Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Reconnu coupable d’avoir détourné 50 millions de dollars destinés à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a été condamné à vingt ans de prison pour détournement de fonds le 20 juin 2020, une peine réduite à treize ans de réclusion en 2021. Remis en liberté provisoire en décembre la même année, il est de nouveau jugé le 23 juin 2022, et cette fois, acquitté. Politicien madré, Kamerhe n’a cessé de clamer son innocence tout en prenant soin de ne jamais tenir le chef de l’État pour responsable de ses déboires judiciaires. Et il a fait son grand retour dans la vie politique congolaise en mars 2023, lorsque le président Tshisekedi l’a nommé vice-Premier ministre, chargé de l’Économie nationale, à quelques mois des élections générales. Il a signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le chef de l’État sortant à la présidentielle de décembre prochain.
Le « ticket » Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe a affiché mardi 4 décembre son unité lors de leur première sortie électorale hors Kinshasa dans l’Est à Goma, où ils ont promis d’éradiquer l’insécurité qui mine le Nord-Kivu, à 19 jours des élections en République démocratique du Congo.
À trois semaines du scrutin, les trois principaux candidats à l’élection présidentielle du 23 décembre en RDC mènent une campagne souvent semée d’embûches. Tour d’horizon.
Après l’annonce de leur « ticket », les opposants Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi ont tour à tour lancé un appel du pied à Moïse Katumbi, l’un des poids lourds de l’opposition en RDC. Dans des confidences à Jeune Afrique, ce dernier leur oppose une fin de non-recevoir.
Martin Fayulu a réuni plusieurs milliers de partisans lors de son retour à Kinshasa, le 21 novembre. Et celui que ses amis qualifient de « gardien du temple » revendique haut et fort sa constance comme premier argument électoral.
Tournant le dos aux autres leaders de l’opposition, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont décidé d’unir leurs forces en vue de la présidentielle du 23 décembre. Enquête sur les coulisses d’une alliance.
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, deux candidats en lice pour la présidentielle en RDC, ont conclu un accord de coalition le 23 novembre à Nairobi. Le premier, qui se retire de la course présidentielle au profit du second, en explique les raisons à Jeune Afrique.
L’opposition congolaise a été autorisée à manifester mercredi 21 novembre à Kinshasa pour accueillir un de ses candidats à la présidence de la République, Martin Fayulu, a-t-on appris mardi de source officielle.
Conclu le 11 novembre, l’accord autour d’une candidature unique pour la présidentielle du 23 décembre aura tenu moins de vingt-quatre heures. Retour sur un fiasco.
La Fondation Kofi Annan, facilitatrice des pourparlers de Genève portant sur le choix du candidat commun, vient de publier la « lettre d’engagement » des sept leaders de l’opposition congolaise. Ces derniers s’étaient tous engagés à se retirer de la vie politique en cas de non-respect de l’accord.
Réunis depuis le 9 novembre à Genève, en Suisse, les sept principaux leaders de l’opposition congolaise sont finalement parvenus à se mettre d’accord sur une candidature commune à la présidentielle du 23 décembre, au terme de longues tractations.
Initialement prévue à Conakry, la réunion décisive des sept leaders de l’opposition congolaise aura finalement lieu le 9 novembre à Genève. Objectif : désigner un candidat unique et peaufiner un programme commun.
L’opposition congolaise a appelé jeudi à des marches de protestation le 26 octobre, à moins de deux mois des élections prévues le 23 décembre 2018. Elle continue de dénoncer l’utilisation des machines à voter et demande le nettoyage du fichier électoral « d’au moins 10 millions d’inscrits sans empreintes digitales ».
La commission électorale l’a confirmé le 19 septembre : à 59 ans, ce vieux routier de la politique congolaise est l’un des rares ténors de l’opposition autorisés à concourir à la présidentielle prévue pour décembre.
Moins d’une semaine après leur rencontre à Bruxelles, les opposants congolais doivent se retrouver à Johannesburg, mardi 18 septembre, notamment pour rencontrer des responsables de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud. Mais trois poids lourds manquent à l’appel : Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
Cinq ténors de l’opposition congolaise se sont réunis le 12 septembre à Bruxelles afin de « dresser l’évaluation du processus électoral en cours ». Ils ont également évoqué la question du candidat commun en vue de battre Emmanuel Ramazani Shadary, du parti au pouvoir, en décembre prochain.
Six ténors de l’opposition congolaise se sont rassemblés lundi 13 août. Objectif : maintenir la pression en vue d’élections « crédibles » et obtenir le retour au pays de Moïse Katumbi. Ils ont également évoqué la question d’une candidature commune de l’opposition.
Pronostics hasardeux, non-partants de dernière minute et vieux chevaux de retour… La présidentielle de RDC a tout d’un tiercé. Mais le suspense dépasse celui des courses de chevaux.
Le président congolais a attendu ce mercredi, date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre, pour faire savoir s’il désigne un « dauphin » ou s’il décide de concourir à un nouveau mandat – ce qui lui est pourtant interdit par la Constitution.
Le 19 juillet, palais du Peuple, Kinshasa. Le président Joseph Kabila, 47 ans, vient d’achever un discours très attendu devant le Parlement réuni en congrès…
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, acquitté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la CPI, a ouvert jeudi les travaux de son congrès à Kinshasa. À cinq mois de la présidentielle du 23 décembre, l’opposant est perçu comme le « candidat naturel » par ses partisans.
Intervenant par vidéoconférence, samedi 10 juin, lors d’un meeting à Kinshasa, Moïse Katumbi a réaffirmé son souhait d’une candidature unique de l’opposition. Mais l’acquittement par la CPI de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, qui demeure très populaire dans le pays, pourrait bouleverser la donne.
Moïse Katumbi, qui a lancé son mouvement début mars, avait convié plusieurs figures de l’opposition, qui ont préféré décliné tout net l’invitation, ou ont avancé des problèmes d’organisation.
Tour à tour proche du pouvoir et opposant, l’ancien président de l’Assemblée nationale se dit prêt, aujourd’hui, à laisser le premier rôle à Moïse Katumbi lors de la prochaine présidentielle. Sans contrepartie ?
À l’approche de la troisième marche des chrétiens en deux mois, prévue le 25 février en RDC, des leaders de l’opposition congolaise se joignent, l’un après l’autre, à l’initiative. Le dernier appel de soutien est celui de Moïse Katumbi, ce vendredi depuis Bruxelles.
Des coups de feu ont retenti vendredi aux abords de la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa, où venait de s’achever une messe en hommage aux victimes de la répression policière du 31 décembre.
Comme plusieurs leaders de l’opposition congolaise, Vital Kamerhe a pris part ce dimanche à une messe qui devait être suivie d’une marche de chrétiens pour réclamer l’application de l’accord de la Saint Sylvestre. C’était sans compter sur l’intervention musclée et inédite des forces de l’ordre dans des églises. Entretien.
Au lendemain de l’annonce de son retrait du gouvernement par son parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, Pierre Kangudia a indiqué ce mardi qu’il ne démissionnera pas de son poste de ministre d’État en charge du Budget.
À l’issue d’une réunion de son bureau politique tenue à Kinshasa, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe a annoncé ce lundi le retrait du gouvernement de son cadre Pierre Kangudia, ministre du Budget.
Après l’annonce faite par Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de la probabilité d’un report des élections en RDC, l’opposition congolaise ne décolère pas. L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, revient pour Jeune Afrique sur ce que dit l’accord du 31 décembre.
Le poste de président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 (CNSA) devait revenir à Étienne Tshisekedi, l’opposant historique congolais, décédé début février. Qui occupera finalement cette fonction ? Au moins trois poids lourd se bousculent au portillon.