L’organisation régionale a menacé samedi de sanctionner ceux qui feraient barrage à la « normalisation politique et institutionnelle » du pays, plongé dans une impasse post-électorale depuis près de deux mois.
Entretien avec Domingos Simões Pereira, qui a saisi la Cour suprême pour contester l’élection d’Umaro Sissoco Embaló à la présidentielle du 29 décembre, et demande un recomptage des voix. Au passage, il n’épargne pas son adversaire.
Le 33e sommet des chefs d’État de l’Union africaine s’est achevé au petit matin du mardi 11 février. Libre-échange, autonomie financière, lutte contre le terrorisme, crise en Libye, imbroglio bissau-guinéen, Sahara occidental… Voici un résumé des dossiers qu’il ne fallait pas manquer à Addis-Abeba.
Umaro Sissoco Embaló, déclaré vainqueur de la présidentielle bissau-guinéenne mais toujours contesté devant la Cour suprême, a rendu visite à Paris à Denis Sassou Nguesso, récemment endeuillé.
Donné vainqueur par la commission électorale mais contesté devant la Cour suprême, l’ancien Premier ministre raconte pour JA ses liens avec les puissants du continent. Et il ne mâche pas ses mots. Entretien avec un homme atypique.
La commission électorale en Guinée-Bissau a publié vendredi 17 janvier les résultats qu’elle considère comme « définitifs » de la présidentielle, donnant vainqueur Umaro Sissoco Embaló. Le candidat du parti majoritaire conteste, et attend que la Cour suprême tranche le recours qu’il a déposé.
Il est le premier président élu de l’année 2020 – proclamé comme tel un 1er janvier, difficile de faire mieux – et, déjà, l’un des plus atypiques. Le vibrionnant Umaro Sissoco Embaló, sorti vainqueur des urnes bissau-guinéennes, détonne dans le monde policé des chefs d’État où il vient de faire son entrée.
Umaro Sissoco Embaló, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle – dont les résultats sont contestés par son rival, Domingos Simões Pereira – , a réussi à rattraper son retard sur son adversaire. Pour autant, le nouvel homme fort de Bissau n’en a pas fini avec l’ancien parti unique.
Le candidat du Madem G15, Umaro Sissoco Embaló, a remporté le second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau. Il a obtenu 53,55% des suffrages exprimés, contre 46,45% pour Domingos Simões Pereira, candidat investi par le PAIGC, selon les chiffres officiels délivrés par la par la Commission électorale nationale (CNE). Ce dernier a annoncé son intention de contester ces résultats.
José Mario Vaz, président sortant de Guinée-Bissau, a achevé mardi en larmes son discours de Nouvel an, à la veille de l’annonce du vainqueur de la présidentielle. Il a appelé la classe politique à maintenir la paix civile et à restaurer la stabilité dans le pays.
Après des années de crise, l’élection présidentielle marquera-t-elle le retour de la stabilité en Guinée Bissau ? Sans réforme majeure, le pays ne sera pas à l’abri d’un nouvelle crise institutionnelle au lendemain du second tour du 29 décembre, selon le politologue Paulin Maurice Toupane. Interview.
À moins de trois semaines du second tour de l’élection présidentielle bissau-guinéenne, prévu le 29 décembre, les deux candidats qualifiés mobilisent leurs troupes.
Domingos Simões Pereira est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, avec 40,13 % des suffrages exprimés. Il sera opposé à Umaro Sissoco Embaló, qui a reccueilli 27,65 % des voix, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale.
Au lendemain du premier tour de la présidentielle en Guinée-Bissau, qui oppose le président José Mário Vaz à onze autres candidats, les observateurs de la Cedeao et de la Commission nationale électorale ont estimé que le scrutin a été régulier. Ils mettent toutefois en garde contre tout débordement à l’annonce des résultats, qui devraient être communiqués mercredi.
Le camp du président sortant de Guinée-Bissau, José Mário Vaz, a accusé dimanche 24 novembre le parti dominant au Parlement de s’être livré à « des fraudes par bourrage d’urnes » et à « un achat de consciences » lors du premier tour de l’élection présidentielle, avant même la fin des opérations de vote.
Les Bissau-guinéens ont commencé à voter dimanche 24 novembre pour élire leur nouveau président, avec l’espoir de lever les blocages dans lesquels s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
Candidat du Madem G-15 à la présidentielle, Umaro Sissoco Embaló, qui fut l’un des huit Premiers ministres qui se sont succédé sous la présidence de José Mário Vaz, affiche une posture de rassembleur à la veille du scrutin. Une nécessité pour lui, puisque son parti, arrivé deuxième aux législatives de mars dernier, n’aurait pas la majorité nécessaire pour former un gouvernement en cas de victoire.
L’ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira sera le candidat du PAIGC, parti majoritaire à l’Assemblée bissau-guinéenne, et défiera notamment le président José Mário Vaz lors de l’élection présidentielle du 24 novembre. Dans quel contexte et avec quel programme ? Entretien.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé lundi les militaires en Guinée-Bissau à rester à l’écart de la crise politique dans le pays, réclamant à nouveau la tenue de la présidentielle le 24 novembre. Une délégation de six chefs d’État de la Cedeao portera le même message au président Vaz, le 16 novembre, à Bissau.
Le chef du gouvernement a accusé mardi Umaro Sissoco Embaló, un candidat de l’opposition, d’avoir planifié un coup d’État. L’information a été démentie par l’intéressé, qui dénonce une « cabale » politique.
L’ex-Premier ministre bissau-guinéen, Domingos Simões Pereira, a été désigné le 23 août par le PAIGC, le parti majoritaire, pour le représenter à l’élection présidentielle qui se tiendra le 24 novembre.
Près de trois mois après les élections législatives du 10 mars remportées par le PAIGC de Domingos Simões Pereira, le président José Mário Vaz n’a toujours pas nommé de Premier ministre, plongeant davantage le pays dans la crise politique.
La Guinée-Bissau organise dimanche 10 mars des élections législatives, un scrutin décisif pour sortir le pays de l’impasse, notamment depuis le limogeage de l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira par le président José Mário Vaz, en 2015. Décryptage.
Les législatives mettront-elles fin à plus de trois ans de crise politique ? La confrontation entre José Mário Vaz, le président de la République, et Domingos Simões Pereira, l’ancien Premier ministre, est l’un des enjeux de cette campagne.
Après l’ultimatum formulé en marge du sommet de l’Union africaine, la Cedeao a choisi de sanctionner mercredi des personnalités politiques et économiques accusées de perturber le processus de sortie de crise politique en Guinée-Bissau.
Deux semaines après la démission de son dernier gouvernement, le président bissau-guinéen a nommé mardi soir un nouveau Premier ministre : Augusto Antonio Artur Da Silva. Ce dirigeant du PAIGC sera en charge de former un gouvernement capable d’organiser des législatives dans les prochains mois.
Le Premier ministre bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a proposé au président José Mario Vaz sa démission, réclamée par le parti au pouvoir pour sortir de la crise politique, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, très inquiet du blocage politique en Guinée-Bissau, a exhorté le 11 mai le président José Mario Vaz à nommer un nouveau Premier ministre jouissant d’un large soutien politique.
Un nouveau gouvernement a été nommé lundi 12 décembre, plus de trois semaines après la nomination d’Umaro Sissoco Embalo au poste de Premier ministre par le président José Mário Vaz.