ebola.
Plusieurs artistes africains de renommée internationale ont uni leurs voix dans la chanson « Africa Stop Ebola » afin de sensibiliser les populations locales aux risques de propagation du virus.
Le 7 août, la Côte d’Ivoire fête le 54e anniversaire de son indépendance. Pour l’occasion, et pour l’été, « Jeune Afrique » a concocté une sélection de chansons ivoiriennes. De l’hymne national à Tiken Jah Fakoly, en passant par Alpha Blondy, Allah Thérèse et Aïcha Koné, dansez au rythme de notre playlist !
Cette semaine « Jeune Afrique » s’envole en Côte d’Ivoire pour vous proposer un petit tour d’horizon des titres écoutés en ce moment sur les ondes. Et pour avoir une idée des artistes plébiscités, nous sommes allés piocher dans les références de la radio abidjanaise, Radio Jam.
Salle de concert, station de radio, nouvel album… Installé à Bamako depuis 2002, Tiken Jah Fakoly multiplie les projets sans dévier de l’essentiel : la cause panafricaine et la lutte contre l’obscurantisme.
L’icône du reggae africain, qui sort un nouvel album en juin, a reçu « Jeune Afrique » à Bamako. L’occasion d’aborder son actualité musicale, la crise malienne, ou encore son engagement panafricain. Interview.
Inspirés par les réunions charitables d’artistes anglo-saxons dans les années 80, les chanteurs africains s’égosillent de plus en plus en groupes. Autour de causes désespérées. Ou gagnées d’avance…
Lauréat du Prix Découvertes RFI 2013, le rappeur burkinabè Smarty était en concert dans la salle du New Morning à Paris, lundi 7 avril à partir de 20H30. Une soirée qui était à vivre en direct sur « Jeune Afrique », partenaire de l’événement, et que vous pouvez désormais retrouver dans son intégralité.
C’est un paradoxe ivoirien. Alpha Blondy est une icône nationale, Tiken Jah Fakoly, une véritable star. Le pays s’engoue pour le reggae. Pourtant, les rastas sont mis au ban de la société.
Ce 1er avril, le kôrô « Jagger », alias Alpha Blondy, est en concert à l’Olympia de Paris. Il présente son seizième album studio intitulé « Mystic Power ».
La vedette ivoirienne du reggae Tiken Jah Fakoly a déclaré mardi à l’AFP avoir sorti une chanson pour soutenir le Mali dans « l’épreuve » face aux jihadistes liés à Al-Qaïda qui occupent sa partie nord de depuis neuf mois.