Dans un contexte international particulièrement défavorable, le leader islamiste s’échine à se donner une visibilité régionale pour sauver son parti de la marginalisation.
Je me demande, comme sans doute beaucoup d’entre vous, si nous n’avons pas assisté, ce 20 janvier, à l’événement de l’année. L’arrivée au pouvoir à Washington de Donald Trump, qui nous inquiète et pourrait constituer un tournant. « Gouverner, c’est passer du « Je pense » ou « Je vous dis » au « Je fais et fais faire ». »
Renonciation de Hollande et phénomène Macron, lutte antiterroriste, menace russe… Sur tous ces sujets, l’ancien coordonnateur du renseignement parle désormais librement. Candidat du PS aux législatives, il brigue la 9e circonscription des Français de l’étranger.
Un cessez-le-feu en Syrie doit entrer en vigueur sur l’ensemble du territoire dans la nuit de jeudi à vendredi, sous l’égide de la Russie et de la Turquie. Il ne concerne pas l’État islamique ni le Front al Nosra.
Les ministères de l’Intérieur et de la Justice ont ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme » à l’encontre de Marocains qui ont applaudi sur les réseaux sociaux l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie le 19 décembre à Ankara. Une façon pour le Maroc de ménager son partenaire russe depuis le rapprochement des deux pays en mars dernier.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlüt Cavusoglu, a affirmé lors d’une rencontre avec son homologue américain John Kerry que le réseau du prédicateur Fethullah Gülen, bête noire d’Ankara, était « derrière » l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie, selon l’agence de presse progouvernementale Anadolu.
Alors qu’il visitait une exposition dans une galerie d’art d’Ankara, l’ambassadeur de Russie en Turquie Andreï Karlov a été tué par balles ce lundi. L’homme qui a ouvert le feu sur lui était un policier à en croire les déclarations du maire de la capitale.
Une nouvelle résolution rédigée par la France est soumise au vote du Conseil de sécurité de l’ONU ce lundi après-midi. Elle prévoit l’envoi d’observateurs neutres pour superviser l’évacuation des civils d’Alep. Qu’en dira la Russie ?
La Maison Blanche a mis en cause jeudi Vladimir Poutine dans les piratages informatiques qui ont visé les Démocrates durant l’élection présidentielle américaine, et qui ont pu avoir une influence sur le résultat du scrutin. Le président sortant doit s’exprimer vendredi lors d’une conférence de presse.
L’ambassadeur de la Russie à Rabat a protesté, lundi, contre les critiques émises par le chef du gouvernement sur l’intervention de la Russie en Syrie. Rabat a dû intervenir pour éteindre un début d’incident diplomatique.
La Russie de Vladimir Poutine a annoncé officiellement mercredi qu’elle retirait sa signature du Statut de Rome, qu’elle n’avait cependant jamais ratifié depuis 2000.
Dans le livre intéressant, quoique passablement auto-hagiographique, qu’il vient de commettre pour retracer ses quatre années à la tête de la diplomatie française – 200 pages admiratives de sa propre personne : on n’est jamais mieux servi que par soi-même (1) –, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, nous fait partager quelques anecdotes qui démontrent à quel point la Russie poutinienne est pour l’Occident un partenaire rétif et incommode.
Washington tient Moscou pour « responsable » du bombardement d’un convoi humanitaire en Syrie lundi à l’ouest d’Alep, un raid qui a fait environ 20 morts, dont un responsable du Croissant-Rouge, et a amené l’ONU à suspendre ses convois humanitaires dans le pays.
Après la chute de l’URSS, elle était moribonde. Sous l’impulsion de Vladimir Poutine, elle retrouve un peu de sa superbe. De la Géorgie à la Crimée, en passant par l’Ukraine et la Syrie, l’armée avance ses pions.
Après neuf mois de crise aiguë, Poutine et Erdogan se réconcilient. Fini les invectives et les sanctions économiques. L’heure est à l’amitié… sur le dos des Américains, bien entendu.
L’armée russe a entamé mardi le retrait de son équipement de Syrie. Lundi, Vladimir Poutine avait annoncé le désengagement du gros de son contingent militaire, dont les Occidentaux espèrent qu’il aura un effet positif sur les négociations de Genève.
Je ne vous ai jamais parlé du Canada, parce qu’il n’était pas dans l’actualité. Il vient d’y faire irruption, et je pense que, désormais, nous allons avoir de bonnes raisons d’en parler.
C’est très certainement du Moyen-Orient qu’il nous faut parler cette semaine : les crises dont il est le théâtre s’ajoutent l’une à l’autre, s’entremêlent et risquent, à tout moment, de provoquer un embrasement général.
Après beaucoup d’autres, l’opposant Boris Nemtsov a été assassiné, le 28 février. Les commanditaires de l’opération seront-ils jamais arrêtés ? Prenons les paris.
Entre les deux ex-ennemis, l’entente est désormais cordiale, comme en a attesté le récent sommet de l’Apec, à Pékin. Ce qui les a rapprochés ? Une commune volonté d’affaiblir la puissance américaine dans la région Asie-Pacifique.
L’intervention de Poutine en faveur des rebelles ukrainiens a été décisive. Peu désireux de mourir pour Donetsk, les Occidentaux vont sans doute se résoudre à un compromis. Jusqu’à la prochaine crise, en Moldavie, dans les pays Baltes ou ailleurs.
Après le crash du vol MH17 en Ukraine, Vladimir Poutine est en passe de devenir un paria en Europe… mais pas en Amérique du Sud. De La Havane à Brasília, le maître du Kremlin fait les yeux doux à ses alliés.
Quatre cents milliards de dollars sur trente ans : c’est le montant vertigineux du contrat de livraison de gaz sibérien à la République populaire conclu fin mai. Pour Vladimir Poutine, c’est le moyen de faire savoir aux Occidentaux, inquiets de sa politique ukrainienne, qu’il se moque de leurs menaces de sanctions.