Deux événements, la Conférence sur la sécurité internationale et le forum Armée-2023, ont réuni les 14 et 15 août à Moscou de nombreuses personnalités africaines autour du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, et de celui des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. L’occasion pour Poutine d’affirmer, une nouvelle fois, ses ambitions sur le continent.
Les relations de proximité qu’entretiennent Pretoria et Moscou depuis l’époque de l’apartheid ont-elles encore lieu d’être ? Non, selon l’opposition sud-africaine, qui dénonce une collusion suspecte entre l’ANC et le parti de Vladimir Poutine.
Maroc, Algérie, Sénégal… La liste des pays africains ayant demandé à rejoindre le groupement économique s’allonge alors que le sommet des Brics aura lieu du 22 au 24 août, en Afrique du Sud.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
En multipliant de lourds projets dans les domaines économique, universitaire et diplomatique, Moscou veut asseoir son influence dans le pays de Paul Biya. Et le deuxième sommet Russie-Afrique a accéléré ce processus.
Les dirigeants malien et burkinabè ont annulé le séjour pourtant imminent du président de l’Union africaine à Bamako et Ouagadougou. En cause : le boycott par plusieurs présidents de la photo de famille à Saint-Pétersbourg. Explications.
Avec seulement 17 chefs d’État africains présents au sommet Russie-Afrique, l’influence de Poutine sur le continent pourrait sembler limitée. C’est compter sans le Burkinabè, qui a multiplié les gestes envers le patron du Kremlin.
Le chef de l’État camerounais, accompagné de son épouse et de son fils, a participé au sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg. Plusieurs de ses ministres ont rencontré des hommes d’affaires russes.
Le sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine s’est achevé ce vendredi 28 juillet à Saint-Pétersbourg. Moins d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement du continent ont fait le déplacement, contre plus d’une quarantaine lors de la précédente édition, en 2019, à Sotchi.
Alors que Mohamed Bazoum vient d’être renversé par le général Tiani au Niger, la première tentative de médiation de la Cedeao semble avoir échoué. Le président nigérian, Bola Tinubu, à la tête de l’organisation régionale, est attendu au tournant.
Si Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont affiché leurs convergences de vue diplomatiques et sécuritaires, les deux présidents ont fait des choix vestimentaires fort différents…
Quel est le niveau réel de l’influence russe sur le continent ? Économie, sécurité, vente d’armes, puissance diplomatique… Alors que le sommet de Saint-Pétersbourg se termine, décryptage en infographies du (vrai) poids de Moscou sur le continent.
À Saint-Pétersbourg, les présidents de Guinée-Bissau, du Congo, du Sénégal et des Comores ont refusé de poser aux côtés des leaders des pays sanctionnés par l’Union africaine.
À Niamey, les manifestations de soutien au président nigérien ont laissé place à des rassemblements favorables aux putschistes où ont émergé des drapeaux russes. Comme à Bamako et Ouagadougou précédemment.
Lors du sommet Russie-Afrique, le chef d’État a assuré que Moscou pouvait offrir gracieusement des céréales à six pays africains, dont certains comptent parmi ses alliés.
Au moment où Mohamed Bazoum était renversé par un coup d’État, ce 27 juillet à Niamey, plusieurs de ses homologues africains se retrouvaient à Saint-Pétersbourg pour le second sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine.
Alors que s’est ouvert le deuxième forum économique et humanitaire Russie-Afrique, l’hôte tente d’éblouir le continent, tout autant que les invités essaient de séduire le régime de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a prévu de prononcer « un grand discours » pour évoquer sa vision des relations russo-africaines et « la formation d’un nouvel ordre mondial ».
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Tandis que la deuxième édition du sommet s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg, Jeune Afrique fait le point sur les chefs d’État qui ont répondu oui (ou non) à l’invitation de Vladimir Poutine.
Quatre déplacements du chef du Kremlin sur le continent depuis 2012 et un jeu de dupes à Sotchi, en 2019… Il n’y a rien à atteindre du rendez-vous de Saint-Pétersbourg, pronostique l’expert en géopolitique Adrien Poussou, alors que le deuxième sommet Afrique-Russie doit s’y tenir les 27 et 28 juillet.
Accord céréalier, influence géopolitique du Kremlin, conséquences de la rébellion de Wagner… Le sommet organisé par Vladimir Poutine, qui se tient à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, sera l’occasion pour Moscou de compter ses alliés sur le continent.
Evgueni Prigojine a annoncé son intention de redéployer en Afrique les mercenaires de Wagner qui combattaient auparavant en Ukraine. Diamants, or, alcool… Enquête sur les activités économiques du groupe.
La venue du président russe constituait un dilemme pour Pretoria qui, en tant que membre de la CPI, aurait dû appliquer le mandat d’arrêt international lancé à son encontre.
Le président russe, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est attendu à Johannesburg lors du sommet des Brics. Signataire du statut de Rome, l’Afrique du Sud a en théorie l’obligation de l’arrêter.
Acteur sécuritaire de premier plan sur le continent via le groupe Wagner, Moscou est aussi un fournisseur clé d’engrais, autre levier d’influence. Décryptage d’une diplomatie économico-politique.
Une faute de frappe dans des adresses e-mails de l’armée américaine redirige depuis dix ans des messages – parfois sensibles – adressés au Pentagone vers le domaine internet du Mali, dont le gouvernement de transition reprend le contrôle ce lundi.
C’est le 17 juillet qu’expire, à nouveau, l’accord sur les céréales ukrainiennes. Nouvelle occasion d’un bras de fer (diplomatique) dans le bras de fer (militaire), dont les conséquences pour l’Afrique risquent d’être très lourdes.