Président du Kenya depuis 2013, il est né en 1961 à Nairobi, la capitale. Il poursuit des études de sciences politiques et d’économie au Amherst College, aux États-Unis. Avant de diriger le ministère des Collectivités territoriales, il est élu membre du Parlement en 2001. Vice-premier ministre depuis 2008, il gère ensuite le portefeuille des finances jusqu’en 2012.
Après les manifestations de la génération Z et la destitution du vice-président, cap sur 2027. Tel est le mot d’ordre de la nouvelle administration Ruto, composée de fidèles du président prêts à rendre les coups.
GARDE RAPPROCHÉE – Après que le président kényan, William Ruto, a officiellement apporté son soutien à son principal opposant en tant que candidat à la Commission de l’Union africaine, le pays a mis en place une équipe de politiciens, technocrates et autres experts pour s’assurer la victoire.
Pour la troisième année consécutive, il n’y aura pas de lauréat du prix Mo Ibrahim. La fondation de l’homme d’affaires soudanais a également décidé d’annuler le « week-end Ibrahim de la gouvernance ». Explications.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Selon les informations de Jeune Afrique, Kinshasa a rappelé ses ambassadeurs à Nairobi ainsi qu’auprès de l’EAC, à quelques jours de la présidentielle du 20 décembre.
Depuis le début du mois d’août, le président William Ruto allège peu à peu les réglementations en matière d’entrée sur le territoire kenyan. Il ambitionne d’aller bien plus loin…
Le vice-président kényan était, jusqu’à son élection en août 2022, l’un des candidats les plus improbables pour occuper ce poste plus stratégique qu’il n’en a l’air.
À la tête de la Commission de l’UA depuis 2017, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères s’est plusieurs fois vu reprocher ses – supposées – ambitions présidentielles. Lui défend son bilan et affiche sa fermeté à l’égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.
L’ancien président kényan et médiateur des pourparlers de paix dans l’est de la RDC a appelé le 12 juillet, depuis Goma, à un dialogue entre la rébellion et les autorités congolaises.
Candidat du président Ruto, l’ancien économiste principal du FMI, va certainement être confirmé au poste de gouverneur de la Banque centrale du Kenya. Il devra notamment organiser le sevrage de dette extérieure.
Accusée par Kinshasa d’inaction face à la rébellion du M23, la force de l’EAC attend toujours le renouvellement de son mandat. En parallèle, ses États membres – Kenya en tête – tentent d’obtenir des fonds pour soutenir leurs opérations.
L’Union africaine, Djibouti, le Kenya et le Soudan du Sud sont en première ligne pour organiser une médiation dans le conflit qui oppose Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdan Dagalo au Soudan. Coulisses.
Dans l’est du pays, des contingents étrangers continuent d’arriver et Paul Kagame s’est réjoui des « progrès » effectués. Mais du lieu de cantonnement des rebelles à leur éventuelle participation à des négociations, plusieurs questions restent encore à trancher.
À l’appel de Raila Odinga, chef de l’opposition, des manifestants se sont rassemblés pour une troisième journée de protestations. Ils accusent le président William Ruto d’être incapable d’agir contre l’inflation. Lors de précédents rassemblements dans l’ouest du pays, deux civils ont été tués.
Alors que le Kenya, principal importateur du lait ougandais, se remet à acheter après une interdiction de la précédente administration, Kampala diversifie ses clients, en signant notamment des accords commerciaux avec Alger.
Au terme d’un marathon diplomatique réussi, le chef de l’État comorien a succédé au Sénégalais Macky Sall à la tête de l’Union africaine. Aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
Près d’un an après son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la RDC reste engluée dans un conflit avec les rebelles du M23. Entre impasse diplomatique, poursuite des combats et tensions autour de la force régionale, le président congolais n’a que peu d’options.
Selon Uhuru Kenyatta, médiateur dans le conflit qui oppose la RDC à la rébellion du M23, le groupe armé a promis de poursuivre son retrait des zones qu’il occupe depuis un an dans l’est du pays.
Sur tous les fronts à Washington, où il fut l’une des têtes d’affiche de la grand-messe organisée par Joe Biden, William Ruto s’appuie à Nairobi sur ses alliés pour l’aider à manœuvrer dans un contexte politico-économique sensible.
Dans un discours d’État ce mercredi, le président rwandais s’est montré très virulent. Se défendant de tout rôle dans la crise qui secoue l’est du pays voisin, il a rejeté la responsabilité sur son homologue congolais.
Face au groupe armé et au Rwanda, qu’il accuse de soutenir les rebelles, le chef de l’État congolais oscille entre la manière forte et le dialogue. L’issue de cette crise pourrait se révéler déterminante pour la présidentielle de 2023.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
Un temps poursuivi pour crimes contre l’humanité et paria de la communauté internationale, William Ruto a été élu chef de l’État, le 9 août. Durant la campagne, il s’était affranchi des traditionnels clivages ethniques pour se présenter comme le candidat du peuple.
Quelque 230 000 voix séparent William Ruto, proclamé vainqueur le 15 août, de Raila Odinga, vétéran de la politique. En 2017, ce dernier était parvenu à obtenir l’invalidation du scrutin.
La Commission électorale indépendante a annoncé que William Ruto avait remporté l’élection présidentielle, avec 50,49 % des suffrages exprimés, contre 48,86 % pour Raila Odinga. Plusieurs membres de la Commission se sont désolidarisés de ces résultats.