Fondateur de Jeune Afrique et de La Revue, observateur et éditorialiste engagé, BBY a été un témoin privilégié de tous les soubresauts de l’Afrique et du Moyen-Orient. Il s’est éteint le 3 mai à Paris.
Selon un rapport confidentiel, les termes de la concession remportée par le groupe français sont biaisés en défaveur d’Accra. Bolloré dément fermement indiquant « avoir mis en œuvre un partenariat public-privé équilibré qui a permis à l’État ghanéen de se doter d’une infrastructure performante sans aucun recours à l’endettement public ».
Fonceuse, efficace et ambitieuse… Les qualificatifs flatteurs abondent pour décrire la nouvelle directrice de la filiale de transports et logistique du géant français à Lagos.
Douala International Terminal (DIT), la filiale des deux logisticiens qui gérait le terminal à conteneurs de Douala, vient d’obtenir gain de cause auprès du tribunal arbitral de Paris.
Cyrille Bolloré, patron du groupe familial éponyme, a personnellement écrit au président camerounais Paul Biya pour solliciter l’arbitrage de celui-ci dans le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala.
Le groupe français Bolloré inaugure en septembre son aérohub. Cette plafeforme doit lui faire prendre une longueur d’avance sur ses concurrents, CMA CGM et Sea-Invest.
Philippe Labonne, le directeur général adjoint de Bolloré Transport & Logistics, revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en place par la multinationale.
Accusé depuis une dizaine d’années de corruption pour l’obtention de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry, le groupe français Bolloré a vu son dossier classé sans suite par la Cour d’appel de Paris. Mais reste en revanche mis en examen pour le volet togolais de cette affaire.
Quentin Gérard, directeur général de Sitarail, filiale du groupe Bolloré qui exploite le chemin de fer entre Abidjan et Ouagadougou, attend beaucoup du prochain sommet consacré au Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè, qui se tiendra en juillet à Bobo-Dioulasso.
À 33 ans, le troisième fils de Vincent Bolloré prend la place de son père à la tête du groupe. Cette nomination à l’unanimité intervient moins d’un an après celle de Yannick Bolloré à la tête du conseil de surveillance de Vivendi.
Une journaliste travaillant pour le site d’information Mediapart a été condamnée mardi en diffamation pour un article intitulé « Comment le groupe Bolloré a ruiné deux entrepreneurs camerounais », publié en avril 2016.
Mercredi 12 décembre, le holding Bolloré SA a été mis en examen. Une procédure « purement mécanique », sept mois après la mise en examen de deux dirigeants du groupe, précise un communiqué de la société.
De la réorganisation des activités du groupe au partenariat noué avec le chinois Alibaba, le dirigeant revient sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en œuvre en Afrique.
Deux ans après la catastrophe d’Eseka, la compagnie camerounaise n’a pas recouvré la confiance des passagers et reste pénalisée par la baisse de la demande de fret au Tchad. La direction mise sur des investissements massifs pour sortir de cette mauvaise passe.
Le juge du tribunal de première instance d’Eseka a rabattu le délibéré prévu le mardi 10 juillet dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire qui a fait 79 morts le 21 octobre 2016. Les débats sont donc renvoyés au 8 août.
Opérateur historique au port autonome de Conakry, où il est présent depuis 1989, l’agent maritime Jean-Pierre Grenier livre sa version des relations entre Getma, Necotrans, le groupe Bolloré Africa Logistics et les occupants du palais Sékhoutouréya, de Lanssana Conté à Alpha Condé, en passant par Moussa Dadis Camara.
Jusque-là resté confidentiel, un courrier daté de 2008 et adressé par la présidence guinéenne au ministère des Transports soulignait des « insuffisances » dans le contrat de concession signé avec l’opérateur portuaire français Getma.
Cédric Sinarinzi, avocat à la cour et Thomas Léonard du cabinet de conseil Okan sont partisans des partenariats publics-privés. Devant la hausse du nombre de divorce, ils offrent leurs conseils pour que ces unions soient durables.
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
Mis en examen, le 25 avril, dans une enquête portant sur des concessions portuaires à Conakry et Lomé, Vincent Bolloré a su se tailler un costume d’acteur-clé dans le secteur maritime africain. Entre ses activités portuaires, logistiques, ferroviaires et agricoles, le groupe Bolloré se rend de plus en plus indispensable et a enchaîné les victoires pendant des années. Avant d’essuyer la concurrence et de fortes déconvenues…
La mise en examen de Vincent Bolloré a relancé la controverse autour de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry. Tandis que l’opposition en fait son miel, l’entourage du président Alpha Condé conteste le scénario privilégié par les juges d’instruction français.
L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.
Selon Thierry Dal Farra, avocat spécialisé en droit pénal des contrats publics, et associé du cabinet UGGC Avocats, les délits dont Vincent Bolloré est soupçonné seront délicats à prouver par la justice.
Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré depuis 2006, et Jean-Philippe Dorent, responsable du pôle international de Havas, ont été placés en garde à vue, ce mardi 24 avril, dans le cadre d’une information judiciaire portant notamment sur des soupçons de « corruption d’agents publics étrangers » dans le cadre de l’obtention de terminaux à conteneurs sur les ports de Lomé et Conakry, en 2009 et 2010.
Le dîner de gala organisé vendredi 16 mars par la fondation Children of Africa, présidée par la Première dame ivoirienne, a vu la présence de plusieurs chefs d’entreprises françaises présentes en Côte d’Ivoire.
Face à une concurrence croissante, le leader de la distribution de contenus dans les pays subsahariens, Côte Ouest, a décidé de revoir sa stratégie en profondeur. Son nouveau maître mot : la diversification.
Principal initiateur de la rénovation du port d’Owendo, Gagan Gupta, président d’Olam Gabon, revient pour Jeune Afrique sur la manière dont son groupe et le groupe Bolloré ont fini par trouver un accord dans le litige qui les opposaient. Il expose également ses attentes en termes de résultats pour ce nouvel outil.
Le port d’Owendo, inauguré ce samedi 14 octobre, offre une « nouvelle porte maritime » au Gabon et va « accélérer les échanges et générer une économie de plusieurs milliards par an », promet le chef de l’État. Opérationnel depuis juin, le port entièrement rénové a finalement été lancé après un bras de fer tendu entre l’État, Bolloré Transport & Logistics et Olam Gabon.
Le Français Bolloré a définitivement perdu le bras de fer juridique qui l’opposait au Bénin à Samuel Dossou au sujet de la reconstruction de la ligne de chemin de fer entre Cotonou et Niamey. La décision a été rendue, le 29 septembre dernier, par la Cour suprême du Bénin.
Le chemin de fer exploité par les deux voisins depuis 1959 est obsolète. Si un projet de reconstruction existe, ils ont du mal à s’entendre sur le choix du partenaire stratégique.