Si le programme officiel du sommet États-Unis – Afrique s’est surtout résumé à une série de tables rondes et de signatures d’accords, il a aussi été l’occasion d’un intense activisme diplomatique.
Du 13 au 15 décembre, près de cinquante dirigeants africains participeront, à Washington, à la deuxième édition de cet événement. Un test pour Joe Biden, et l’occasion, pour beaucoup, de faire avancer certains dossiers jugés stratégiques.
Un premier contingent a été déployé dans l’est de la RDC dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Sa mission : « imposer la paix » face au M23. Une véritable gageure dans une zone où tant de pays ont des intérêts particuliers.
Alors que les premiers contingents kényans de la force régionale sont arrivés à Goma, le président français plaide en coulisses pour que l’Union européenne leur apporte un soutien financier.
Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour faire taire les armes. Le président kényan William Ruto doit s’entretenir ce 21 novembre à Kinshasa avec son homologue congolais Félix Tshisekedi.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
La dernière décennie fut une longue descente aux enfers pour la compagnie nationale kényane, qui joue sa survie. Qu’adviendra-t-il de la dernière initiative en date pour la redresser : le découpage de la société en filiales ?
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
Les obsèques de la souveraine britannique auront lieu à Londres dans la matinée du 19 septembre. Et beaucoup de présidents africains seront présents à cet événement mondial.
La plus haute instance judiciaire du pays a validé l’élection du vice-président sortant au scrutin du 9 août. Son rival, Raila Odinga, qui avait dénoncé des fraudes, subit ainsi sa 5e défaite dans la course à la magistrature suprême.
Un temps poursuivi pour crimes contre l’humanité et paria de la communauté internationale, William Ruto a été élu chef de l’État, le 9 août. Durant la campagne, il s’était affranchi des traditionnels clivages ethniques pour se présenter comme le candidat du peuple.
Quelque 230 000 voix séparent William Ruto, proclamé vainqueur le 15 août, de Raila Odinga, vétéran de la politique. En 2017, ce dernier était parvenu à obtenir l’invalidation du scrutin.
La Commission électorale indépendante a annoncé que William Ruto avait remporté l’élection présidentielle, avec 50,49 % des suffrages exprimés, contre 48,86 % pour Raila Odinga. Plusieurs membres de la Commission se sont désolidarisés de ces résultats.
Qui du vétéran Raila Odinga ou du vice-président sortant William Ruto sera le prochain président ? Pendant que le décompte se poursuit, les Kényans attendent fébrilement les résultats des élections qui se sont tenues la veille dans le calme.
Les bureaux de vote ont ouvert au Kenya, où 22,1 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président, ainsi que des députés et élus locaux. Un scrutin à forts enjeux pour la locomotive économique d’Afrique de l’Est.
À la veille du premier tour de l’élection présidentielle kényane, le duel qui se dessine entre l’ex-opposant Raila Odinga et le vice-président William Ruto paraît plus incertain que jamais.
Le 9 août, l’ancien Premier ministre briguera la magistrature suprême pour la cinquième fois. Il a le soutien du président sortant mais devra battre le vice-président, William Ruto, dans ce qui s’annonce comme une bataille d’égos.
En tournée dans le centre du Kenya, le vice-président, qui lorgne la magistrature suprême, a eu des mots jugés outranciers et condescendants à l’égard des habitants de la RDC. Lesquels n’ont pas du tout apprécié.
À six mois de la présidentielle, Uhuru Kenyatta et son parti ont rejoint samedi la coalition de l’opposant Raila Odinga, désormais proche du pouvoir. Le vice-président William Ruto, mis à l’écart, multiplie les meetings.
Alors qu’il s’était d’abord engagé à soutenir son colistier à la présidentielle de 2022, le chef de l’État a finalement choisi de se ranger du côté de son ancien opposant, Raila Odinga. Au risque de réveiller le spectre des violences post-électorales de 2007-2008.