Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Reconnu coupable d’avoir détourné 50 millions de dollars destinés à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a été condamné à vingt ans de prison pour détournement de fonds le 20 juin 2020, une peine réduite à treize ans de réclusion en 2021. Remis en liberté provisoire en décembre la même année, il est de nouveau jugé le 23 juin 2022, et cette fois, acquitté. Politicien madré, Kamerhe n’a cessé de clamer son innocence tout en prenant soin de ne jamais tenir le chef de l’État pour responsable de ses déboires judiciaires. Et il a fait son grand retour dans la vie politique congolaise en mars 2023, lorsque le président Tshisekedi l’a nommé vice-Premier ministre, chargé de l’Économie nationale, à quelques mois des élections générales. Il a signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le chef de l’État sortant à la présidentielle de décembre prochain.
Début juillet, Jacqueline Laffont et d’autres grands conseils français et camerounais se sont constitués pour défendre les intérêts de l’homme d’affaires libanais, l’un des co-accusés de Vital Kamerhe.
L’ancien directeur de cabinet Vital Kamerhe hors jeu, les cartes ont été redistribuées à la Cité de l’Union africaine. Revue des effectifs dans une présidence en mutation.
Il est temps de concrétiser le rêve de nos pères fondateurs et de construire une véritable indépendance politique et économique. La classe politique doit aujourd’hui se rassembler dans un sursaut patriotique.
L’épouse de Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi, est à son tour « invitée » à se présenter devant le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete, ce vendredi 26 juin en début d’après-midi.
Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de prison et 10 ans d’inéligibilité pour « détournement de fonds » et « corruption ». Un verdict qui marque la fin d’une procédure hors norme et acte la mise à l’écart d’un rouage clé du pouvoir.
Selon le rapport d’autopsie, le magistrat qui présidait les audiences du procès Kamerhe est décédé après avoir reçu un ou plusieurs coups à la tête. Mais l’affaire comporte des incohérences et la famille de Raphaël Yanyi ne croit pas en la version officielle.
Une peine de 20 ans de prison a été requise jeudi par la justice congolaise contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, allié politique et directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.
Entre les petites phrases sibyllines lâchées au détour d’une réponse aux questions des juges et les joutes frontales qui opposent accusés et témoins, le « procès des 100 jours » est devenu le théâtre de règlements de comptes entre membres du cabinet de Félix Tshisekedi.
Lors d’une audience de dix heures, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a affirmé jeudi que le marché lié à la construction des maisons préfabriquées avait « été accordé sur instruction expresse du chef de l’État ».
Sans intervenir directement, le président congolais, qui n’a cessé de solliciter son directeur de cabinet afin d’obtenir sa version des faits dans l’affaire de détournement présumé de fonds publics, s’est tenu quotidiennement informé de la procédure enclenchée contre ce dernier. Voici comment.
Après la destitution de Jean-Marc Kabund-a-Kabund de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse, répond aux questions de Jeune Afrique.
Le magistrat qui présidait le tribunal de grande instance en charge du procès de Vital Kamerhe, poursuivi pour détournement de fonds, est décédé subitement dans la nuit de mardi à mercredi à Kinshasa.
Partie civile dans le procès de Vital Kamerhe, accusé de détournement de près de 50 millions de dollars de deniers publics, l’État a mandaté des ténors du barreau. Et leurs premières interventions semblent montrer qu’ils n’entendent pas retenir leurs coups face au directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
Arrêté après un mois de cavale, Daniel Shangalume Nkingi – dit « Massaro » -, neveu de Vital Kamerhe, est soupçonné d’avoir fait le lien entre ce dernier et l’homme d’affaires Jammal Samih.
Lors de l’ouverture de son procès, Vital Kamerhe s’est défendu en expliquant qu’il n’était pas seul en charge de la supervision du Programme des cent jours. Qui sont les autres personnalités qu’il a évoquées ?
La nomination en tant que directeur de cabinet intérimaire de Désiré Cashmir Eberande Kolongele, proche du président de l’UDPS Jean-Marc Kabund-a-Kabund, témoigne du regain d’influence de l’entourage de Félix Tshisekedi.
Désiré Cashmir Eberande Kolongele a été nommé directeur de cabinet intérimaire de Félix Tshisekedi en raison de « l’empêchement circonstanciel » de Vital Kamerhe, dont le maintien en détention provisoire a été prononcé mardi.
Vital Kamerhe a vu sa demande de remise en liberté provisoire rejetée, selon ses avocats. Cette annonce intervient au lendemain de l’ouverture du procès sur des détournements de près de 40 millions de dollars destinés au programme des cent jours, dont les audiences doivent reprendre le 25 mai.
Vital Karmehe est soupçonné du détournement de près de 50 millions de dollars de deniers publics. Son procès a été reporté au 25 mai. Le tribunal a annoncé qu’il se prononcera sous 48 heures sur la demande de remise en liberté du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.
Le procès de Vital Kamerhe pour détournement de deniers publics doit s’ouvrir ce lundi 11 mai au tribunal de grande instance de Kinshasa/La Gombe. Pour y faire face, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi s’est entouré d’avocats influents.
Les autorités congolaises s’inquiètent du risque de progression du coronavirus dans les prisons, qui pourrait constituer « un facteur de propagation à grande échelle ». Des mesures de remise en liberté de détenus sont envisagées. Dont celle de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du chef de l’État…
Vital Kamerhe, en détention préventive depuis le 8 avril, est soupçonné d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars de fonds destinés au Programme des cent jours. Il doit comparaître le 11 mai prochain. Que reproche-t-on exactement au directeur de cabinet du président congolais ? Le point sur un dossier complexe et sensible.
Membres du gouvernement, collaborateurs, proches parents… Qui forme la garde rapprochée du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, aujourd’hui incarcéré ?
Dix-sept jours après l’incarcération du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, les magistrats en charge de l’instruction ont renvoyé le dossier devant le tribunal de grande instance de Kinshasa. La veille, Vital Kamerhe avait pourtant failli bénéficier d’une remise en liberté provisoire.
La tension provoquée par l’incarcération de Vital Kamerhe semble provisoirement redescendue à Kinshasa, mais la question demeure : déjà minée par les rivalités entre l’UDPS et l’UNC, la coalition Cach, qui a conduit Félix Tshisekedi au pouvoir, peut-elle ressortir indemne de cette affaire ?
Alors que la justice a rejeté ce samedi 11 avril sa demande de remise en liberté provisoire, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, incarcéré depuis le 8 avril dans le cadre de l’enquête sur le programme des 100 jours, continue de recevoir de nombreuses visites et de consulter ses alliés à la prison centrale de Makala.
Transféré à la prison de Makala après cinq heures d’audition, Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Tshisekedi, se trouve depuis plusieurs semaines au coeur d’une polémique sur le programme des 100 jours.
Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président congolais, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire, ce mercredi 8 avril, après avoir été entendu au parquet général de Matete dans le cadre de l’enquête sur les fonds alloués au programme des 100 jours.
Le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, est convoqué ce lundi devant le parquet général près la cour d’appel de Matete dans le cadre des enquêtes sur l’utilisation des fonds alloués au programme présidentiel des 100 jours. D’après nos sources, il sera représenté par ses avocats.
L’influent directeur de cabinet du président Tshisekedi a bien du mal à rester dans l’ombre. Cette fois, ce sont des retards et des anomalies dans l’exécution du Programme des cent jours qui valent à Vital Kamerhe d’être sous le feu des critiques.