À l’appel de Raila Odinga, chef de l’opposition, des manifestants se sont rassemblés pour une troisième journée de protestations. Ils accusent le président William Ruto d’être incapable d’agir contre l’inflation. Lors de précédents rassemblements dans l’ouest du pays, deux civils ont été tués.
Alors que le Kenya, principal importateur du lait ougandais, se remet à acheter après une interdiction de la précédente administration, Kampala diversifie ses clients, en signant notamment des accords commerciaux avec Alger.
Le fils du président ougandais Yoweri Museveni a annoncé sur le réseau social qu’il se présenterait à la présidence du pays en 2026. Avant de finalement retirer son tweet, ce jeudi.
Le président français arrive la nuit prochaine à Kinshasa pour sa première visite dans le pays. La dernière étape de sa tournée africaine s’annonce à haut risque, alors qu’il est attendu au tournant sur la question du M23.
Au terme d’un marathon diplomatique réussi, le chef de l’État comorien a succédé au Sénégalais Macky Sall à la tête de l’Union africaine. Aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
Le 36e sommet de l’Union africaine se tient les 18 et 19 février à Addis-Abeba. De nombreux dirigeants font le déplacement, certains pour pousser leurs dossiers auprès du futur président de l’organisation, Azali Assoumani.
Près d’un an après son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la RDC reste engluée dans un conflit avec les rebelles du M23. Entre impasse diplomatique, poursuite des combats et tensions autour de la force régionale, le président congolais n’a que peu d’options.
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), réunis ce samedi en sommet extraordinaire au Burundi pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et à un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers ».
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) sont réunis ce samedi en sommet extraordinaire à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Le bras de fer entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, ainsi que l’arrivée de la coalition militaire internationale dans l’est de la RDC, évoquent un sombre pan de la relation entre les deux pays.
L’une en Centrafrique et l’autre au Kenya, face à Faustin-Archange Touadéra ou à Raila Odinga, les deux magistrates de haut vol n’ont pas fléchi, arbitrant avec conviction et détermination des batailles au plus haut sommet de l’État.
Sur tous les fronts à Washington, où il fut l’une des têtes d’affiche de la grand-messe organisée par Joe Biden, William Ruto s’appuie à Nairobi sur ses alliés pour l’aider à manœuvrer dans un contexte politico-économique sensible.
Si le programme officiel du sommet États-Unis – Afrique s’est surtout résumé à une série de tables rondes et de signatures d’accords, il a aussi été l’occasion d’un intense activisme diplomatique.
Du 13 au 15 décembre, près de cinquante dirigeants africains participeront, à Washington, à la deuxième édition de cet événement. Un test pour Joe Biden, et l’occasion, pour beaucoup, de faire avancer certains dossiers jugés stratégiques.
Un premier contingent a été déployé dans l’est de la RDC dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Sa mission : « imposer la paix » face au M23. Une véritable gageure dans une zone où tant de pays ont des intérêts particuliers.
Alors que les premiers contingents kényans de la force régionale sont arrivés à Goma, le président français plaide en coulisses pour que l’Union européenne leur apporte un soutien financier.
Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour faire taire les armes. Le président kényan William Ruto doit s’entretenir ce 21 novembre à Kinshasa avec son homologue congolais Félix Tshisekedi.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
La dernière décennie fut une longue descente aux enfers pour la compagnie nationale kényane, qui joue sa survie. Qu’adviendra-t-il de la dernière initiative en date pour la redresser : le découpage de la société en filiales ?
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
Les obsèques de la souveraine britannique auront lieu à Londres dans la matinée du 19 septembre. Et beaucoup de présidents africains seront présents à cet événement mondial.
La plus haute instance judiciaire du pays a validé l’élection du vice-président sortant au scrutin du 9 août. Son rival, Raila Odinga, qui avait dénoncé des fraudes, subit ainsi sa 5e défaite dans la course à la magistrature suprême.
Un temps poursuivi pour crimes contre l’humanité et paria de la communauté internationale, William Ruto a été élu chef de l’État, le 9 août. Durant la campagne, il s’était affranchi des traditionnels clivages ethniques pour se présenter comme le candidat du peuple.
Quelque 230 000 voix séparent William Ruto, proclamé vainqueur le 15 août, de Raila Odinga, vétéran de la politique. En 2017, ce dernier était parvenu à obtenir l’invalidation du scrutin.
La Commission électorale indépendante a annoncé que William Ruto avait remporté l’élection présidentielle, avec 50,49 % des suffrages exprimés, contre 48,86 % pour Raila Odinga. Plusieurs membres de la Commission se sont désolidarisés de ces résultats.
Qui du vétéran Raila Odinga ou du vice-président sortant William Ruto sera le prochain président ? Pendant que le décompte se poursuit, les Kényans attendent fébrilement les résultats des élections qui se sont tenues la veille dans le calme.