Xi Jinping, né en 1953 à Pékin, est le président de la République populaire de Chine depuis mars 2013, ainsi que secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) depuis novembre 2012.
À l’issue de la réunion à Pékin pour le suivi des mesures annoncées lors du Forum sino-africain (Focac), en septembre dernier, plus de 200 accords de coopération ont ou vont être signés entre les différents partenaires.
Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a mis à profit son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, le 27 avril, pour solliciter de ce dernier un traitement de faveur afin de rendre sa dette plus soutenable – à l’instar des mesures accordées par la Chine au Cameroun en janvier dernier.
Les accords signés à Pékin lors du forum « Ceinture et route pour la coopération internationale », le 27 avril, se chiffrent à 64 milliards de dollars, et le Kenya annonce en bénéficier à hauteur de 590 millions d’euros.
Si les gouvernements africains semblent avoir une marge d’action limitée dans le processus de négociation avec la Chine, ils peuvent apprendre les uns des autres, à condition de respecter quatre points.
Échanges politiques et économiques, lutte antiterroriste, événements culturels… La coopération entre les deux pays se renforce à tous les niveaux, selon l’ambassadeur de l’empire du Milieu au Maroc.
Réalisation d’une nouvelle autoroute, d’un nouveau siège pour la diplomatie sénégalaise… En visite à Dakar, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a réaffirmé la coopération entre les deux pays et le soutien de Pékin dans des projets d’infrastructure.
Déclin de la puissance américaine, essor du populisme, tyrannie des réseaux sociaux, ampleur des migrations… L’ancien ministre français des Affaires étrangères analyse les défis auxquels est confrontée une planète sans repères ni boussole.
Ne faut-il pas considérer que, du fait de leur grande dépendance vis-à-vis de la Chine, les économies africaines pourraient finir par se trouver durablement affectées par les tensions entre Pékin et Washington ?
Si le Focac 2018 a mis en lumière le développement des relations Chine-Afrique sur plusieurs fronts, notamment en matière de commerce et d’investissement, il a aussi révélé le spectaculaire ralentissement des financements par emprunt qui ont caractérisé ces liens ces dix dernières années, constantent Jygonh Hwang et Yunnan Chen, chercheuses de la China Africa Research Initiative (Johns Hopkins University).
Entre ceux qui vilipendent à tort la Cour pénale internationale (CPI) et ceux qui la critiquent à raison, l’espace se réduit chaque mois un peu plus, au point que l’on se demande si l’institution, née il y a vingt ans du traité de Rome, n’est pas à court terme menacée d’asphyxie prématurée.
Mahamadou Issoufou a fait du lobbying auprès de Xi Jinping, le bras de fer entre BGFIBank et e-Doley se poursuit, une nouvelle ambassadrice des États-Unis au Ghana… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Alors que s’achève le Focac, avec 53 des 54 pays africains représentés, Xi Jiping a tenté de couper l’herbe sous le pied des critiques. Il a annoncé que la Chine ne financerait que les projets avec un véritable modèle économique, et se montrerait plus sélective dans ses crédits.
Le président chinois Xi Jinping a annoncé le 3 septembre à Pékin, lors du forum sino-africain, que son pays consacrerait 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique des pays africains. Il a aussi assuré que la Chine « annulerait » une partie de la dette des pays les moins développés du continent.
La délégation sénégalaise qui se rend au Forum sur la coopération sino-africaine, les 3 et 4 septembre à Pékin, souhaite profiter de ce séjour pour boucler d’importants financements.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.
A Alger et Rabat, la dette chinoise est un non-sujet. Pékin figure pourtant parmi les partenaires sur lesquels misent – pour des raisons différentes – les deux États maghrébins.
Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso est arrivé jeudi 30 août à Pékin pour sa première visite d’État en Chine, pour participer au sommet Chine-Afrique. Alpha Barry, ministre burkinabè des Affaires étrangères explique à Jeune Afrique les attentes du Burkina, qui a renoué des relations diplomatiques avec la Chine en mai dernier.
Alors que le dixième sommet des Brics s’est terminé le 27 juillet à Johannesburg, l’économiste Jean-Raphaël Chaponnière décrypte les relations entre ces économies et le continent.
C’est auréolé de son statut de nouvel empereur que le président chinois entame son voyage officiel en Afrique, placé sous le signe de la coopération économique. À Dakar, Kigali et Jo’burg, on déroule les tapis rouges.
La Chine et le Sénégal ont signé samedi soir de nouveaux accords pour renforcer leurs liens économiques, à l’occasion de la visite d’Etat à Dakar du président Xi Jinping, la première à ce niveau en près de dix ans.
La coopération économique entre la Chine et le Sénégal sera au cœur de la visite officielle du président Xi Jinping à Dakar, les 21 et 22 juillet, qui sera accueilli par Macky Sall.
Huit mois après le Maroc, c’est au tour de la Tunisie de signer un mémorandum d’entente avec la Chine dans le cadre de son projet de « nouvelle route de la soie ». À la clé, de possibles partenariats sur les grands projets d’infrastructure inscrits au Plan de développement 2016-2020.
Nous critiquons nos dirigeants suprêmes lorsqu’ils accaparent le pouvoir et refusent de le quitter. Continuerons-nous à le faire avec la même liberté dès lors que leur exemple est suivi par le nouveau timonier chinois ? Pourquoi ce qui semble bon pour la grande Chine serait-il mauvais pour nos petits pays ?
Le modèle occidental de la démocratie constitutionnelle est en recul. De Xi Jinping à Vladimir Poutine, en passant par Recep Tayyip Erdogan, les néo-despotes mettent en place un système inédit, une adaptation en quelque sorte mondialisée des dictatures défuntes. Un modèle susceptible de faire tâche d’huile, notamment en Afrique.
Si La Revue, avec cette nouvelle livraison, sillonne une fois de plus une bonne partie de la planète, de l’Iran au Caucase en passant par Oman, le Yémen et la Tunisie, ce sont les États-Unis et leur bouillant président qui en occupent la une.
« À chacun son niveau », dit-on communément. Pour vous le prouver, je citerai deux personnalités haut placées et vous révélerai, si vous ne les avez déjà entendues, des paroles qu’elles ont prononcées récemment et qui les décrivent.
Je commenterai ensuite le séjour en Chine du jeune président de la République française, Emmanuel Macron.
Son voyage comportait un volet africain dont nous aurons à reparler.
L’année 2017 tire à sa fin et, si j’en crois les messages qui me parviennent, nous nous posons presque tous la même question : quelles sont les évolutions qui nous ont le plus étonnés au cours de l’année qui s’achève ?