Président de l’Assemblée nationale depuis le 23 mai 2024, poste qu’il retrouve après avoir siégé au perchoir entre 2006 et 2009 sous l’ancien président Joseph Kabila. Trois jours avant son élection par les députés, sa maison est attaquée par des hommes armés, le 19 mai 2024, également impliqués dans la tentative de coup d’Etat. Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe est reconnu coupable d’avoir détourné 50 millions de dollars destinés à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers. Cet ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a été condamné à vingt ans de prison pour détournement de fonds le 20 juin 2020, une peine réduite à treize ans de réclusion en 2021. Remis en liberté provisoire en décembre la même année, il est de nouveau jugé le 23 juin 2022, et cette fois, acquitté. Politicien madré, Kamerhe n’a cessé de clamer son innocence tout en prenant soin de ne jamais tenir le chef de l’État pour responsable de ses déboires judiciaires. Et il a fait son grand retour dans la vie politique congolaise en mars 2023, lorsque le président Tshisekedi l’a nommé vice-Premier ministre, chargé de l’Économie nationale, à quelques mois des élections générales. Il a signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le chef de l’État sortant à la présidentielle de décembre prochain.
Réunie ce samedi 19 août, l’Union pour la nation congolaise a annoncé qu’elle soutenait la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle. Comme en 2018.
Le camp présidentiel représentera la grande majorité des candidats pour les prochaines élections législatives. Du côté de l’opposition, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon ou encore Adolphe Muzito ont tous déposé des listes qui ont été retenues par la Ceni.
En liberté provisoire depuis le 21 juillet, l’ancien conseiller privé du chef de l’État congolais tente d’obtenir son acquittement. En attendant, il s’active pour reprendre contact avec ce dernier, dont il reçoit des proches.
Candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera l’une des têtes d’affiche de l’opposition à ce scrutin. Il s’appuie sur des collaborateurs de longue date, issus du milieu politique, économique ou judiciaire.
Nommé vice-Premier ministre chargé de la Défense, cinq ans après son acquittement à la CPI, l’ancien chef de guerre congolais peut compter sur un solide carré de fidèles et dispose de relais dans son parti et l’armée.
Alors que les espaces du Grand Katanga et du Grand Kasaï font face à une flambée des prix de la farine de maïs, Kinshasa se déploie en Zambie et en RSA pour étouffer une crise sociale dans un climat électoral déjà tendu.
Le gouvernement congolais a décidé de favoriser les conditions d’une augmentation des importations de maïs, avec, en arrière-plan, un discours souverainiste et la crainte des conséquences des tensions dans la région.
L’entrée au gouvernement de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe marque-t-elle la fin du combat contre l’abus de biens sociaux et celle de la mise en place d’une justice transitionnelle ?
S’il a choisi d’accepter le poste de ministre de la Défense que lui proposait Félix Tshisekedi, l’ancien chef de guerre congolais sait le pari risqué. D’autant qu’il n’a pas renoncé à ses ambitions. Il a juste accepté de patienter un peu…
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité lors du dernier remaniement gouvernemental, cet avocat proche de Félix Tshisekedi obtient enfin un poste officiel majeur.
La majorité organise son premier grand rassemblement au stade des Martyrs de Kinshasa. Candidat à un second mandat, Félix Tshisekedi entend prendre de vitesse ses adversaires, qui appellent à une grande manifestation dans deux semaines.
Réunis à Lubumbashi mi-avril, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon veulent présenter un front uni face à la majorité présidentielle. Mais ne se prononcent pas sur l’idée d’une candidature unique.
Dans l’est de la RDC, un bras de fer oppose Théo Ngwabidje Kasi aux députés provinciaux, qui l’accusent de détournement et ont fait scission. Une querelle dans laquelle certains voient la main des ténors politiques de Kinshasa, en pleine lutte d’influence.
Désormais au gouvernement, l’ancien chef de guerre est chargé de mettre en œuvre la nouvelle politique de défense, en particulier dans l’est du pays, confronté à la résurgence du M23. Avec, en filigrane, la présidentielle prévue en décembre 2023.
Réunis loin des caméras, les têtes d’affiche de la prochaine élection présidentielle en RDC vont tenter de présenter un front uni à huit mois du scrutin. La première étape vers une candidature commune ?
Depuis des mois, ils se critiquent et s’évitent, s’égratignant parfois méchamment par voie de communiqués. C’est peu dire que les deux derniers rescapés de la coalition Lamuka ne s’entendent plus.
Nouvellement nommés au gouvernement, les patrons de l’UNC et du MLC font partie des – nombreuses – personnalités politiques qui ont signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le président sortant à la prochaine présidentielle.
En RDC, à neuf mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État continue de mettre de l’ordre dans les rangs de sa coalition politique. En février, il a mis en place les statuts de l’Union sacrée, qui n’ont pas été rendus publics. JA a eu accès à ce document.
Le 8 avril 2020, en RDC, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi était convoqué par un juge pour répondre de détournements de fonds. Le début d’une longue épreuve qu’il avait racontée à Jeune Afrique, plusieurs semaines avant de revenir sur le devant de la scène au poste de vice-Premier ministre chargé de l’Économie.
Au lendemain de l’annonce du remaniement, le président de l’Assemblée nationale s’est appliqué à remobiliser les élus de la majorité autour de Félix Tshisekedi.
En RDC, cet ancien chef rebelle rentré dans le rang devient ministre d’État, chargé de l’Intégration régionale. Le président compte autant sur son poids électoral dans l’Est que sur sa bonne connaissance des groupes armés.
C’est son ex-directeur de cabinet, condamné pour détournement de fonds puis acquitté, que Félix Tshisekedi a choisi de nommer vice-Premier ministre chargé de l’Économie. Un choix très politique, à dix mois des élections.
Avec ce remaniement annoncé dans la nuit, Félix Tshisekedi s’assure du soutien de poids lourds de la scène politique en amont de l’élection présidentielle.
L’élection présidentielle en RDC étant fixée au 20 décembre prochain, la coalition de Félix Tshisekedi, qui devrait en principe soutenir sa candidature, finalise enfin son architecture interne. Elle devrait être dirigée par six personnalités. Explications.
Le Kasaï-Central et le Kasaï-Oriental sont les provinces d’origine du chef de l’État congolais et son bastion électoral. Mais le désenchantement y est palpable. Félix Tshisekedi y fera-t-il le plein de voix à la présidentielle du 20 décembre ?
Longtemps l’un des hommes les plus puissants de RDC, l’ancien conseiller privé de Félix Tshisekedi a bénéficié d’une mise en liberté provisoire le 22 juillet, après sept mois de détention à la prison de Makala. Retour sur le parcours d’un incontournable du pouvoir tombé en disgrâce.
Le chef du gouvernement, en poste depuis février 2021, est assuré d’être reconduit dans ses fonctions. Plusieurs raisons ont motivé la décision du président, qui a par ailleurs remanié son cabinet ce 15 janvier.
Lutte des clans, manque de leadership… Désormais aux affaires, l’ex-grand parti d’opposition peine à faire sa mue. Sera-t-il un véritable atout pour obtenir un second mandat dans un an ?
Acquitté en juin dernier, l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État est au centre de l’attention. S’il se dit en « convalescence politique », il rêve d’obtenir la primature… En attendant mieux ?
Pour la première fois depuis son acquittement, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi se rend dans cette région en proie à de violents conflits. Le but du déplacement du natif de Bukavu n’est pas seulement sécuritaire, mais éminemment politique.