Président du Kenya depuis 2013, il est né en 1961 à Nairobi, la capitale. Il poursuit des études de sciences politiques et d’économie au Amherst College, aux États-Unis. Avant de diriger le ministère des Collectivités territoriales, il est élu membre du Parlement en 2001. Vice-premier ministre depuis 2008, il gère ensuite le portefeuille des finances jusqu’en 2012.
Les violences qui ont éclaté mercredi dans plusieurs villes du Kenya ont déjà fait quatre morts. L’attente des résultats définitifs de la présidentielle, d’ores et déjà rejetés par l’opposant Raila Odinga, est à haut risque pour un pays qui a déjà connu de graves troubles postélectoraux par le passé.
Alors que les premiers résultats provisoires donnent le président sortant, Uhuru Kenyatta, en tête, et que l’opposition a accusé le pouvoir d’avoir truqué les élections générales de mardi, des échauffourées ont éclaté mercredi dans le bidonville de Mathare à Nairobi. La police kényane a abattu mercredi deux manifestants, selon l’AFP.
« We got them », a tweeté en lettres capitales l’opposant Raila Odinga. Après avoir qualifié mardi soir de « fictifs » les résultats provisoires de l’élection présidentielle kényane, le candidat de la coalition Nasa a détaillé dans un communiqué de huit pages un système de fraude présumé à grande échelle.
La coalition du candidat de l’opposition à l’élection présidentielle kényane, Raila Odinga, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi qu’elle rejetait les résultats provisoires du scrutin, les qualifiant de « fictifs ». Diffusés depuis mardi soir par la commission électorale, ceux-ci donnent une large avance au chef de l’État sortant, Uhuru Kenyatta.
D’un côté, le fils du premier chef de l’État. De l’autre, celui de son vice-président. Engagé il y a un demi-siècle, le combat Kenyatta-Odinga connaîtra son dénouement le 8 août, au cours d’un scrutin à haut risque.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a appelé à la paix lundi, à la veille d’une élection présidentielle qui s’annonce tendue et serrée, et au cours de laquelle il briguera un deuxième mandat face au chef de l’opposition Raila Odinga.
Jusqu’au dernier moment, le président Uhuru Kenyatta a laissé planer le suspense quant à sa participation au débat télévisé organisé lundi 24 juillet en vue des élections présidentielles du 8 août prochain. Finalement, il a laissé son rival Raila Odinga répondre seul aux questions des journalistes.
Jamais Pékin n’avait investi à ce point sur le continent africain, devenu un véritable laboratoire de ses ambitions internationales. Et l’Afrique apprécie ce partenaire non interventionniste qui lui apporte financements et infrastructures. Système gagnant-gagnant ? Le débat est lancé.
Le Kenya risque-t-il de replonger dans le chaos ? Dix ans après les pires violences électorales de l’histoire du pays (plus de 1 100 morts), l’Union européenne a annoncé ce lundi le déploiement d’un premier groupe d’observateurs à l’approche des élections générales.
À quelques semaines des élections générales du 8 août prochain, la Commission électorale kényane a annoncé ce mardi 27 juin que le pays compte désormais cinq millions d’électeurs de plus que lors du scrutin de 2013. Soit une hausse de 36%.
Sur la twittosphère, les leaders africains sont encore loin des champions du genre, à savoir Donald Trump, le pape François ou encore le président indien Nerandra Modi. Pourtant beaucoup ont une vie sur les réseaux sociaux, avec des succès variables et des approches différentes. Tour d’horizon.
La commission électorale kényane (IEBC) a validé lundi huit candidatures pour la présidentielle du 8 août. Le président sortant, Uhuru Kenyatta, est en lice pour un second mandat. Il devra notamment affronter son principal rival, l’ancien Premier ministre Raila Odinga.
Le président Uhuru Kenyatta sera, le 31 mai, le premier passager du nouveau train reliant Mombasa à la capitale kényane. Le Standard Gauge Railway, construit par l’entreprise chinoise China Road and Bridge Corporation et financé à 90% par la China EximBank, est le plus grand projet d’infrastructure entrepris par le Kenya depuis l’indépendance.
L’ex-Premier ministre kényan (2008-2013) Raila Odinga a été désigné ce jeudi candidat de la coalition de l’opposition pour la présidentielle du 8 août, lors d’un grand meeting à Nairobi.
Beyoncé, Selena Gomez, Justin Bieber, Cristiano Ronaldo… Si vous êtes sur Instagram, vous n’avez sans doute pas échappé aux clichés de ces stars, « likés » plusieurs millions de fois. Mais vous auriez tort de croire qu’il n’y a que des people sur ce réseau social.
Lors de son discours à la nation ce mercredi, le président kényan Uhuru Kenyatta a appelé à une baisse drastique du salaire des parlementaires et des hauts fonctionnaires.
La justice kényane a donné jeudi cinq jours aux médecins et infirmiers pour mettre un terme à leur grève. Celle-ci paralyse les hôpitaux publics du pays depuis plus de 50 jours.
Le gouvernement kényan va « réfléchir sérieusement » à se retirer de la Cour pénale internationale, a affirmé ce lundi le président Uhuru Kenyatta. Il prendrait la suite du Burundi, de la Gambie et de l’Afrique du Sud.
Une manifestation anti-corruption organisée dans le centre de Nairobi à la suite de publications sur de potentielles dépenses frauduleuses au sein du ministère de la Santé a été dispersée jeudi par la police à l’aide de gaz lacrymogène et de canons à eau.
Sur les neuf pays qui font l’objet d’une enquête par la Cour Pénale Internationale, huit sont africains. Une statistique qui nourrit les accusations de « chasse raciale » portées par l’Union africaine, dans un contexte tendu. Le Burundi et l’Afrique du Sud viennent en effet de se retirer de la CPI.
Réunis jusqu’à vendredi au Kenya pour le sixième édition du Forum africain sur la révolution verte, plusieurs acteurs du développement ont annoncé des engagements cumulés de 30 milliards de dollars (26 milliards d’euros) sur dix ans en faveur du renforcement de l’agriculture africaine.
Si, lors du 27e sommet de l’Union africaine (UA), les pays africains membres de la Cour pénale internationale (CPI) ne se sont pas mis d’accord sur un retrait commun de cette juridiction – question qui figurait à l’ordre du jour à Kigali –, c’est notamment parce que le Sénégal s’y oppose farouchement.
La tournée africaine du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui s’achève ce jeudi, fut riche en symboles. En misant sur la lutte antiterroriste et le partage de la mémoire, l’État hébreu espère regagner sa place sur le continent. Et renforcer sa posture sur la scène internationale.
Deux personnes ont été tuées et six autres blessées, alors que la police dispersait une manifestation pour la dissolution de la Commission électorale, lundi à Kisumu (ouest du Kenya), selon des témoins et la Croix-Rouge.
Au moins trois civils ont été tués lundi dans les affrontements entre la police anti-émeute kényane et des manifestants de l’opposition qui réclame la dissolution de la Commission électorale (IEBC).
La police anti-émeute kényane a violemment dispersé lundi une manifestation de l’opposition qui demande la dissolution de la commission électorale, jugée partisane.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a appelé vendredi lors d’un sommet africain à interdire complètement le commerce de l’ivoire afin d’empêcher l’extinction des éléphants à l’état sauvage.
À la clôture du sommet de l’UA, le 31 janvier à Addis Abeba, le président kényan a plaidé en faveur du retrait des pays africains du statut de Rome (1998) qui fonde la Cour pénale internationale (CPI). Une proposition en ce sens a même été adoptée à huis-clos par l’assemblée des chefs d’État présents.
Après une forte mobilisation des Kényans sur les réseaux sociaux, le président Uhuru Kenyatta a été obligé de s’expliquer sur le budget alloué à ses nombreux voyages à l’extérieur du pays.