Conseiller à la sécurité de Faustin-Archange Touadéra et chef militaire du groupe de mercenaires à Bangui, le Russe y est omniprésent. Portrait d’un homme que vous ne devriez pas connaître.
Nombre de figures politiques ou médiatiques africaines profitent de la guerre en Ukraine et de la montée en puissance de Moscou pour relancer le mouvement anti-français et décolonial. Revue de ces alliés objectifs – et parfois financiers – du Kremlin et de sa propagande anti-impérialiste.
Depuis le début de l’offensive contre Kiev, un cliché fait le bonheur des réseaux sociaux : on y voit un homme présenté comme le maître du Kremlin aux côtés des ex-présidents Samora Machel et Emmerson Mnangagwa. Mais son authenticité est plus que douteuse…
Président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État sénégalais s’emploie à peser diplomatiquement dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou. Une tâche délicate alors que le continent est divisé sur la position à adopter.
Si la guerre en Ukraine lui a attiré les foudres des Occidentaux, le président russe dispose sur le continent d’une tout autre image. Experts en communication, sécurocrates, oligarques… Voici les artisans de la diplomatie africaine du Kremlin.
Vingt-six pays africains n’ont pas soutenu la résolution demandant l’arrêt du recours à la force russe en Ukraine. Nombre d’observateurs africains n’ont pas manqué de se réjouir du relatif manque de soutien à une résolution dite « occidentale ». Analyse.
Alors que les Nations unies viennent d’adopter à une écrasante majorité une résolution condamnant l’intervention russe en Ukraine, près de la moitié des pays qui se sont abstenus sont africains. Tour d’horizon de leurs motivations.
Face au tsunami de condamnations de l’invasion de l’Ukraine, le rejeton du président ougandais, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, exprime son soutien au président russe.
Présents à Bamako et à Bangui, les mercenaires russes ont depuis quelques jours le regard tourné vers l’Ukraine. Des hommes y auraient été envoyés depuis la Centrafrique, où la propagande tourne à plein régime pour soutenir l’invasion de Poutine.
Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
Depuis plusieurs mois, les hommes de Wagner ont pris pied au Mali. Comment leur présence s’est-elle décidée ? Combien sont-ils et où sont-ils déployés ? Comment se financent-ils ? Jeune Afrique lève le voile sur le théâtre d’ombres de Moscou à Bamako.
Prochain sommet UE-UA, putschs en Afrique, questions sécuritaires, présence du groupe Wagner au Mali, accès aux vaccins… Sur tous ces dossiers chauds, le président rwandais s’exprime, en exclusivité dans « Jeune Afrique ».
Initiées par la diplomatie française et Jean-Yves Le Drian, les sanctions de l’Union européenne contre le groupe Wagner et plusieurs personnalités liées à son financier présumé, Evgueni Prigojine, relancent le bras de fer entre la France et la Russie. De Bruxelles à Moscou, en passant par Bangui et Bamako, décryptage d’un affrontement.
Politicien madré, le ministre russe des Affaires étrangères est le visage de l’offensive de Moscou en Afrique, où la Russie surfe sur le sentiment anti-occidental. Portrait d’un vétéran de la scène diplomatique mondiale.
L’annonce de la possible arrivée de la société de sécurité russe Wagner au Mali fait polémique. Ce n’est pourtant que le dernier acte de l’offensive médiatique, discrète et déterminée, que mène Moscou dans le pays. Au grand dam de la France.
Le 15 novembre, le président français a discuté avec Vladimir Poutine de l’arrivée de Wagner au Mali. Un sujet qu’il a aussi abordé avec Roch Marc Christian Kaboré, Mohamed Bazoum, Mahamat Idriss Déby Itno, ainsi qu’avec Kamala Harris ces derniers jours.
Les pressions se sont intensifiées ces derniers jours, mais pour les autorités maliennes, le groupe russe peut être un « plan B » pour faire face à l’après-Barkhane.
L’ONU s’inquiète d’une aggravation de la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Selon un récent rapport, celle-ci est jugée « alarmante » en raison d’exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes.
« La symphonie africaine de Poutine » (2/2). Productions de contenus audiovisuels, financement de médias locaux, parrainage d’influenceurs « anti-impérialistes », campagnes de propagande sur internet… Les moyens déployés par Moscou pour promouvoir son action sont innombrables.
« La symphonie africaine de Poutine » (1/2). Incontournable au Soudan et en Centrafrique, présente en sous-main au Sahel, cette société de sécurité privée officieuse liée au maître du Kremlin est de plus en plus active sur le continent. De Khartoum à Bamako, en passant par Bangui et Saint-Pétersbourg, plongée dans le monde interlope des vrais-faux mercenaires.
Nommé par Vladimir Poutine directeur du département Afrique subsaharienne au ministère russe des Affaires étrangères, Vsevolod Tkatchenko sera l’un des principaux artisans du prochain sommet Russie-Afrique, prévu pour 2022.
« L’Afrique, Soros et moi » (2/3). Engagé dans de nombreux procès, le businessman franco-israélien Beny Steinmetz accuse George Soros d’être à l’origine de tous ses démêlés avec la justice, et l’attaque bille en tête.
Le Kremlin envisage la construction d’une base logistique pour la flotte russe au Soudan, alors que Washington n’a toujours pas retiré Khartoum de la liste des États soutenant le terrorisme.
Certains pays africains, comme le Kenya, ont montré leur intérêt pour le vaccin contre le Covid-19 annoncé par le Kremlin. Une aubaine pour une Russie gourmande d’influence sur le continent.
Alors qu’un rapport de l’ONU vient d’alerter sur un « afflux de combattants étrangers » en Centrafrique à quelques mois de la présidentielle, la ministre de la Défense plaide, à nouveau, pour une levée totale de l’embargo sur les armes pour y faire face.
Le conflit, dans cette enclave caucasienne que se disputent l’Arménie et l’Azerbaïdjan, reflète la confrontation entre Moscou – allié des Arméniens – et Ankara – soutien des Azerbaïdjanais turcophones – sur les scènes syrienne et libyenne.