Président du Kenya depuis 2013, il est né en 1961 à Nairobi, la capitale. Il poursuit des études de sciences politiques et d’économie au Amherst College, aux États-Unis. Avant de diriger le ministère des Collectivités territoriales, il est élu membre du Parlement en 2001. Vice-premier ministre depuis 2008, il gère ensuite le portefeuille des finances jusqu’en 2012.
Plusieurs chefs d’États et personnalités du monde du football félicitent déjà George Weah sur les réseaux sociaux, après sa victoire annoncée à la présidence du Liberia, par les premiers résultats publiés jeudi.
La mort le 15 décembre de l’influent professeur kényan Calestous Juma, spécialiste des questions progrès technologiques et de développement en Afrique, a suscité de nombreuses réactions à travers le monde, notamment de chefs d’États africains.
L’opposant Raila Odinga, qui conteste la réélection d’Uhuru Kenyatta, ne sera pas investi président du Kenya le 12 décembre comme annoncé. Une nouvelle date doit être communiquée prochainement par l’opposition dont l’initiative est fortement contestée.
Réélu à 98,2% à l’issue d’un processus électoral à rebondissements, marqué l’annulation du premier scrutin et le boycott du second par l’oppostion, Uhuru Kenyatta a été réinvesti mardi pour son second mandat dans un pays profondément divisé. Nic Cheeseman, spécialiste de la politique kényane, analyse pour Jeune Afrique la situation.
Mardi, le président kényan Uhuru Kenyatta a été investi pour un second mandat à la tête du Kenya, lors d’une cérémonie marquée par la mort de deux opposants dans la répression d’une manifestation. Son rival Raila Odinga a promis de prêter serment comme président à son tour d’ici deux semaines.
Le Cour suprême du Kenya a rejeté les deux recours demandant l’invalidation de l’élection présidentielle du 26 octobre, validant de fait la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta. Cette annonce a été suivie de manifestations violentes dans les bastions de l’opposition. Deux personnes ont été tuées à Kibera, bidonville de Nairobi.
Au moins quatre personnes ont été retrouvées mortes dimanche matin dans un bidonville de Nairobi où la découverte des corps gisant dans la rue a provoqué des échauffourées, à la veille d’une décision très attendue de la Cour suprême sur l’élection du 26 octobre.
Après deux semaines d’accalmie, Nairobi a connu des scènes de chaos vendredi. Au moins trois personnes ont été tuées par balle pendant que la police réprimait violemment une manifestation de l’opposition, interdite par les autorités.
Le leader de l’opposition kényane, Raila Odinga, a promis ce 31 octobre de ne pas en rester là avec la « parodie d’élection » du 26 octobre, qu’il avait boycottée et qui a débouché sur la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, avec 98% des voix.
La Commission électorale kényane a annoncé ce lundi 30 octobre la victoire d’Uhuru Kenyatta à l’élection présidentielle du 26 octobre, en dépit du fait que le scrutin n’a pas pu se tenir dans quatre comtés de l’ouest du pays, acquis à l’opposition, qui l’a boycotté.
Le scrutin prévu samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, où l’élection présidentielle n’a pu avoir lieu jeudi en raison des violences, a été reporté sine die par la Commission électorale (IEBC), a annoncé vendredi son président, Wafula Chebukati.
L’opposant Raila Odinga avait appelé ses partisans à boycotter ce nouveau scrutin présidentiel qui se tenait jeudi, estimant que les conditions d’une élection crédible n’étaient pas réunies. Des violences ont émaillé la journée de vote. Au moins six personnes sont mortes.
L’élection présidentielle est reportée à samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, touchés ce jeudi par de violents affrontements entre partisans de l’opposition et la police, ayant occasionné trois morts, a annoncé le président de la Commission électorale (IEBC).
Alors que les bureaux de vote venaient d’ouvrir leurs portes ce jeudi 26 octobre au Kenya pour l’élection présidentielle boycottée par l’opposition, la police a dispersé des opposants tentant d’empêcher la tenue du scrutin dans plusieurs villes du pays. Les électeurs étaient peu nombreux à s’être déplacés dans la matinée.
Mercredi après-midi, lors d’un meeting à Nairobi, Raila Odinga a invité ses partisans à rester chez eux jeudi. Un peu plus tôt, la Commission électorale avait confirmé que le scrutin présidentiel se tiendrait bien le 26 octobre, malgré les appels à un report.
Figure importante de la très controversée Commission électorale kényane (IEBC), Roselyn Akombe a déclenché une nouvelle tempête politique en démissionnant, mercredi 18 octobre. La désormais ex-commissaire dit craindre pour sa vie et se trouve aujourd’hui aux États-Unis. Elle explique à Jeune Afrique les raisons de sa démission.
En septembre, toute l’Afrique, du moins celle qui croit en l’équité, était aux anges lorsque le pouvoir judiciaire kényan, usant des prérogatives que lui reconnaît la Constitution, a annulé l’élection présidentielle remportée par le président sortant, Uhuru Kenyatta.
Le leader de l’opposition kényane Raila Odinga a estimé le 19 octobre qu’il n’était pas trop tard pour faire les réformes qui pourraient l’amener à reconsidérer sa décision de se retirer du scrutin présidentiel du 26 octobre.
L’incertitude règne au Kenya, alors que la Commission électorale a perdu en légitimité et que l’opposant Raila Odinga s’est retiré de la course à la présidentielle. La crédibilité du nouveau scrutin prévu le 26 octobre est en jeu.
L’un des huit membres de la Commission électorale kényane, critiquée pour son rôle dans la crise politique qui secoue le pays, a annoncé sa démission. Roselyn Akombe accuse ses collègues de partialité politique et affirme que l’organisme ne peut garantir une élection présidentielle crédible.
L’opposition kényane a annoncé mardi la suspension des manifestations prévues aujourd’hui dans le pays, afin d’honorer la mémoire des personnes tuées par balles ces derniers jours.
Deux manifestants ont été tués vendredi dans l’ouest du Kenya au cours d’affrontements avec la police, des centaines de personnes ayant bravé l’interdiction de manifester pour faire entendre leur voix en vue de la présidentielle du 26 octobre.
Entre imbroglio juridique et tensions dans les rues, la confusion règne au Kenya, trois jours après la décision de l’opposant Raila Odinga de se retirer de l’élection présidentielle du 26 octobre.
Le gouvernement kényan a interdit jeudi les manifestations dans le centre des trois principales villes du pays. Cette décision fait suite à l’appel de l’opposition à de nouveaux rassemblements, cette fois quotidiens, en amont de la présidentielle du 26 octobre.
La Commission électorale kényane a annoncé que les huit candidats en lice lors de l’élection présidentielle du 8 août, invalidée par la justice, peuvent se représenter au scrutin du 26 octobre.
Des milliers de partisans de l’opposition manifestaient ce mercredi 11 octobre à Nairobi et dans l’ouest du Kenya. Le pays semble s’enfoncer dans l’instabilité politique au lendemain du retrait du leader politique Raila Odinga de l’élection présidentielle du 26 octobre.
Raila Odinga a annoncé le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 26 octobre prochain au Kenya. L’opposant a expliqué avoir pris cette décision « dans l’intérêt des Kényans ».
C’est parfois au péril de leur vie que certains magistrats africains ont choisi de dire le droit. Portrait de ces juges courage qui, comme leurs homologues kényans, ont refusé de se plier aux injonctions du pouvoir.
Au moins de 37 personnes sont mortes dans les violences qui ont suivi l’annonce de la réélection contestée d’Uhuru Kenyatta au Kenya avant que le scrutin ne soit annulé. C’est le constat que dresse la Commission des droits de l’homme, qui pointe une répression surtout concentrée dans les zones qui ont voté pour son concurrent Raila Odinga.
L’opposition au Kenya a dénoncé jeudi la volonté du parti au pouvoir d’adopter en urgence des amendements à la loi électorale qui entreraient en vigueur avant l’élection présidentielle du 26 octobre organisée après l’annulation par la justice du précédent scrutin.